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Friedrich Chrysander
né le 8 juillet 1826 à Lübtheen (Mecklembourg), mort le 3 septembre 1901 à Bergedorf. Il a étudié la philosophie à Rostock et il est diplômé. Après qu’il avait plusieurs fois changé son lieu de résidence, et a vécu pendant longtemps en Angleterre, il installe définitivement à Bergedorf, près de Hambourg. Il est l’un de nos écrivains les plus méritoires sur la musique. Sa biographie inachevée de Haendel (1858- 67, étendant à la première moitié du troisième volume) est un travail montrant la grande industrie, la connaissance historique, et un vive admiration pour le maître; mais la période la plus importante de la vie de Haendel, celle de ses grands oratorios, doit encore être écrite. Il est l’un des fondateurs de la Société Handel, et surveille l’édition monumentale Haendel, en 1863 et 1867 est apparu, sous son nom, deux “Jahrbücher für musikalische Wissenschaft,” avec de précieuses contributions de différents auteurs (entre autres choses le “Locheimer Liederbuch” et “Ars organisandi,” de Paumann édité par F. W. Arnold). De 1868 à 1871, et de nouveau à partir de 1875 jusqu’à ce qu’il a cessé d’exister (fin de 1882), il a édité l’Allgemeine Musikalische Zeihing, dans lequel sont apparus de nombreux articles intéressants de sa plume, entre autres un croquis de l’histoire de la musique-impression (1879), les enquêtes à l’égard de l’Opéra de Hambourg sous Reiser, Russer, etc. (1878-1879). Depuis le début de 1885, en conjonction avec Spitta et C. Adler, il a édité un “Viertelsjahrschrift für Musikwissenschaft.” Deux petits pamphlets, “über die Molltonart dans Volksgesangen” et “Über das Oratorium,” paru en 1853. Enfin, il a également publié “Klavierwerke” de Bach (1856) et “Denkmäler der Tonkunst,” oratorios de Carissimi, sonates de Corelli (Joachim), pièces de clavecin de Couperin (Brahms).

Chrysanthos von Madyton
archevêque de Durazzo (Dyrrhachium), en Albanie, anciennement professeur de chant d’église à Constantinople; un de ceux qui ces dernières années ont simplifié la notation liturgique de l’Église byzantine par la suppression de nombreux signes superflus. Ses deux œuvres sont, “Introduction à la théorie et la pratique de la musique d’église” (“Isagoge”, etc.), 1821, édité par Anastasios Thamyris, et “Grande Théorie de la musique” (“Theoretikon mega,” 1832).

Église Cantata
(Cantate da chiesa) est le nom donné à la grande cantate sacrée avec soli, choeur, orchestre et, contrairement à la cantate de chambre, avec accompagnement simple et quelques voix solistes; et aussi au che cantate profane de fête, d’un plan similaire, mais des contenus différents (pour le mariage et couronnement festivals, anniversaires, etc.). La forme de la Église Cantata a atteint son point le plus élevé du développement de J. S. Bach, (cf., Cantata.)

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France