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Valve
(allemand “Ventil”), un appareil mécanique qui donne accès ou coupe le vent,
(1) Parmi les valves de l’orgue, il faut distinguer deux types: celles qui sont ouvertes et fermées par le vent de l’organe lui-même, et ceux qui, comme les pistons, sont mis au repos par la pression d’un ressort et déplacés par un mécanisme à levier. Les soupapes de pompe des soufflets sont des soupapes de l’ancien type, à savoir,
(i) la soupape d’aspiration du soufflet, dans la planche inférieure, facilement déplaçable, qui débouche dans le soufflet dès que ce dernier est soulevé, c’est-à-dire lorsque l’air qu’il contient est raréfié; cela permet au vent extérieur de pénétrer dans le soufflet, et lorsque celui-ci est assez relevé, de retomber sur la planche inférieure. Mais si le soufflet est laissé à lui-même, le poids de la planche supérieure comprime l’air dans le soufflet, et ouvre
(ii) Ihe joint-valves dans la direction des canaux, de sorte que la densité du vent est égalisée entre les soufflets et les canaux. D’autre part,
(iii) les soupapes de jeu (Spielventile), qui dans le coffre à glissière (Schleiflade) donnent accès au vent à une rainure sur laquelle se dressent plusieurs tuyaux; mais dans le coffre à ressorts (Springlade), d’autre part, un seul tuyau, ou les tuyaux d’un mélange, sont déplacés au moyen d’un mécanisme à levier, dont le dernier membre est une touche du clavier.
(2) Les soupapes (pistons: inventés par Clagget, 1790; de même Blühmel, 1813; Cf. TROMPETTE) des instruments à vent en laiton modernes (cor, trompette, cornet, également trombone) sont des dispositifs mécaniques qui prolongent leurs tubes de sondage (plus bas) la tonalité) en rétablissant la communication entre le tube principal et les canaux latéraux, de sorte qu’en utilisant le piston, le canal en question (comme dans les valves les plus utilisées actuellement) devienne une partie du tube de sondage, ou , inversement, des parties du tube sont exclues, comme dans les instruments astucieusement construits, à pistons indépenddants inventés par Ad. Sax, bien que jusqu’ici peu utilisé). Les vannes ordinaires sont des cylindres à deux types de passages fonctionnant en biais, dont l’un offre au vent un chemin plus long, l’autre un chemin plus court, selon que le bouton de la valve est enfoncé ou non. Un autre type de soupapes (Tonwechselmaschinen) sont les soi-disant machines à cylindres (Radlmaschinen, Hahnmaschinen), qui ne diffèrent du piston qu’en ce que le cylindre ne fait pas un mouvement vertical, mais un mouvement de rotation; mais cela exige un mécanisme compliqué. Dans les deux types de machines, un état de repos est rétabli par des ressorts situés dans le cylindre. Les vannes ont pour but de combler mécaniquement les lacunes de l’échelle naturelle des cuivres; cela depuis des siècles a été accompli dans les trombones en tirant; cela est possible dans une certaine mesure dans les cornes en s’arrêtant (voir, cor); et dans les cornes de clairon, il est occasionnellement effectué par des sondes et des touches (comme dans l’ancien Zinken). Les vannes ont mis un ton naturel: fin à tous ces moyens insuffisants. Les instruments à échelle étroite ont désormais toujours trois soupapes, dont la première abaisse d’un ton entier, une seconde d’un demi-ton, une troisième d’un ton et demi. En combinant deux ou les trois soupapes, un approfondissement supplémentaire jusqu’à une quatrième augmentée est possible (cependant, toutes les tonalités obtenues en utilisant plusieurs soupapes sont un peu trop élevées, un inconvénient qui est supprimé dans les soupapes sans combinaison de Sax, aux dépens , cependant, de technique, car Sax emploie six valves). Le tableau synoptique suivant montre le rôle des valves (le même pour le cor, la trompette et toutes les cornes de clairon (à l’exception des tubas)); et de lui le rôle de la quatrième valve des tubas (Bombardon, etc.) est facilement intelligible (il s’abaisse d’un quart entier, et avec les trois autres valves remplit complètement la distance entre le premier et le deuxième ton note bécarre.
Les notes en clé basse sont, selon une folle tradition, notées une octave plus bas que les sons réels.

Valve-
(Cor, Trompette, Cornet, Trombone). (Voir Cor, etc.)

Gilles van den Eeden
date de naissance inconnue, décédé le 29 juin 1782.
Il fut le professeur de Beethoven avant Neefe.

Edmond Vanderstraeten
(Van der Straeten, (Van, van der, etc.; Les noms des Pays-Bas avec ces préfixes, qui sont omis ici, doivent être recherchés sous le nom principal, e.g. Van Elewyck sous Elewyck), écrivain belge sur la musique, né le 3 décembre 1826 , Audenarde, décédé le 26 novembre 1895; il étudia la philosophie à Gand et s’établit à Bruxelles en 1857, où, à l’exception d’une résidence de plusieurs années à Dijon, il vécut et occupa un rendez-vous à la Bibliothèque royale. : “Coup d’œil sur la musique actuelle à Audenarde” (1851); “Avis sur Charles Félix de Hollandre “(1854); “Avis sur les carillons d’Audenarde” (1855 ); «Recherches sur la musique à Audenarde avant le XIXe siècle» (1856); “Examen des chants populaires des Flamands de France, publics par E. de Coussemaker” (1858); «Jacques de Goiiy» (1863); «J. F. J. Janssens» (1866); “La musique aux Pays-Bas” (8 vol., 1867-1888, ouvrage contenant un certain nombre de notices historiques importantes, exprimées cependant de manière très concise): “Le noordsche Balck du musée communal d’Ypres” (1868 ); «Wagner, Verslag aan den heer ministre van binnenlandsche Zaaken» (1871); “Le théâtre villageois en Flandre” (1er vol., 1874); “Les musiciens Beiges en Italie” (1875); “Societes dramatiques des environs d’Audenarde” (sans date); “Voltaire musicien” (1878); “La mélodie populaire dans l’Opéra Guillaume Tell de Rossini” (1879); “Lohengrin, instrumentation et philosophique” (1879); “Turin musical” (1880, mélanges); «Jaques de St. Luc» (1886); “La musique félicitation en 1454.” etc. (1888); “5 lettres intimes de Roland de Lassus” (1891); “Les billets des rois en Flandre; xylographie, musique, coutumes” (1892).