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Anna Thillon
(née, Hunt), éminente chanteuse anglaise, née à Londres en 1819, élève de Tadolini, Bordogni et Thillon, épousant le dernier à l’âge de 15 ans. Elle fait ses débuts en 1838 à Paris dans Lady Melvil de Grisar, chanté de 1840 à 1844 à l’Opéra Comique de Paris; 1844, etc., à Londres; de 1851 à 1854 en Amérique. En 1856, elle se retira de la scène pour cause de maladie. En 1867, elle a été entendue pour la dernière fois en public lors d’un festival Kuhe, Brighton.

Albert Freiherr von Thimus
né en 1806 à Cologne, est décédé le 6 novembre 1878 sous le nom de “Hofrat” de la cour d’appel. Il publie: «Die harmonikale Symbolik des Altertums» (1868-1876, 2 vol.), Un ouvrage qui présente beaucoup d’intérêt pour les partisans du dualisme harmonique.

Troisième
(Voir Tertia.)

Troisièmes tons
(Voir Quint-tones.)

Erneste Thoinan
pseudonyme d’un écrivain français sur la musique, de son vrai nom Antoine Ernest Roquet, né le 23 janvier 1827 à Nantes, décédé en mai 1894 à Paris; il est allé à Paris en 1844 comme apprenti chez un marchand, et est resté en affaires pendant de nombreuses années, mais en même temps a acquis une profonde connaissance de la musique, et a rassemblé une bibliothèque musicale, qui aurait surpassé celle de Fétis. (Cf. «Supplément» de Pougin, auquel Erneste Thoinan a contribué). Erneste Thoinan a écrit: “La musique à Paris en 1862” (1863); “Les origines de la chapelle-musique des souverains de France” (1864); “La déploration de Guillaume Crestin sur le trépas de Jean Ockeghem” (1864); “Maugars, celebre joueur de viole” (1865); «Antoine de Cousu et les singulières destinataires de son livre rarissime« la musique universelle »» (1866); “Curiosites musicales et autres trouvees dans les oeuvres de Michel Coyssard” (1866); “Un bisaieul de Molière; recherches sur les Mazuel, musiciens du XVI. Et XVII. Siecles” (1878); «Louis Constantin, roi des violons» (1878); “Notes bibliographiques sur la guerre musicale des Gluckistes et Piccinistes” (1878), une satire, “L’Opéra Les Troyens au Père Lachaise” (1863), etc.

Rudolf Thoma
né le 22 février 1829, Lehsewitz (près de Steinau -a.-O.); il a fréquenté le séminaire des professeurs de Bunzlau, puis l’Institut royal de musique d’église de Berlin. Il devient chantre de la Gnadenkirche, Hirschberg in Schlesien en 1857, et en 1862 de l’Elizabethkirche, Breslau, où il vit depuis comme chef d’une société portant son nom et comme directeur d’une école de musique. En 1870, il est nommé directeur musical royal. Rudolf Thoma a composé de la musique d’église, des oratorios (Moses et Johannes der Täufer), un opéra (Helgas Rosen, 1890), etc.