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Tympani
(Voir tambour.)

Tympanischiza
(Voir Trumscheit.)

John Tyndall
depuis 1853, professeur de physique à la Royal Institution, Londres, né le 21 août 1820. Son nom est mentionné ici en raison de son travail “Sound” (4e éd., 1884; allemand “Der Schall”, 2e éd. 1874), qui décrit d’une manière claire et simple les phénomènes relatifs à l’acoustique. Décédé le 4 décembre 1893.

Tyrolienne
(Tirolienne, Ländler), danse ronde moderne, de mouvement modéré, en mesure 3/4.

Ubaldus
(Ugbaldus, Uchubaldus). (Voir Hucbald.)

Christian Benjamin Uber
né le 20 septembre 1746 à Breslau, y est décédé 1812, sous le nom de «Oberamtsregierungs Advokat» et «Justizkommissar». Il aimait passionnément la musique, donnait chaque semaine dans sa maison des concerts amateurs, où étaient jouées des oeuvres d’orchestre et de chambre, même de petits opéras, etc. Une opérette Clarisse, écrite pour l’une de ces performances, est parue en version imprimée, ainsi que la musique d’une comédie, Der Volontär, la cantate Deukalion und Pyrrha, un divertimento pour piano, deux violons, flûte, cor français, alto, et basse; 9 divertissements pour piano, violon, 2 cors et basse; concertinos pour piano, flûte, alto, 2 cors et cor de basset; plusieurs sonates pour piano, une sérénade, un quintette, etc. Il a donné une solide formation musicale professionnelle à ses deux fils, à savoir. –
Friedrich Christian Hermann Uber
né le 22 avril 1781 à Breslau, décédé le 2 mars 1822 à Dresde, où il résidait depuis 1818 comme chantre et directeur musical de la Kreuzkirche. Il a étudié la jurisprudence à Halle, mais y a agi comme député de Türk aux concerts d’abonnement, et y a fait jouer un concerto pour violon et une cantate de sa propre composition. Il se consacra bientôt entièrement à la musique, devint chambriste du prince Louis Ferdinand de Prusse, et après la mort de ce héros (1806) violoniste principal à Brunswick (1807), et maître de l’Opéra à Cassel (1808), où il écrivit également plusieurs opéras français (les Marins), un intermezzo, Der falsche Werber, musique de Moïse de Klingemann, Taucher de Schiller (mélodrame), etc.
En 1814, il devient capellmeister de théâtre à Mayence (opéra Der frohe Tag), en 1816, directeur de la compagnie de théâtre Seconda à Dresde, vécut alors quelque temps à Leipzig, et enfin à Dresde, où il fut nommé chantre de la Kreuzschule. Là, entre autres, il a écrit une cantate de Pâques et un oratorio de la Passion (Die letzten Worte des Erlösers). Les ouvertures de l’Ewiger Jude and the Marins, un concerto pour violon et des chansons allemandes et françaises sont parues imprimées.
Alexander Uber
né en 1783 à Breslau, est décédé en 1824 comme capellmeister de Prince v. Schönaich-Karolath. Il était un excellent violoncelliste et a publié: un concerto pour violoncelle, des variations pour violoncelle à cordes ou orchestre complet, des caprices, etc. pour violoncelle, un septuor pour clarinette, cor, violon, deux altos, et deux ‘colli, variations pour vent instruments, chansons, etc.

Antonio Uberti
(Hubert), nommé Porporino du nom de son professeur Porpora, excellent chanteur de scène, né en 1697 à Vérone, de parents allemands, est décédé le 20 janvier 1783 comme chanteur de chambre royal à Berlin.

Don Marco Uccellini
capellmeister ducal à Modène, a publié entre 1639-49 une série (Op.1-5) de musique de chambre, à savoir: Sonate, Sinfonie, Concerti, Arie et Canzone, un 1-4 pour cordes, et continuer (Op. 5, que Fétis ne connaissait pas, à la bibliothèque de Breslau). Il fit aussi jouer un Opéra à Florence, 1673, et un autre à Naples, 1677; un troisième n’a pas été produit. und doit avoir été un violoniste distingué, car il a déjà écrit jusqu’à la sixième position.

Delphine Ugalde
née Beaucé, célèbre chanteuse d’opéra français, née le 3 décembre 1829 à Paris, chante d’abord à l’Opéra National, de 1848 à 1848 à l’Opéra Comique, puis au Théâtre Lyrique. En 1856, elle prend la direction des Bouffes-Parisiens et brille dans les opérettes d’Offenbach. Elle a composé un opéra. La Halte ail Moulin, et fut une formatrice réussie d’élèves (entre autres Marie Sass).

Vincenzo Ugolini
compositeur de l’école romaine, élève de Bernardino Nanini et professeur de Benevoli. En 1603, il devint maestro à Santa Maria Maggiore, Rome, 1609 à la cathédrale de Bénévent, en 1615 à l’église française de Saint-Louis, à Rome, et en 1620 à Saint-Pierre; il mourut en 1626. et fut l’un des plus dignes représentants du style de Palestrina. Il a publié deux livres de madrigaux à 8 (1614), deux livres de madrigaux à 5 (1615), quatre livres de motets avec continuo un 1-4 (1616-19), deux livres de psaumes à 8 (1620), deux livres de messes et motets à 8-12 (1622); et un livre de psaumes et motets a 12 (1624).

Blasio Ugolini
prêtre vénitien, a publié “Thesaurus antiquitatum sacrarum, complectens selectissima opuscula, in quibus veterum Hebraeorum mores, etc., illustrantur” (1744-69; 34 volumes in-folio, dont le 32e traite entièrement de la musique des Hébreux ; entre autres, il contient une traduction latine de 10 chapitres de la «Schilte Haggiborim», etc.