Responsorium
(Lat.), L’une des plus anciennes formes de chanson de l’Église catholique romaine, alliée à l’antienne, non pas d’origine orientale, mais d’origine Itahan. (Voir Antiphon et Graduale.)
pause
(silence; allemand, pause, Gk. παύεσθαι, “pour cesser”) est le nom donné au silence occasionnel de diverses, ou de toutes les parties d’une composition (Lat. et Ital. pausa ). L’importance des repos était connue des théoriciens grecs; Les compteurs catalectiques (incomplets à la fin, s’arrêtant prématurément) ont, selon eux, un repos à la fin, et procatalectiques (incomplets au début, commençant trop tard) ont, en revanche, un repos au début. Le signe grec pour un repos, pour le protos chronos (le court indivisible) était un Lambda Λ (= Λῆμμα) pour reste plus long Λ (deux fois), Λ (trois fois), Λ (quatre fois), et Λ (cinq fois). La notation de Neume semble n’avoir eu aucun signe de repos (?). Dans les notations primitives et plus anciennes des Troubadours et des Minnesingers, les signes de repos manquent, pour la plupart, et doivent être remplis selon le mètre du poème. (Cf. Riemann, “Studien zur Geschichte der Notenschrift”, p. 216, etc.) En revanche, les pauses étaient indispensables à la musique en plusieurs parties; dans les plus anciens écrivains de musique mensurable (XIIe au XIIIe siècle), on retrouve donc, pour toutes les valeurs de notes utilisées, des silences correspondants:
(a) pausa longa recta, ensuite appelé pausa longa imperfecta, de la valeur d’un Long (double );
(b) pausa longa perfecta, ou pausa modi, de la valeur d’un long parfait;
(c) pausa (simplement), de la valeur d’un Breve, notre repos à double barre;
(d) semipausa, de la valeur d’un Semibreve, notre bar complet. Lorsque le Minim est entré en service, il y a d’abord eu de la perplexité; mais il a été décidé qu’un reste des deux tiers d’un espace devrait répondre à un Semibreve, et, d’autre part, l’un d’un tiers d’un espace, à un Minim. Philipp de Vitry a proposé un meilleur plan, à savoir. pour laisser reposer le Minim (notre demi-barre) sur la ligne (e).
Les signes restants sont alors passés:
(f) suspirium (le “soupir”) français, répondant au Semiminim (Crotchet);
(g) sonisHspirium (demi-soupir), répondant au Fusa (Quaver). Lorsque le passage aux notes blanches est apparu au 14ème siècle, une contradiction désagréable a été découverte entre les notes et les silences (croches à queue simple, croches à queue double, etc.):
Ensuite, les queues pour les plus petites valeurs ont été inversées, donnant aux signes restants actuellement utilisés. Les formes modernes sont placées (dans le tableau ci-dessous) côte à côte avec les formes plus anciennes (l’ancienne forme pour le repose-jambes est toujours utilisée en Angleterre et en France):
Les repos pour un nombre considérable de barres sont, comme une règle, ; mais, chaque fois qu’il y a un changement de temps ou de tempo, subdivisé comme suit:
La valeur asthétique du reste varie en fonction de sa position dans la barre; il peut être défini généralement comme l’équivalent négatif de la valeur tonale qu’il représente. Un repos se produisant à la place d’une note sur le battement principal d’une mesure produit un effet plus profond que celui à la place d’une note sur un battement non accentué. Un reste dans la section crescendo d’une phrase est plus intense qu’un reste dans la section diminuendo. C’est particulièrement le cas des silences qui éliminent le battement (contre-temps), alors que ceux qui ne font qu’abréger le battement et, a fortiori, ceux qui ne font que séparer des notes pour jouer du staccato, n’ont qu’un effet modéré. (Cf. Riemann, “Dynamik und Agogik”, p. 137. etc.)
Restrictio
(Lat.). (Voir Stretto.)
Reszke
(Voir De Reszke)
Retardatio
(“retard” lat.). (Voir Suspension.)