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Alexander Wheelock Thayer
écrivain américain, né le 22 octobre 1817 à South Natick (près de Boston); il a étudié à Cambridge (Mass.), a ensuite été assistant à la bibliothèque universitaire de là-bas, a conçu le plan d’écrire une biographie complète de Beethoven, et mène ce travail d’une manière distinguée. A cette fin, il se rendit en Allemagne de 1849-51, 1854-56 et 1858, etc., et trouva l’occasion de poursuivre ses études sans interruption lorsqu’il reçut un rendez-vous à l’ambassade américaine à Vienne en 1860. En 1865, il entreprit le poste de consul américain à Trieste, qu’il occupe toujours. Le fruit de ses travaux: «Ludwig van Beethovens Leben», n’est apparu jusqu’à présent que dans la traduction allemande de H. Deiters (1866, 1872, 1878, 3 vol.; Le 4e tome n’est pas encore paru); il était précédé de “Chronologisches Vorzeichnis der Werke L. van Beethovens” (1865); il a d’ailleurs écrit: “Ein kritischer Beitrag zur Beethoven-Litteratur” (1877). «^ – hs-s a fait de l’homme Beethoven l’objet de son étude, et en a dessiné un portrait vivant et fidèle, auquel aucune tentative antérieure ne s’est approchée. Le travail préliminaire d’O. Jahn pour une biographie projetée de Beethoven a été mis à son service. Il est mort le 15 juillet 1897 à Trieste.

Eugène Thayer
né en décembre 1838 à Mendon (Mass.), Décédé le 27 juin 1889 à Burlington; c’était un organiste distingué, également compositeur.

Johann Theile
le «père des contrapuntistes», comme l’appelaient ses contemporains, né le 29 juillet 1646 à Naumburg, y mourut le 24 juin 1724; il se rendit, à la fin de l’école, à Halle et, peu après, à Leipzig, se soutenant en enseignant la musique et en travaillant dans l’orchestre comme joueur de gambe. Il étudie encore quelque temps sous Heinrich Schütz à Weissenfels, puis s’installe comme professeur de musique à Stettin. En 1673, il devint maître de cérémonie du duc de Holstein à Gottorp; mais quand la cour fut démolie pendant les temps instables de la guerre, il se rendit à Hambourg, et y reçut la commission honorable d’écrire pour l’ouverture de l’Opéra de Hambourg en 1678 les vaudevilles Adam und Eva, oder der erschaffene, gefallene und wieder aufgerichtete Mensch et Orontes. En 1685, Johann Theile succéda à Rosenmiiller au poste de capellmeister de Brunswick à Wolfenbüttel, échangea peu de temps après ce poste contre un poste similaire à Merseburg et, après la mort du duc Christian II. oi Sachsen-Merseburg, s’est retiré dans sa ville natale. Parmi les élèves de Johann Theile, on compte Nik. Hasse. Ses œuvres qui ont été conservés sont: une Passion allemande (Lübeck, 1673), “Noviter inventum opus musicalis compositionis 4 et 5 vocum pro pleno choro” (20 messes dans le style of Palestrlna) et “Opus secundum, novæ sonatae rarissimas artis et suavitatis” (pièces instrumentales à 2-5 avec mouvements fugués en double contrepoint). Un oratorio de Noël de Johann Theile a été produit à Hambourg en 1681, mais pas imprimé.

développement thématique
dans des formes musicales de toute ampleur, est la section dans laquelle les principales pensées (thèmes) du mouvement (précédemment exposées) sont librement développées, c’est-à-dire que les motifs sont fixés de diverses manières et combinés de manière nouvelle. Surtout dans la forme sonate, la plus importante de toutes les formes instrumentales, le développement thématique suit immédiatement les doubles mesures (répétition des thèmes), et se place ainsi entre la première exposition des thèmes et leur apparition finale. Dans la fugue, le transport du thème (comme dux et vient) à travers toutes les parties est nommé un T mort, de sorte que dans la fugue on peut aussi parler d’un deuxième et d’un troisième D. Quoi qu’il en soit, le terme D. procède de la fugue , pour theD. de la sonate était autrefois souvent fuguée par son caractère (Cf. Forme.)

thème
est le nom donné à une pensée musicale, qui, si elle n’est pas complètement arrondie et achevée, est néanmoins développée au point de présenter une physionomie caractéristique. Le thème se distingue ainsi du Motive, qui n’est qu’un germe de formation thématique. Un vrai thème est déjà le résultat de la force structurelle d’un motif (Cf. Imitation), que ce dernier soit répété en mouvement similaire ou inversé ou qu’il ait reçu une contrepartie (Gegensatz). Même les thèmes de fugue les plus courts de Bach doivent être ainsi expliqués;
La fugue n’a jamais plus d’un thème; on peut dire que seules les doubles fugues, qui développent deux sujets séparément et ne les combinent qu’à la fin, ont deux thèmes; et en ce qu’ils ressemblent au mouvement sous forme de sonate. Le thème d’un ensemble de variations est déjà une pièce séparée complète en elle-même (chanson, air). Les thèmes d’un mouvement sonate sont également les produits d’une forme de motif amplifiée. Sur l’introduction de plusieurs thèmes en une seule pièce, le dessin porte une extension supplémentaire (cf. Riemann, «Katechismus der Kompositionslehre», première partie); la différence caractéristique de plusieurs thèmes est essentielle pour les confronter.

Xistus Theodericus
(Voir Dietrich.)

Theogerus von Metz, (Dietger)
sur le logo moine bénédictin à Hirschau, ensuite abbé à Saint-Georges (Forêt-Noire), enfin évêque de Metz. Il a écrit un traité musical imprimé dans Gerbert, “Script”. II.

Theorbo
(Ital. Tiorba, Tuorba), un instrument de basse appartenant à la famille des luth, dont une caractéristique était le double manche avec deux jeux de chevilles. Car, comme dans le cas du luth, toutes les cordes ne reposaient pas sur la touche, mais un grand nombre, comme des cordes de basse (drones), couraient à côté de celle-ci. Afin de produire des notes de ton plus bas et une plus grande plénitude de ton, ces cordes étaient beaucoup plus longues que celles placées de la même manière dans le luth, et avaient une cheville spéciale, qui se trouvait dans un prolongement de la queue du cou au-delà de la cheville- cas des cordes de la touche. (Cf. Chitarrone.)