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August Johann Sodermann
compositeur suédois, né le 17 juillet 1832 à Stockholm, décédé le 10 février 1876; élève du Conservatoire de Leipzig; de 1862 jusqu’à sa mort, il fut théâtre capellmeister à Stockholm. Le plus connu en Allemagne est son “Bröllop” (“Mariage”) pour quatre voix féminines, qui a été admirablement interprété par le quatuor suédois itinérant de dames. August Johann Sodermann a composé, entre autres, une musique d’ouverture et accessoire à “Jungfrau von Orleans, -” une opérette, une messe et de petites pièces vocales.

Sol
nom de solmisation de g. (Cf. Solmisation et mutation)

Marie Soldat
éminente violoniste, née le 25 mars 1864, Graz, élève de Pleiner et Pott là-bas, et de Joachim à Berlin, épousa (1889) le “Rechtskonzipient” Röger de Vienne (depuis Frau Soldat-Roger).

Solfa
(voir, Tonic Solfa Association.)

solfège
(ital. Solfeggio), exercices vocaux pour l’entraînement de l’oreille, exercices pour lire la musique. Il s’agit du cours préparatoire élémentaire pour tous les élèves du Conservatoire de Paris; un système, malheureusement, négligé dans de nombreuses autres institutions. Les exercices vocaux nommés solfège sont, en règle générale, chantés aux noms de notes, ut (do), re, mi, fa, sol, la, si, et sont donc également des exercices de vocalisation. (voir, vocalise)

Jean-Pierre Solié
(vraiment Soulier), chanteur et compositeur dramatique, né en 1755, Nîmes, décédé le 6 août 1812, Paris. D’abord ténor, il chante à Nîmes, puis à l’Opéra Comique de Paris, mais sans succès particulier, jusqu’à ce que sa voix se transforme en baryton sonore, sorte de voix inconnue jusque-là. à l’Opéra Comique. Les compositeurs ont écrit loli’S expressément pour lui, et il est devenu le héros de la journée. En 1790, il est également apparu comme un compositeur dramatique, et jusqu’en j811 a écrit 34 Opéras comiques, pour la plupart en un seul acte; mais tous ne réussirent pas. Les Opéras suivantes parurent:
Le Jockey,
Le secret,
Le chapitre second,
Le diable à quatre,
Mademoiselle de Guise –
Son fils Emile Solié
écrivit des pamphlets historiques sur les théâtres de l’Opéra de Paris.

Friedrich Solle
né en 1806, Zeulenroda (Thuringe), y est décédé les 5, 1 et 84 décembre, comme chantre. Parmi ses nombreuses compositions, il est apparu sous forme imprimée, entre autres, une méthode pour violon, qui a déjà traversé trois éditions.

solmisation
une méthode particulière pour transmettre une connaissance des intervalles et des échelles, et qui était en vigueur depuis des siècles; il est attribué à Guido d’Arezzo (vers 1030), et il est certain qu’il est déjà très en vogue vers l’année 1100. solmisation était évidemment étroitement lié à Musica ficta, qui a vu le jour à cette époque, à savoir l’utilisation de notes chromatiques, étrangères à l’échelle fondamentale; il révèle un pressentiment de l’essence la plus profonde de la modulation, c’est-à-dire par le passage à des échelles répondant à nos g et f, etc., qui ne sont rien d’autre que des échelles qui modifient le mode) de do majeur, à d’autres degrés. Les six notes, c d e f g a (Hexachordum naturale), ont reçu les noms ut, re. mi, fa, sol, la (des syllabes initiales d’un hymne à saint Jean: “Ut queant laxis Resonare fibris Mira gestorum Famuli tuorum Solve polluti Labii reatum Sancte Johannes”).
Ces mêmes syllabes pourraient également être utilisées à partir de f ou g, de sorte que f ou g devienne Ut; g ou a, Re, etc. Par conséquent, il s’ensuivait lorsque a était Mi, l’étape suivante (Mi, Fa) arrivait sur une note différente de la Mi de l’Hexachord commençant avec g comme Ut, c’est-à-dire la différence entre SI bémol et SI béccar (B rotunduin ou molle (bémol) et B quadratum ou durum (béccar) était clairement établie. (Cf. Accidentels.) A passant vers le haut à partir de a, que ce soit SI bémol ou SI béccar, nécessiterait une transition de l’Hexachordum naturale, soit vers celui commençant par f (avec B molle (bémol), d’où Hexachordum molle), soit vers celui commençant par g (avec B durum (SI béccar), d’où Hexachordum durum); dans le premier cas, le passage de g à a est apparu sous le nom de Sol-Mi; dans l’autre, sous le nom de Sol-Re. Le terme “solmisation” est dérivé du 5e de ceux-ci. de he.xa L’accord s’appelait une Mutation (q.v.). La soi-disant main guidonienne (q.v.) a été utilisée pour expliquer solmisation plus commodément. En Allemagne, la solmisation n’était jamais très en vogue; mais, d’autre part, en Italie et en France, les noms de solmisation ont entièrement supplanté les noms de lettres, surtout après que l’introduction d’une septième syllabe (Si) pour la note b béccar, qui en solmisation n’avait pas de nom, a supprimé mutation. (Cf. bobisation) En Italie et en France, les noms de composés C solfaut, G solvant, etc., ont été utilisés pendant longtemps, car, en fait, c était Ut dans l’Hexachordum naturale, Fa dans l’Hexachordum molle, et Sol dans le Hexachordum durum, etc. Les noms italiens Solfa, pour gamme, et solfeggiare, pour chanter les gammes, sont naturellement dérivés de la solmisation. Pour le système moderne d’échelles transposées, la solmisation est impraticable; son chant funèbre a été chanté par Mattheson (1717).