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Johanna Wagner
(Jachmann-Wagner), Nièce de Richard Wagner, fille d’Albert Wagner (b. 1799, Leipzig, chanteuse d’opéra à Hanovre, Würzburg, Bernburg, etc., pendant quelque temps Opéra “Regisseur” à Berlin, décédé le 31 octobre 1874), important chanteur de théâtre et tragédienne, née le 13 octobre 1828 dans un village près de Hanovre, décédée le 16 octobre 1894 à Würzburg; elle est apparue sur la scène comme un enfant à Wärzburg et Bernburg, a été engagée à Dresde en 1844 (elle a créé le rôle d’Elizabeth), et, 1846-1848, a été envoyée par l’intendant du théâtre de Dresde à Paris pour étudier sous Viardot- Garcia. Elle fut fiancée à Hambourg en 1849 et à Berlin en 1850, où jusqu’en 1862 elle fut l’un des principaux ornements du Hofoper (1853, chanteuse de chambre). En 1859, elle épousa le conseiller de district Jachmann. Après 1862, Johanna Wagner est apparu pendant plusieurs années en tant qu’actrice, puis s’est retiré de la scène. Elle, cependant, a participé à la symphonie chorale en 1872, et a été l’un des Valkyrie et le principal Norn à Bayreuth en 1876. De 1882-84, elle a été engagée comme professeur de chant dramatique à l’École de musique de Munich, et dans son les dernières années ont donné des cours particuliers de chant à Munich.

Gerrit Anthonie Alexandre Wagner
né le 8 mars 1862 à Amsterdam, élève de H. Fr. R. Brandts-Baus, puis de l’École de musique d’Anvers, chef d’orchestre du “Antwerpsch Mannenkoor” et du Liedertafel allemand. Il composa la paraphrase “Babylonische Gevangenis” du Psaume 136, pour soli, chœur et orchestre; “Lentezang” pour chœur et orchestre, etc. Mort en 1892.

Wagner-Verein
(Voir Sociétés, 3.)

Matthias Waissel
(Waissehus), luthiste à Francfort-sur-l’Oder, né à Bartenstein, Prusse. Il publie un ouvrage en tablature de luth: “Tabulatura continens cantiones 4, 5 et 6 vocum testudini aptatas ut sunt prasambula, phantasiae, cantiones germanicas, italicae, gallicae et latinas, Passaraesias, Gagliardas et Choreas” (1573). Une seconde, “Tabulatura oder Lautenbuch, allerley Künstlicher Praambula, ausserlesener teutscher und polnischer Tantze, Passamezen,” etc. (1592), est en fait une deuxième édition de ce qui précède.

Waits
(1) Une sorte de shawm.—
(2) Joueurs sur cet instrument. —
(3) Gardiens musicaux. –
(4) Musiciens se produisant la nuit en plein air. – On dit que le mot n’a pas de singulier. Une de ses anciennes orthographes est wayghtes.

Eberhard Friedrich Walcker
né le 3 juillet 1794 à Kannstatt, décédé le 4 octobre 1872 à Ludwigsburg, il était l’un des fabricants d’orgue les plus doués et les plus productifs de notre siècle, un élève de son père, qui était lui-même un orgue habile – constructeur à Kannstatt. Eberhard Friedrich Walcker commença ses affaires en 1820 à Ludwigsburg, et par des améliorations de toutes sortes et certaines inventions de grande importance, il se distingua si bien que sa maison acquit une renommée mondiale. C’est surtout l’invention de la “Kegellade” (boîte à cônes) qui a attiré une attention extraordinaire (1842), et a conduit à une révolution profonde dans la construction des coffres à vent (q.v.); pour les facteurs d’orgues adoptèrent le schéma de Eberhard Friedrich Walcker en nombre toujours croissant et ne construisirent plus de «Schleifiaden» (coffres coulissants). –
Les cinq fils de Eberhard Friedrich Walcker: –
Heinrich Walcker (né le 10 octobre 1828),
Friedrich Walcker (né le 17 septembre 1829),
Karl Walcker (né le 6 mars 1845),
Paul Walcker (né le 31 mai 1846) et
Eberhard Walcker (né le 8 avril 1850) se sont consacrés à l’art de la facture d’orgues; les deux aînés ont été pendant vingt ans associés dans l’entreprise de leur père; le troisième n’a rejoint qu’après la mort de ce dernier, et les deux autres sont désormais également des membres actifs. Parmi les nombreux orgues (jusqu’à 1880 déjà 384) de cette célèbre maison, les plus importants sont: celui de la cathédrale d’Ulm, avec 100 registres (1856); au Music Hall, Boston, 86 registres (1863); Paulskirche, Francfort, 74 registres (1833) : collégiale, Stuttgart, 74 registres (1839); Saint-Pierre, Pétersbourg, 65 registres (1840); Olaikirche, Reval, 65 registres (1842); Votivkirche, Vienne, 61 registres (1878); Petrikirche, Hambourg, 60 registres (1885); aussi, jusqu’à 1880, stilus plus, avec de 30 à 55 registres.