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Anton Zimmermann
compositeur, né en 1741, décédé le 8 octobre 1781 à Pressburg, comme capellmeister du prince Batthyany et comme organiste à la cathédrale. Il a composé un grand nombre d’œuvres instrumentales, dont certaines sont parues imprimées: -9 sonates pour piano et violon, “Die Belagerung von Valenciennes” pour piano et violon, 6 duos de violon, 6 quatuors pour cordes et un concerto pour piano. Aussi un vaudeville, Andromeda imd Persms, parut en partition pour piano en 1781, tandis qu’un second resta manuscrit.

Pierre Joseph Guillaume Zimmermann
professeur renommé de piano, né le 19 mars 1785 à Paris, y mourut en novembre 1853. Il était le fils d’un fabricant de pianos à Paris, fréquenta (1798) le Conservatoire, et s’est distingué comme étudiant sous Boieldieu, Rey, Catel et Cherubini; en 1816, il devint professeur de piano au Conservatoire et obtint le plus grand succès jusqu’en 1848, date à laquelle il reçut sa pension. Parmi ses élèves figuraient le prince de la Moszkowa, Alkan, Dejazet, Prudent, Marmontel, Ravina, Lefebvre, Lacombe, A. Thomas, etc. La chaire de contrepoint et de fugue qui lui était offerte en 1821 fut refusée, car il préférait tenir son piano chaire. En 1830, son comique Opéra ZVw / ^ ‘z / ^ – ment fut produit avec un certain succès; mais un grand Opéra, Nausicaa, ne fut pas produit. En tête de ses compositions publiées se trouve un ouvrage pédagogique élaboré, intitulé «Encyclopédie du pianiste», dont la troisième partie forme un traité d’harmonie et de contrepoint. Il faut en outre nommer: 24 études (Op. 21), 2 concertos pour piano, une sonate pour piano, un certain nombre de rondos, fantaisies, variations sur airs opératiques et chansons; également 6 séries de romances avec piano.

Agnes Zimmermann
pianiste distinguée, née le 5 juillet 1845 à Cologne; elle étudia avec Potter et Steggall à la Royal Academy of Music de Londres, apparut pour la première fois aux Crystal Palace Concerts, 1863, et au Gewandhaus de Leipzig, l’année suivante, et gagna le nom d’un premier joueur d’œuvres classiques. Agnes Zimmermann a composé 3 sonates pour violon, un trio pour piano, une sonate pour piano et d’autres pièces pour piano, ainsi que des chansons et des chansons partielles; elle a également publié des éditions d’œuvres pour piano de Beethoven et de Schumann.

Nicola Antonio Zingarelli
compositeur italien prolifique, né le 4 avril 1752 à Naples, décédé le 5 mai 1837 à Torre del Greco (près de Naples). Il a étudié sous Fenaroli au Conservatorio di Loreto, puis sous Abbate Speranza (élève de Durante). Alors qu’il était encore érudit, il écrivit un Opéra, I quattro pazzi, qui fut joué au Conservatorio, 1768; il en produisit aussi un second, Montezuma, en 1781. Nicola Antonio Zingarelli fut cependant contraint, pour des raisons pécuniaires, de prendre le poste de professeur de musique, pendant longtemps, dans une famille privée, jusqu’à son Opéra Alsinda, joué à Milan en 1785, lui apporta un grand succès. Sa carrière ultérieure fut celle commune aux compositeurs de l’Opéra italien, c’est-à-dire qu’il vécut dans le lieu pour lequel il avait été chargé d’écrire un Opéra, et donc il se rendit aussi à Paris, où, entre-temps, son Antigone (1790) avait rencontré avec une réception cool. En 1792, Nicola Antonio Zingarelli devint maestro de la cathédrale à Milan, et en 1794 à Loreto, où il écrivit un grand nombre d’ouvrages sacrés, sans pour autant négliger la scène. En 1804, le grand honneur d’être maestro de Saint-Pierre, à Rome, lui revint et il occupa ses fonctions jusqu’en 1811. Cette année, pour avoir refusé de permettre à un Te Deum d’être exécuté en commémoration de la naissance du fils de Napoléon ( le roi de Rome), il fut arrêté et amené à Paris, où, cependant, Napoléon le reçut non seulement très gracieusement, mais lui donna, en compensation de son voyage et d’une messe qu’il avait écrite pour lui, 14000 francs, et lui a permis de revenir. Mais son poste, quant à lui, avait été confié à Fioravanti, et Nicola Antonio Zingarelli se tourna donc vers Naples, où en 1813 il entreprit la direction du «Real Collegio di Musica», et en 1816 succéda à Paesiello comme maestro de la cathédrale. Il n’était pas célèbre pour son activité en tant que directeur du Conservatorio; il manquait d’énergie, d’enthousiasme en tant que professeur; et, en outre, il n’a pas perçu les énormes progrès réalisés par l’art (Mozart, Beethoven) depuis ses jours d’école. Nicola Antonio Zingarelli a écrit pas moins de 31 opéras, dont beaucoup, grâce aux efforts de Marchesi, Crescentini, Rubinelli, Catalani et Grassini, ont obtenu un succès extraordinaire. À ceux-ci, il faut ajouter: des cantates dramatiques, 4 oratorios (La riedificazione di Gerusalemme, 1812). De musique sacrée il a écrit pas moins de 38 messes pour voix d’hommes et orchestre, environ 20 messes solennelles, 7 messes pour double chœur, 66 messes avec orgue, 25 messes à 2-3 avec orchestre, 4 Requiems, 21 Credos, de nombreux Te Deums , 73 Magnificats, 28 Stabat Maters, un certain nombre de motets, d’hymnes, etc. Compte tenu de la quantité, il n’est pas surprenant que la qualité ne soit que modérée.

Zingaresca
(Ital.), Une chanson chantée par des personnes masquées en gitans pendant le carnaval. (Voir ZINGARESCO.)

Zingaresco, m .; Zingaresca, f .; Zingarese
(Ital.), Appartenant à, ou à la manière des gitans.

Cornet à bouquin
(Zinken, Cornett; Ital. Cornetto; Lat. Lituus, Liticen),
(1) instrument à vent obsolète, avec un mode de production sonore similaire à celui de nos cors, trompettes, trombones, etc., c’est-à-dire sans anches, mais un embout buccal en forme de cône, contre lequel les lèvres étaient pressées; cet instrument n’était pas en laiton, mais en bois, et avait des trous de résonance. L’embout buccal du Cornet à bouquin était en ivoire ou en bois dur et n’avait qu’une ouverture de quelques millimètres de large. Les plus petits types de Z étaient droits (Cornetto diritto, avec embout buccal supplémentaire; cornetto muto, embout buccal vissé: tous deux avec boussole a-a “; Cortiettino, debout un quatrième plus haut (Quartzink), registre d’-g” ‘); et ceux-ci ont été appelés le “blanc” Cornet à bouquin pour les distinguer du plus grand “noir”, tordu Cornet à bouquin, qui se composait de deux longues pièces collées ensemble et recouvertes de cuir. Parmi ces derniers, il y avait aussi deux sortes: le Cornetto curvo (de la même boussole que le Cornetto diritto) et le Cornetto torto (Cornone; registre d – d “), qui avait un tube courbé en forme de S, comme le basson De ce Cornetto airitto est ensuite né le serpent.Au XVIIe siècle, les instruments Zink ont ​​joué un rôle important, les instruments de forme droite étaient de loin les plus anciens et ils étaient en usage chez les “Stadtpfeifer” jusqu’au XVIIIe siècle. Le timbre du Z droit était clair, celui du Cornetto muto doux; celui de la basse Cornet à bouquin grossier et de qualité corne.
(2) À l’orgue (voir Cornet).