Auguste François Morel
compositeur, né le 26 novembre 1809 à Marseille, décédé le 22 avril 1881 à Paris, se rendit en 1836 à Paris et se fit d’abord connaître comme compositeur de chansons; il a écrit la musique pour la Fille d’Eschyle d’Autran, qui a été produite au théâtre Odéon. Il a également écrit un ballet pour le théâtre de la porte Saint-Martin. Il se rendit en 1850 à Marseille et y devint directeur du Conservatoire en 1852. En 1860, il produit un grand opéra au Grand théâtre, Le Jugement de Dieu, qui est également joué avec succès à Rouen; mais Auguste François Morel excellait surtout en tant que compositeur de musique de chambre: cinq quatuors et un quintet à cordes, ainsi qu’un trio de pianos. Il a reçu deux fois le Prix Chartier de l’Académie de musique de chambre.
Giacomo Morelli
bibliothécaire de Saint-Marc de Venise, où il est né, le 14 avril 1745 et décédé le 5 mai 1819. Il mérite, outre ses nombreuses autres publications méritantes, une place d’honneur dans chaque dictionnaire musical, car il découvrit les fragments perdus de “l’Art du rythme” d’Aristoxène, qu’il publia avec d’autres découvertes (1785).
Stéphen Morelot
connaisseur confirmé de la musique sacrée, né le 12 janvier 1820, Dijon, doyen de la faculté de jurisprudence. Il fut l’un des rédacteurs de la Revue de musique religieuse, populaire et classique de Danjou, qui avait été chargé (1847) par le ministère de l’Instruction publique de faire un voyage en Italie à la suite de la réforme de la chanson religieuse. il rassembla des notices concernant d’importantes bibliothèques et contribua à la rédaction de “Histoire de l’harmonie au moyen-âge” de Coussemaker et publia lui-même d’importants pamphlets, à savoir: “De la musique au XV. siècle” (1856, avec transcriptions de compositions de Dunstable, Binchois et Haynes) et “Eléments d’harmonie appliqués à l’accompagnement du plain-chant” (1861), ainsi que de nombreux articles dans “La Revue” de Danjou et dans le papier musical de l’église. La Mâitrise; enfin, une réalisation pratique de ses idées sur l’accompagnement du plain-chant: “Manuel depsalmodie en faux-bourdons à 4 voix” (1855).
Il est mort le 7 octobre 1899, Beaumont-sur-Vingeanne.
Morendo
(Ital., “Mouring”), pour un dimenimdo extrême avec un léger ritardando.
Moresca
(“danse maure”), une sorte de Saltarello ou vividement Gigue en vogue aux XVIe et XVIIe siècles. L’Orfeo de Monteverde se termine par un Moresca.
(Cela continue ainsi, par tranches de trois membres et en triple rythme, sauf à la fin de chaque demi-période, moment du repos où ils sont deux au lieu de trois mesures).
Giovanni Moretti
né en 1807 à Naples, décédé en octobre 1884 à Ceglie (près de Naples), élève de P. Casella et de G. Elia, maestro de théâtre à Naples et compositeur prolifique d’Opéras (1829-1860, vingt-quatre Opéras); il écrivit également un grand nombre d’œuvres sacrées (douze messes, un requiem, des litanies, etc.).
Francesco Morlacchi
compositeur remarquable, né le 14 juin 1784 à Pérouse, décédé le 28 octobre 1841 à Innsbruck; il reçut sa première enseignement dans sa ville natale du maestro Caruso et de l’organiste Mazetti, puis brièvement de Zingarelli à Naples, dont l’enseignement n’a de le satisfaire, de sorte qu’il se rendit à Bologne chez le Père Mattel (1805). Toujours dans la même année a été produite une cantate de son en célébration du couronnement de Napoléon en tant que roi d’Italie; également des œuvres sacrées (Te Deum, Paternoster) dans diverses églises. En 1807, il apparaît en tant que compositeur dramatique avec l’opérette “Il poeta in campagna” au théâtre Pergola de Florence et la bande dessinée Opéra Il Ritratto à Vérone. Un miserere a 16 (Bologne) a été écrit à propos de cette époque. Sa réputation grandit rapidement et Parme, Livourne, Milan et Rome produisirent des Opéras. de sorte qu’en 1810, il fut nommé capellmeister de l’opéra italien à Dresde et, en 1811, engagé à vie. Francesco Morlacchi occupa ce poste avec distinction pendant trente ans, vécut des relations amicales avec des hommes tels que Carl Gottlieb Reissiger ( 1798 – 1859,. Reißiger) et Carl Maria Friedrich Ernest von Weber (1786 – 1826, en français : Charles Marie Frédéric Ernest de Weber) , tandis que son style devenait moins superficiel sous l’influence de la musique allemande. Il a également écrit Opéras et de la musique sacrée, non seulement pour Dresde, mais encore pour l’Italie, et l’a revisitée pour des périodes plus ou moins longues. La mort l’a rattrapé alors qu’il se rendait à Pise avec son médecin dans le but de rétablir sa santé qui s’était soudainement effondrée. Le nombre de compositions de Francesco Morlacchi est grand: plus de vingt Opéras, principalement comiques, dix grandes messes avec orchestre, un requiem du roi de Saxe (1827), un oratorio de la Passion, les oratorios Isacco et La viorte d’Abèle, également un grand nombre de pièces sacrées de toutes sortes, de cantates, de chansons; de même les sonates d’orgue, etc.