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Guillaume Louis Wilhem
(Bocquillon, dit Wilhem), fit connaître la méthode de l’enseignement mutuel (enseignement mutuel) en musique, né le 18 décembre 1781 à Paris, y décéda le 26 avril 1842. Il était fils d’officier, et à l’âge précoce de 12 ans placé dans un régiment, mais est devenu un élève du Conservatoire (1801-3); il fut ensuite professeur de musique à l’école militaire de Saint-Cyr, en 1810 professeur de musique au lycée Napoléon (Collège Henri IV), et occupa ce dernier poste jusqu’à sa mort. En même temps, lorsque sa méthode – qu’il testa d’abord dans des cours privés – porta ses fruits, il s’engagea de plus en plus comme professeur de chant dans les écoles, et devint finalement directeur général de l’enseignement musical dans toutes les écoles de Paris, avec un salaire de 6 000 francs. Les Orphéons (q.v.) sont sa création. Guillaume Louis Wilhem a composé de nombreuses chansons pour une ou plusieurs voix, certaines sur des poèmes de Béranger, avec qui il entretenait des relations amicales. Il a publié un grand recueil de chansons cappeUa, “Orphéon” (1837-40, 5 vol.; Dans la dernière édition 10 vol.). Ses écrits pédagogiques sont: “Guide de la méthode élémentaire et analytique de musique et de chant” (1821-24) ; aussi comme “Methode elementaire analytique, etc.” (1835, et avec une autre variante, “Guide complet”, 1839); “Tableaux de lecture musicale et d’exécution vocale” (1827-1832); “Nouveaux tableaux de lecture musicale et de chant élémentaire” (1835), et “Manuel musical à l’utilisation des collèges, des institutions, etc., comprenant pour tonnes les modes d’enseignement le texte et la méthode de lecture musicale, etc.” (1836, 2 vol., Et fréquemment). Les notices biographiques de Guillaume Louis Wilhem ont été rédigées par Isouard (1842), E. Niboyet (1843) et Lafage (1844).

Comte Matwéi Júrjewitsch Wilhórski
né le 19 octobre 1787 à Wolhynia, décédé en 1863, un violoncelliste habile, élève de Bernhard Romberg, était directeur de la Société musicale impériale russe de Pétersbourg. Sa grande et importante bibliothèque Matwéi Júrjewitsch Wilhórski a légué au Conservatoire de Pétersbourg et son magnifique instrument Stradivarius à Carl Davidoff.
Son frère –
comte Michail Júrjewitsch Wilhórski,
né le 31 octobre 1788 à Wolhynia, décédé le 28 août 1856 à Moscou, était un compositeur de chansons doué.

Christian Friedrich Gottlieb Wilke
organiste et bien versé dans l’art de la facture d’orgue, né le 13 mars 1769 à Spandau, décédé le 31 juillet 1848 à Treuenbrietzen; en 1791, il est organiste à Spandau, en 1809 à Neuruppin, en 1820 directeur musical royal, en 1821 commissaire du gouvernement à la construction des orgues. Christian Friedrich Gottlieb Wilke a écrit “Beitrage zur Geschichte der neuern Orgelbaukunst” (1846); «Über Wichtigkeit und Unentbehrlichkeit der Orgelmixturen» (1839); «Leitfaden zum praktischen Gesangsunterricht» (1812); descriptions des nouveaux orgues de Perleberg (1831) et de Salzwedel (1839); de même une série, en partie très précieuse, d’articles techniques sur la construction des orgues, dans Allgemeine Musikalische Zeittcng et Cäcilia.

Adrian Willaert
(Vuigliart, Vigliar, Wigliardus, aussi simplement, Adriano), le célèbre professeur d’Andreas Gabrieli, Cipr. de Rore, Zarlino, etc., raison pour laquelle il est considéré comme le fondateur de l’école vénitienne, né vers 1480 ou 1490 à Bruges, ou (selon van der Straeten) à Roulers, décédé le 7 décembre 1562 à Venise. Il étudia sous Jean Mouton et Josquin Deprès, se rendit en 1516 à Rome, où, semble-t-il, il n’obtint aucun rendez-vous. Il vécut quelque temps à Ferrare, puis à la cour de Louis II. de Bohême et de Hongrie, et le 12 décembre 1527, fut nommé maestro de Saint-Marc, Venise, comme successeur de P. de Fossi. Lui-même a été remplacé par son élève Cipriano de Rore. L’invention frappante de Willaert, et qui a marqué son école du cachet de l’individualité, a été l’écriture pour deux chœurs; et à cela il fut poussé par les deux organes opposés l’un à l’autre à Saint-Marc. Ses oeuvres qui ont été conservées – sont: un livre de 5 messes à 4 (1533), 2 livres de motets à 4 (1539, 1545); un livre de motets à 6 (1542); 2 livres de motets à 4-7 (1561); “Canzone villanesche” à 4 (1545); madrigaux à 5 (1548); «Fantasie o ricercari… a 4 e 5 voci», par Adrian Willaert et de Rore (1549); vesper psalms à 4-8 “auctoribus Adriano Willaert et Jachetto” (de Berchem (qvl 1550, etc.); madrigals à 6 (par Verdelot et Adrian Willaert, 1561); hymns à 4 (1550); “Musica nova” ( 1559, contient des motets à 4-7 et des madrigaux); “Sacri e santi salmi che si cantano a vespro et compieta. A un chore et à 4 voci” (1571). Des pièces détachées se trouvent dans Girol. “Musica à 3 voci “(1556), dans” Motetti della corona “de Petrucci (1519), dans” Thesaurus “de Montan-Neuber et dans d’autres recueils italiens, allemands et français de l’époque. Adrian Willaert a également publié 22 madrigaux de Verdelot en tablature de luth (1536). (Cf. d’ailleurs la monographie d’Eitner sur Adrian Willaert dans le Monatsh. für Mus.-Gesch., 1887, 6 etc.)