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Epicède
Epicedio (Ital.), Epicedium (Lat.), Une épicede – c’est-à-dire un chant funèbre, une élégie.

Epigonos
(Gr.), né après. Les fils des chefs qui sont tombés dans la première guerre contre Thèbes ont été appelés épigonoïs, après-nés. L’expression n’est pas rarement appliquée aux compositeurs qui n’ouvrent pas de nouveaux chemins, mais suivent les traces de leurs prédécesseurs.

Epilogue
(Gr.), Un concludins; mot postlude.

Epinette
(Fr.), très petit piano épinette.

Epinicion
(Gr.), Une chanson de victoire.

Epiodion
(Gr.), Un enterrement.

Épisode
(Gr.),
(1) terme utilisé dans la tragédie antique pour désigner le retour des joueurs après la montée du choeur (les Pavidos); donc semblable au mot Intermezzo.
(2) Pièce accessoire fortuite d’une composition. Epistrophe (Gr.), Un retour au premier thème.

Epithalamion
(Gr.), Une chanson nuptiale.

Epode
(Voir Strophe.)

Julius Epstein
né le 14 août 1832 à Agram, a étudié avec A. Joh. Rufinatscha et A. Halm à Vienne se sont consacrés au pianoforte. Depuis 1867, il est professeur au Conservatorium.
Ses deux filles, Rudolfine Epstein et Eugenie Epstein, depuis 1876, ont acquis une renommée favorable – celle de violoncelliste, autre comme violoniste.

Égalisation des registres de la voix
(Voir Registre.)

Voix égales
Equal Voices. (Voir, Voces Æquales.)

Sébastien Erard
célèbre pianofortemaker, né le 5 avril 1752 à Strassburg, décédé le 5 août 1383 dans son château près de Passy. Originaire d’une famille allemande (Erhard), ébéniste, Erard se plaça sous un fabricant de clavecin, mais sut bientôt en savoir plus que son mandant et fut donc renvoyé. Un travail astucieux attira toutefois le jeune homme de la mention de son nouvel employeur: son clavecin nucanique créa un grande sensation. C’était un instrument compliqué, dans lequel, entre autres choses, les cordes pouvaient être raccourcies de moitié (transposition dans l’octave supérieure); et cela a été accompli au moyen d’un pont travaillé par une pédale. À vingt ans, il avait déjà acquis une renommée considérable et une dame ayant un goût pour les beaux-arts – la duchesse de Villeroi – lui donna de la place dans son château pour la construction d’un atelier. Ici, Erard construit son premier pianoforte, le premier réellement fabriqué en France (voir cependant Silbermann, 5). C’est à peu près à cette époque que son frère, Jean Baptiste, vint à Paris et les deux frères fondèrent un établissement à eux, rue de Bourbon. Les établissements rivaux se plaignirent de lui parce qu’il n’appartenait pas à la Fanmakers ‘Guild, mais une action en justice fut réglée par le roi spécialement en faveur d’Erard, ce qui le fit parler de Paris. Les fabricants d’instruments ont placé des instruments sophistiqués, une mosaïque en nacre sur leurs instruments et, à cette époque, devaient appartenir à cette guilde. (Voir Guildes.) Il construisit ensuite le piano organisé (orgue-piano, un pianoforte combiné avec un petit orgue à deux manuels) et la harpe d / ourchette. Erard se rendit à Londres en 17S6, où il créa une succursale, déposa un brevet et faisait connaître ses nouveaux instruments. Dans iSir, il a construit la harpe à double action (d double mouvement), ce qui a permis de supprimer d’un seul coup tous les défauts de l’instrument. Le succès fut énorme et, en un an, il vendit des harpes à concurrence de 25 000 dollars. Mais en 1823, il dépassa toutes ses inventions antérieures par celle de l’action de répétition (double achat) pour le pianoforte. (Voir Échappement.) Son dernier travail a été la construction ingénieuse de l’Oi’gue Expvessif pour les Tuileries. Après la mort de Sebastian Erard, l’affaire est passée aux mains de son neveu, Pierre Erard (né en 1796, décédé le 18 août 1855). Ce dernier a publié “La harpe dans son état actuel amélioré par rapport à la harpe à pédale originale” (1821) et “Perfectionnements répartis dans le mécanisme du piano par l’Erard depuis l’origine de cet instrument jusqu’à l’exposition de 1834”. (1834). Erard Erler Il a été succédé par le neveu de sa veuve, Pierre Schaffer (décédé le 13 décembre 1878).

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France