Honoré François Marie Langlé
né en 1741 à Monaco, décédé le 20 septembre 1807 à Villiers le Bel (près de Paris), a étudié avec Cafaro au Conservatorio della Pietà de Naples. Directeur musical à Gênes pendant un certain temps, il se rendit en 1768 à Paris, où la production d’une importante œuvre vocale lui valut un nom. En 1784, il devint professeur de chant à l’École royale de chant et de déclamation (jusqu’à sa suppression en 1791). Lors de la création du Conservatoire en 1794, il fut nommé bibliothécaire et professeur d’harmonie, mais lorsque, en 1802, le corps enseignant fut réduit, il perdit ce dernier poste mais conserva le premier.
Les compositions de Honoré François Marie Langlé n’ont aucune importance (plusieurs Opéras, cantates, etc.), mais ses travaux théoriques ont de la valeur: “Traite d’harmonie et de modulation” (1797; établissement des accords par tierces);
“Traite de la basse sous le chant” (1798);
“Nouvelle méthode pour les traités” (1801);
“Traite de la fugue” (1805).
Langsam
(allemand), lent; langsamer, plus lent.
Languendo, Languente
(Ital.), De manière plaintive.
Languette
(Fr.),
(1) La langue d’un cric de clavecin.
(2) La langue d’un roseau dans l’orgue.
(3) La tige des clés d’instruments à vent.
Nicholas Laniere
né vers 1590 à Londres, y mourut entre 1665 et 1670. Il était le fils d’un musicien italien qui avait émigré vingt ans auparavant. Nicholas Laniere était un homme aux multiples talents: compositeur, chanteur, peintre, graveur. Il faut lui attribuer le mérite d’avoir introduit le Stilo rappresentativo en Angleterre, dont il s’est servi dans ses “Masques” (c’est-à-dire de petites pièces de théâtre à action allégorique). Nicholas Laniere devint, en 1626, directeur musical de la cour du roi Charles Ier, poste qu’il perdit pendant la Révolution, mais qui, après la mort de Cromwell, le recouvra de Charles II. Parmi ses compositions, des pièces écrites pour des occasions spéciales (hymne funéraire de Charles Ier, chansons du Nouvel An, etc.) ont été conservées, ainsi que certaines chansons des collections:
“Airs and Dialogues” (1653, 1659);
“Le compagnon de musique” (1667);
“Le trésor de la musique” (1669);
“Choice Airs and Songs” (quatrième livre, 1685).
Joseph Franz Karl Lanner
compositeur de danse de renom, né le 12 avril 1801 à Oberdobling (près de Vienne), décédé le 14 avril 1843; il a appris le jeu de violon et la composition par lui-même, a commencé sa carrière en tant que violoniste de premier plan dans un parti de quatuor amateur (avec Joh. Strauss en tant que violoniste), pour lequel il a arrangé des pot-pourris d’opératique et composé des danses; et à partir de ce début simple a été développé un orchestre complet. L’orchestre Lanner acquit rapidement une popularité extraordinaire et ses valses, galops et Landler, etc., étaient joués partout. Joseph Franz Karl Lanner a créé la valse viennoise (avant son époque (chez Beethoven, dementi et Schubert). La valse était une courte pièce de danse avec quelques répétitions et un trio) et lui donnait un caractère plus large, plus mélodieux. Strauss suivit ses traces, mais y introduisit un piquant et un raffinement instrumental – de nouveaux éléments que J. Strauss, jun., Fusionna de la manière la plus heureuse avec le premier. Outre Vienne, Joseph Franz Karl Lanner a donné des concerts uniquement dans les villes de province d’Autriche. (Cf. H. Sachs, “JL” (1889), également “Meister Strauss und seine Zeitgenossen” (roman comique de Oettinger) (1862).) – Son fils talentueux, August Joseph, né le 23 janvier 1834, le suivit bientôt la tombe, le 27 septembre 1855.
Michael J. A. Lans
né le 18 juillet 1845 à Haarlem, prêtre catholique; en 1869, professeur au collège de formation de prêtres de Voorhout, près de Leyde, depuis 1887, ecclésiastique de Schiedam. En 1876, il fonda le Gregorhisblad (journal de musique religieuse catholique) et en 1878, la Société grégorienne. Il a écrit un “Lehrbuch des (strengen) Kontrapunkts” (1889), et s’est composé lui-même des cantates, une messe, etc. Lapicida, Erasme, était un compositeur bien connu à son époque (XVIe siècle), car il semble souvent appelé brièvement Rasmo, ou simplement désigné par ses initiales, EL De sa vie on ne sait absolument rien; son nom est évidemment latinisé (“tailleur de pierre”).
On trouve ses compositions dans “Motettiborn” (1503) de Petrucci, dans “Frottole” du livre VIII. (1507), livre IV. des motets à 4 (1507). et dans le livre II. des Lamentations (1506), également dans “Auszug guter alter und neuer deutscher Liedlein” (1539) de Petrejus, dans “Symphonias jucundas” (1538) de G. Rhaw, etc.
Joseph Laporte
Père jésuite, ensuite Abbé, né en 1713 à Béfort, décédé le 19 décembre 1779 à Paris. Il a écrit: “Anecdotes dramatiques” (1775, quatre volumes; énumération de toutes sortes de pièces de théâtre); “Dictionnaire dramatique” (1776, trois vols); et “Almanach des spectacles de Paris, ou Calendrier historique de l’Opéra, des comédies françaises et italiennes et des foires” (1750-94, 1799-1800, 1804, quarante-huit volumes; repris par Duchesne et autres).
Larga
(Lat.) Est un nom utilisé par les écrivains de la musique mensuelle des XIVe et XVe siècles pour une valeur de note qui n’atteint jamais l’importance pratique; il était supérieur à celui de la Maxima, dont le signe différait par le fait que plusieurs caudæ (coups) avaient été ajoutées au corps des billets.