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Auguste Charles Léonard François Vianesi
né le 2 novembre 1837, Livourne, formé en Italie (Pacini et Döhler), se rend à Paris en 1857 avec des recommandations à Rossini. En 1859, il devint chef d’orchestre au Drury Lane Theatre, Londres, puis à New York, Moscou, Pétersbourg, et de nouveau à Londres, et plus tard, dans un grand nombre d’autres théâtres en Grande-Bretagne et sur le continent, également à Philadelphie jusqu’à 1887, lorsqu’il est élu maître de chapelle du Grand Opéra de Paris.

Michelle Pauline Viardot
chanteuse distinguée, fille et élève du célèbre Garcia, sœur de Malibran, née le 18 juillet 1821 à Paris. Enfant, elle a accompagné ses parents dans leur tournée à travers l’Amérique; au Mexique, elle reçut des cours de piano de l’organiste Marcos Vega, puis, à Paris, devint l’élève de Meysenberg et Liszt, étudiant également la composition avec ce dernier. En 1837, elle a fait ses débuts à un concert donné par son beau-frère, de Beriot, à Bruxelles, a obtenu un énorme succès par son chant et a commencé peu après sa première tournée de concerts à travers l’Allemagne, visitant également Paris. En 1839, elle fit sa première apparition sur la scène (de Londres) dans le rôle de Desdemona; sa réputation se répandit rapidement et le directeur, Viardot, du théâtre italien de Paris, se rendit volontairement à Londres pour l’entendre, l’engagea, devint son mari en 1841, abandonna la direction de l’Opéra et organisa de longues tournées pour sa femme. dans toute l’Europe (il mourut le 5 mai 1883). En 1849, Mme. Michelle Pauline Viardot a été engagé au Grand Opéra de Paris pour créer le rôle de Fides dans Meyerbeer Prophète. Après une tournée de concerts et des apparitions sur différentes scènes, elle crée le rôle de Sappho dans l’Opéra de Gounod de ce nom et joue Orphée à la renaissance de l’Opéra de Gluck (joué 150 fois dans des maisons bondées) au Théâtre Lyrique en 1859. Peu de temps après, elle s’est retiré de la scène, et est allé à Baden-Baden, et depuis 1871 a vécu à Paris et Bougival. Mme. Michelle Pauline Viardot est profondément musicale à la fois par nature et par formation, et est connue comme la compositrice de chansons et de plusieurs opérettes (Le dernier sorcier, L’Ogre, Trap de femmes, joué chez elle à Baden-Baden). Elle a également arrangé 6 des Mazurkas de Chopin pour voix et publié un recueil de chansons classiques avec accompagnement de piano, etc.
Sa fille Louise Heritte-Viardot, née le 14 décembre 1841 à Paris, a été pendant plusieurs années (jusqu’en 1886) professeur de chant au Hoch Conservatorium de Francfort. Elle a composé un Opéra, Lindoro (Weimar, 1879), une cantate. Das Bacclmsfest (Stockholm, 1880), un quatuor de piano, un terzet, des chansons, etc.
Deux autres filles, Mme. Chamerot-Viardot et Marianne Viardot, sont d’excellents chanteurs de concert, et
un fils, Paul Viardot (élève de Leonard), est un violoniste doué.

Vibration
Les vibrations sont des mouvements périodiques réguliers comme ceux du pendule d’une horloge; mais surtout des mouvements périodiques rapides des corps élastiques, qui donnent naissance à des changements rapides correspondants dans la densité de l’air environnant, et deviennent perceptibles comme des tons. Ainsi, les vibrations des cordes met d’abord en vibration moléculaire la table d’harmonie sur laquelle elles sont tendues, et celle-ci, sur toute sa surface, communique à l’air les divers mouvements de chocs. (Pour d’autres types de production de sons, voir Instruments à vent.) Chaque maximum d’écart d’un état d’équilibre dans une direction positive (c’est-à-dire dans la direction dans laquelle la puissance d’excitation de ton fonctionne) est un tel choc de mouvement, et c’est rapidement transmis par l’air (sre acoustique), en ce qu’il produit une onde de condensation. Le retour du corps vibrant et la déviation vers le côté négatif produisent des changements correspondants de la densité de l’air (rétablissement de l’équilibre et vague de raréfaction). La force du ton dépend de l’étendue de la déviation (amplitude); sa hauteur, sur la rapidité avec laquelle les déviations se succèdent. La hauteur peut être déterminée par le nombre de vibrations dans un temps donné (une seconde), ou par la longueur des ondes sonores; mais comme la rapidité avec laquelle les sons sont transmis dépend de la température, la première méthode est la plus exacte et la seule employée à des fins scientifiques. Concernant le mode de comptage des vibrations, voir Siren. Les nombres de vibrations de deux sons sont toujours inversés par rapport à la longueur de leurs ondes sonores, c’est-à-dire qu’un son qui a une onde sonore deux fois plus longue que celle d’un autre son, a, par rapport au même, la moitié du nombre de vibrations. En effet, plus le rapport, exprimé en chiffres, entre les nombres de vibrations ou les longueurs d’onde sonore est simple, plus il est facile de saisir leur relation musicale; la théorie mathématique des intervalles en elle-même est cependant insuffisante (cf. Euler). Concernant les rapports de vibration relatifs des tonalités, Cf. Intonation.

Vibrato
(Ital.). (voir, Tremolo.)