Paul Lacombe
compositeur, né le 11 juillet 1837 à Carcassonne, où il fut formé par un ancien élève du Conservatoire de Paris (Teysseyre), se fit un nom spécialement comme auteur de musique de chambre (deux sonates pour violon, un trio, pièces pour piano). une ouverture symphonique, trois symphonies (la première de B? et le troisième récompensées d’un prix), un divertissement pour piano et orchestre (un prix), une sérénade pour orchestre, “Scène au camp” “Suite pastorale” ( idem), sérénade pour flûte, hautbois et cordes, suite pour piano et orchestre, etc., une messe, un requiem, ainsi que des chants (au total soixante-deux œuvres publiées, dont de nombreux manuscrits), reçoit en 1889 le Prix Chartier (pour les bons services qu’il a rendus à la musique de chambre).
Paul Jean Jacques Lacome (d’Estalenx)
compositeur né le 4 mars 1838, Houga (Gers), formé dans sa ville natale, se rendit à Paris lorsqu’un son opérette lui a valu un prix offert par les Bouffes-Parisiens (mais qui n’a pas été produit en raison d’un changement de direction); y vivait en tant que compositeur et critique musical. Outre un certain nombre d’opérettes et de farces (Saynètes), il s’est fait connaître par des compositions pour instruments à vent, un trio pour piano, des valses, etc., pour piano, chansons, psaumes à une et plusieurs voix, avec orgue ou piano.
Lacrimosa
mot initial de la huitième strophe de la séquence de la masse pour les morts (voir Requiem); D’où, dans un Requiem à grande échelle, le nom d’une section spéciale (et, en règle générale, douce et lugubre) de l’œuvre.
Lacrimoso
(Ital.), Larmoyant, triste.
Friedrich Ladegast
né le 30 août 1818 à Hochhermsdorf (près de Geringsvvalde), important facteur d’orgues, était le fils d’un ébéniste; il travailla sous les ordres de son frère Christlieb (né le 3 décembre 1813), qui possédait alors une fabrique d’organes à Geringswalde, puis dans plusieurs autres endroits, et qui débuta pour son propre compte à Weissenfels en 1846. L’un de ses plus anciens Les travaux furent la rénovation du grand orgue de la cathédrale de Mersebourg (1855), qui rendit bientôt son nom célèbre. Il a également construit l’orgue de la “Nikolaikirche” à Leipzig (1859-1862; quatre manuels et quatre-vingt-cinq arrêts).
Ignaz Anton Franz Xaver Ladurner
né le 11 août 11766 à Aldein (Tyrol), décédé le 4 mars 1839, Massy, fils d’organiste; il a été élevé dans un monastère bénédictin et a occupé le poste d’organiste pendant un certain temps après la mort de son père jusqu’à ce qu’un frère plus jeune prenne sa place. Il poursuivit ensuite sa formation à Bruxelles et fit la connaissance d’une comtesse Hainhausen, qu’il accompagna dans son domaine à Bar-le-Duc. En 1788, il se rendit à Paris, où il était hautement estimé comme pianiste et professeur (Auber était son élève). En 1836, il se retira dans une villa de Massy. Ignaz Anton Franz Xaver Ladurner publié: douze sonates pour piano, une sonate pour quatre mains, neuf sonates pour violon, divertissements, variations, etc. il a également produit deux Opéras à l’Opéra Comique.
Juste Adrien Lenoir de Lafage
éminent écrivain sur la musique, né le 28 mars 1801 à Paris, décédé le 8 mars 1862 à l’asile Lunatic de Charenton, près de Paris. Il a étudié avec Perne et Choron, a d’abord été professeur de chant, puis, avec l’aide d’une bourse du gouvernement, est allé en Italie (1828-29), a étudié sous la direction de Baini le style fugal des anciens maîtres et à son retour nommé maître de chapelle de l’église Saint-Étienne du Mont à Paris. Il se rendit encore en Italie en 1833 et commença comme écrivain sur musique en complétant le “Manuel complet de musique vocale et instrumentale”, esquissé par son ancien professeur Choron, décédé en 1834 (1836-1838; six vols., En trois). les pièces). Pour approfondir ses recherches, Juste Adrien Lenoir de Lafage fit des voyages en Italie, en Allemagne, en Espagne et en Angleterre, et était tellement surchargé de travail que son intellect devint désordonné. Ses œuvres principales, en plus du “Manuel”, sont “Semeiologie musicale” (1837, traité élémentaire basé sur les principes de Choron: dans l’édition de 1837, il porte le titre “Principes élémentaires de musique”); “De la chanson considérée sous le rapport musical” (1840); “Histoire générale de la musique et de la danse (1844, deux vols.);” Miscellanees musicales “(1844; notices biographiques de Haydn, Tritto, Bellini, etc.); notices biographiques de Stanislao Mattel (1839), Zingarelli (sans rapports sur les orgues construits par Cavaille-CoU pour Saint-Denis (1845) et Saint-Eustache (1845), “Choron (1844), Bocquillon-Wilhem (1844), Baini (1844), Donizetti, etc.”; Quinze visites musicales à l’exposition universelle de 1855; “” Extraits du catalogue critique et raisonné d’une petite bibliothèque musicale; “” Essais de diphterographie musicale; “” De l’unité tonique et de la fixation d’un diapason universel (1859); “Compendium musicale des presbytères presbytériens de Nicolai Capuani.” Dans ses dernières années, il s’employa, par inclination, à réformer le chant grégorien: “De la reproduction des livres de plaine-chant restent” (1853); “Lettre écrite à l’occasion d’une mémoire pour servir à la restauration du chant reste en France par l’abbé Céleste Alix” (1853); “Cours complet de plain chant” (1855-1856, deux vols.); “Nouvelle traite de plain chant (1859);” Il reste un prix à M. l’abbé Tesson dans la question des nouveaux livres de chant; “” Routine pour accompagner le plainchant “. En 1859, Juste Adrien Lenoir de Lafage fonda un journal, Le Plain-Chant. Les compositions de Juste Adrien Lenoir de Lafage, en plus de quelques variations, fantasias, duos pour flûte et chansons, consistent en des œuvres sacrées comportant pour la plupart des titres latins, à la manière du xvie siècle: “Adriani de Lafage motetorum hber I.” (1832-1835; deuxième livre, 1837); “Psalmi vespertini quaternis Lafage 424 et ja voix sur le corps” (1837), etc. en harmonie sur le plain-chant “(1832-35).