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Carlo Gervasoni
né le 4 novembre 1762 à Milan, décédé là le 4 juin 1819; Pendant de nombreuses années, il a été directeur musical de l’église de Borgo Taro, membre de l’Académie italienne des sciences et des arts. Il publia les ouvrages théoriques “Scuola della musica” (Méthode générale de musique, 1800), “Corteggio musicale” (lettres concernant l’ancien travail, 1804), “Nuova teoria di musica ricercata dall ‘odierna pratica” (1812).

Georg Gottfried Gervinus
célèbre écrivain et historien, né le 20 mai 1805 à Darmstadt, décédé le 18 mars 1871 en tant que professeur à Heidelberg. Il était un fervent admirateur de Haendel et aida matériellement à la construction du mémorial de Haendel à Halle et à la création de la société Handel à Leipzig. De son enthousiasme pour les grands maîtres est né l’oeuvre “Handel und Shakespeare. Zur Asthetik der Tonkunst” (1868). Sa veuve, Victoria, a publié une sélection de chansons d’opéras et d’oratorios de Haendel, intitulée “Naturgemasse Ausbildungin Gesang u. Klavierspiel” (1892).

Ges
(allemand), SOL bémol; accord majeur de SOL bémol = SOL bémol, SI bémol, RÉ bémol; accord mineur de SOL bémol = SOL bémol, SI double bémol, RÉ bémol; la clé SOL bémol majeure avec signature de six bémols; la clé de SOL bémol mineure porte la signature de cinq bémols et de deux doubles bémols. (Voir, clé.)

Gesangbuch
(allemand), un livre de chansons, un livre de cantiques.

Gesangsgruppe
(allemand), deuxième sujet d’un premier mouvement sonate.

Gesangverein
(allemand), une société chorale.

Geschlecht
(allemand), genre.

Geschleift
(allemand), brouillé.

Gesellschaft für Musikforschung
(Société pour l’investigation de la musique), fondée à Berlin en 1868 par Franz Commer (président) et Rob. Eitner (secrétaire). Il a particulièrement mérité des recherches sur la musique des XVe au XVIIe siècles. L’organe de la société, le Monatsheftefur Musikgeschiehte (édité par Rob. Eitner et fondé en 1868), disposa dans le bon ordre une masse de documents biographiques, qui s’avérèrent d’une grande utilité dans la compilation de ce dictionnaire. Le “Publikation alterer praktischer und theoretischer Musikwerke”, également édité par Eitner, a publié de nouvelles éditions de: Joh. Otts ‘115 Lieder de 1544; “Musica getutscht” de Virdung (1511); “Syntagma musicum” de Pretorius, deux vols. (1519); “Lustgarten” de H. L. Hassler (1601); “Liederbuch” d’Oglin de 1512; des chansons choisies de Heinrich Finck et Hermann Finck; Joh. Le “Wittenbergisch Gesangbuch” de Walter (1524); compositions sélectionnées de Josquin de Pres; une série d’anciens opéras (Euridice de Caccini, Dafne de Gagliano, Orfeo de Monteverde, Giasone de Cavalli, Dori de Cesti, Armide de Lully et Rosaura de Scarlatti). Les Monatshefte ont donné des traductions de “Micrologus” de Guido, de “Musica Enchiriadis” de Huebald, etc., et de réimpressions de “Spiegel der Orgelmacher undOrganisten” d’Arnold Schlick (1511) et de “Orgel-undLauten tabulatur” (1512), Staden’s (1644), “Syntagma musicum” de Praetorius, deux vols. (1618), etc.

Gesius
(vraiment Goss), Bartholomaus, né vers 1555, Miincheberg, près de Francfort-sur-Oder (son père décédé en 1557); il étudia la théologie et, de 1595 à 1613 environ (année de son décès), il fut chantre à Francfort-sur-Oder. (cy. Monatsh. M.-G., XVI., 105). Gesius était un compositeur et théoricien estimé. Il a publié: “La Passion de Saint Jean”, a 2-5 (1588); “Teutsche geistliche Lieder” (a 4, 1594); “Hymni 5 vocum” (1595); “Hymni scholastici” (1597, 2e éd. Augmenté comme “Melodiae scholastica2,” 1609); “Psalmus C.” (1603); “Enchiridium etlicher deutscher und lateinischer Gesengen”, etc. (a 4, 1603); 108th Psaume a 10 (1606); 90ème psaume, un 5 (1607); “Melodias 5 voc.” (1598); “Psalmodia choralis” (1600); “Geistliche deutsche Lieder Dr. Lutheri und andrer frommer Christen” (a 4, 1601 (1607, 1608, 1616); deux parties (en deux volumes) 1605); “Hymni patrum cum cantu” (1603); “Christliche Musica” (chants de supplication, 1605); “Christliche Choral- und Figuralgesange” (1611); “Cantiones ecclesiasticse” (deux parties, 1613); “Cantiones nuptiales 5, 6, 7 et plurium vocum” (1614); “Motettse latino-germanicas” (1615); “Fasciculus etlicher deutscher und lateinischer Motetten auf Hochzeiten und ^ Ehrentage” (a 4-8, 1616); “Missje 5, 6, et I plurium vocum” (1621); “Vierstimmiges Handbiichlein” (1621); “Teutsche und lateinische Hochzeitsgesange” (un 5-8, et plus encore, 1624). Son résumé théorique, jadis largement connu, porte le titre “Synopsis musicse practicae” (1609 (1615, 1618)).

Don Carlo Gesualdo
prince de Venosa, l’un des musiciens les plus intelligents de l’époque du “Nuove musiche”, de l’époque des peines du travail qui ont précédé la naissance de la musique moderne. C’était un homme supérieur aux théories de son siècle sur les queues de cochon, et il évoluait dans une riche sphère d’harmonie dont l’âge précédent n’avait aucun pressentiment. Cela n’avait pas sa place dans les modes de l’Église alors en vigueur, ni même dans la tonalité majeure et mineure de la période suivante; c’est seulement dans la tonalité libre moderne qu’il peut trouver sa pleine expression. Gesualdo appartient aux soi-disant “chromatistes” (cf. Rore, Banchieri, Vincentino) et est parvenu à ses nouvelles idées par le biais de l’Antiquité; car il souhaitait faire revivre les genres chromatique et enharmonique des Grecs. Ses compositions qui ont été conservées sont six livres de madrigaux a 5, dont cinq livres  ont été publiés en parties en 1585, mais tous les six, en 1613, de Simon Molinara.