Les mystères,
représentations scéniques d’événements bibliques. Les mystères n’étaient pas rares au Moyen Âge. “Les pièces de la passion” remontent au 8ème siècle, “La Vierge Marie joue” au 12ème siècle. Au début, elles ont probablement été jouées dans les églises, mais ensuite par des moines dans des kiosques sur les marchés. Lors de ces représentations, la musique a été utilisée très tôt et probablement de la musique vocale extraite des antiphonaires de l’église. Mais même la musique instrumentale a été introduite lorsque l’action le demandait (trombones, orgue, etc.). Les moralités, apparues au XIIIe siècle, constituaient un type particulier de mystères dans lesquels personnifiaient des conceptions abstraites. L’Oratorio (q.v.) a été élaboré à partir des mystères de l’année 1600. Il reste à mentionner que, dans leurs offices religieux, les Grecs ont introduit des représentations théâtrales avec musique, dénommées mystères, dont le nom a été transmis aux pièces de l’Église chrétienne. Les Grecs eux-mêmes ont reçu l’idée de tels mystères des plus anciens peuples cultivés (égyptiens, indiens).
Anton E. August Naaff
né le 28 novembre 1850 à Weitentrebelitzsch (Bohême allemande), poète et écrivain en musique, a étudié le droit, édité des journaux à Prague, Teplitz, etc.: en 1881, “Musikalische Welt” à Vienne, et depuis 1882, “Lyre”. Les poèmes de Anton E. August Naaff ont été fréquemment mis en musique par Abt, Speidel, Tschirch, etc. (“Es rauscht ein stolzer Strom zum Meer”, “Deutsche sind wir und wollens bleiben”).
Nablum
(Nebel), instrument à cordes semblable, selon la tradition, à la petite harpe pointue des anciens Hébreux. Il est cependant fort probable que ce soit identique au vieil égyptien Nahla, une sorte de luth. (Voir, Egypte.)
Nacaire
anciennement le nom d’un timbale, petit ou grand.
Franz Nachbaur
chanteur d’opéra, né le 25 mars 1835 au château de Giessen, près de Friedrichshafen; il a fréquenté l’école polytechnique de Stuttgart, où il est devenu l’élève de la chanteuse Pischek. Il fut d’abord choriste à Bâle, puis chanta dans divers théâtres (Lunéville, Mannheim, Hanovre, Prague, Darmstadt, Vienne) et fut engagé à Munich de 1866 à 18 juillet, date à laquelle il reçut une pension; il portait le titre de “Kammersanger”. Mort le 21 mars 1902 à Munich.
Tivadar Nachez
(Theodor Naschitz), violoniste, né en mai 11859, Pesth, élève de Sabatil, puis de Joachim et de Leonard. Il vit à Londres, d’où il fait des tournées de concerts. Tivadar Nachez s’adonne un peu exclusivement à la virtuosité pure et simple; pourtant, il est un violoniste d’excellente technique et le compositeur de certaines danses gitanes.
Nachsatz
(allemand), terme emprunté à la terminologie grammaticale pour désigner la deuxième partie d’une période musicale (q.v.) qui correspond à un précédent “Vordersatz” se terminant par un demi-fermé ou une transition; il renvoie soit à la touche principale, soit transforme la transition en une véritable modulation.
Nachschlag
(allemand, “after-beat”) est le nom allemand de deux ornements, à savoir.
(1) L’introduction de la note auxiliaire inférieure à la fin d’un shake, suivie de nouveau par la note principale. Nachschlag est souvent écrit ou, dans les anciennes compositions (Bach) indiquées par la soi-disant Nachschleife, annexée au signe de shake.
Nachschlag forme la fin du shake tout en offrant un départ commode vers la note la plus proche ci-dessus; lorsque, par conséquent, ce dernier suit, Nachschlag est auto-intelligible. En revanche, en passant à la note inférieure la plus proche, il en constitue l’anticipation; ce genre de shake close est fréquent dans la musique ancienne – trs ^^ n Dans tous les cas, lorsque le shake est suivi d’une figure du genre Nord, Nachschlag est naturellement omis (par exemple au début de la sonate pour violon de I3eethoven , Op. 96). Nachschlag n’est pas utilisé dans une chaîne de shakes (sauf indication expresse du compositeur), car c’est seulement, pour ainsi dire, un avancement du shake (sans fermeture formelle.)
(2) L’opposé du Vorschlag (q.v.), à savoir, une courte note ajoutée à une note et connectée aussi rapidement que possible à la note suivante. En notation, ce genre de Nachschlag se distingue de la courte appoggiatura, étant liée, au moyen d’une liaison, à la note principale précédente; aussi, à la fin d’une mesure, par les petites notes survenues avant et non après le trait.
Nachschleife
(allemand, “post-slide”). (Voir, Shake.)
Nachspiel
(allemand). (Voir Postlude.)
Nachtanz
(Lat. Proportio) est le nom donné à la deuxième partie (secunda pars), si fréquemment annexée à des chansons de danse des XVe et XVIe siècles, et plus particulièrement lorsque la première était au même moment, et la seconde. d’autre part, en triple temps (proportio sesquialtera). Les Sesquialtera (q.v.) ont indiqué, dans le même temps, qu’il fallait accélérer le tempo, car il donnait à trois blanches
la valeur identique à celle que deux avaient dans le Tempus hnperfectum. Généralement, le Vortanz (danse antérieure) était un Reigen (chaîne de danse), mais Nachtanz, un Springtanz (danse ronde). (Voir Saltarello et Galliard.)