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accordage est, généralement, l’établissement de la hauteur, et, en fait,
(1) l’établissement de la hauteur absolue, c’est-à-dire le nombre de vibration d’une note, à partir duquel le reste sera accordé. (Cf. LA, Chamber Tone, Diapason normal.) –
(2) Détermination théorique des hauteurs relatives, ratios (intervalles) des notes entre elles; et ceci peut être accompli de deux manières:
(a) par une détermination mathématico-physique du ton comme une question de théorie abstraite; et à des fins pratiques
(b), par la substitution de quelques notes, donnant une prise sûre à l’intonation, à la place des innombrables notes pouvant être obtenues selon la définition théorique; c’est le tempérament (q.v.). –
(3) Le tempérament de douze degrés, dit tempérament égal, est celui qui est généralement utilisé dans la pratique pour les orgues et les pianos. Il ne peut pas être strictement effectué, mais, pratiquement, des résultats satisfaisants sont obtenus. On s’y réconcilie du fait qu’elle ne représente pas des valeurs exactes, mais seulement des valeurs approximatives; et que si un certain écart aggrave un intervalle, il en rend un autre meilleur. Le seul intervalle qui doit être absolument pure dans ce système est l’octave; le cinquième doit être une nuance plate, et dans l’octave une fois accentuée, la différence s’élève à environ une vibration, c’est-à-dire qu’elle donne un battement par seconde contre le cinquième de la consonance exacte, et rend chaque quart plus haut dans la même proportion; par ces moyens, un résultat assez exact est obtenu. C’est quelque part à propos du mode de procédure: tout d’abord, a’ est accordé après un diapason à la hauteur de chambre souhaitée (435 vibrations), puis, a et A plus bas, comme octaves exactes (sans battement). Si maintenant A est frappé, sa douzième (3e harmonique) e’ est entendue avec une netteté suffisante pour accorder à partir de cela les cordes du e’ de sorte qu’elles soient un temps plus bas.
Puis le e sous-octave est accordé, et, de la même manière, son douzième b’ supérieur; de plus, les sous-octaves b et B, et le douzième de ce dernier f’ dièse, l’octave inférieure de ce f dièse, et son douzième c” dièse. Maintenant les tiers peuvent être pris en considération; le c” dièse ainsi accordé doit être une troisième brillante et brillante, faisant contre la 17e (5e harmonique) d’un battement assez rapide (environ 15 par seconde).

Mais si les tiers doivent être des intervalles déterminants et non déterminés, il vaut mieux accorder une octave inférieure dans laquelle le nombre de temps qui en résulte est plus restreint et plus capable de des écrits qui traitent du T. des instruments à clavier méritent une mention spéciale:
Werkmeister (1691 et 1715),
Sinn (1717),
Sorge (1744, 1748, 1754, 1758),
Kirnberger (1760),
Marpurg (1776 et 1790),
Schröter (1747 et 1782),
Wiese (1791. 1792. 1793),
Türk (1806),
l’abbé Vogler (1807) et
Scheibler (1834, 1835 et 1838).
(voir, le biographies respectives.)
Le plus grand nombre des anciennes méthodes d’accord sont mélangées, inégalement tempérées, c’est-à-dire qu’elles préservent la pureté acoustique pendant un certain nombre d’intervalles, et par conséquent les autres souffrent d’autant plus; celles d’Euler, Kirnberger, Kepler, sont de tels (Cf. Tempérament.) –

(4) Ces dernières années on a tenté d’effectuer un accord sur une base mathématique exacte, ou si près d’elle qu’elle peut être considérée comme telle. Mais pour cela, un système de 53 degrés dans le registre d’une octave est nécessaire. (Cf. Temperament.)

Tuning-cône
(Stimmhorn), un instrument (creux) en forme de corne, avec lequel les bouches des tuyaux à petites lèvres sont élargies ou rétrécies par l’accordeur.

Diapason
un instrument bien connu (une fourche en acier) pour contrôler la hauteur absolue, inventé en 1711 par John Shore (mort en 1753 comme luthiste de la Chapelle Royale, Londres). Les notes d’un diapason ont des harmoniques très hautes (comme celles des cloches).