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Arp Schnitger
(Schnitker), excellent facteur d’orgues, né le 2 juillet 1648, Godswarden (Oldenburg), décédé vers 1720, Neuenfelde; entre autres, il construisit celles des églises Saint-Nicolas, James et Gertrude à Hambourg, de la cathédrale de Brême et de la Stephanskirche dans cette ville, de l’église Saint-Jean à Magdebourg, de l’église Saint-Nicolas à Berlin et l’église de la Sainte Vierge à Frankfort-sur-l’Oder. –
Son fils,
Franz Kaspar Schnitger, lui a apporté une aide active, mais après la mort de son père s’est retiré à Zwolle, en Hollande, et a rejoint un frère aîné qui y vivait. Ils ont construit les orgues à Zwolle (63 arrêts) et à Alkmar (56 arrêts). Franz Kaspar Schnitger est décédé en 1729.

Ludwig Schnorr von Carolsfeld
important chanteur dramatique (ténor), fils du célèbre peintre, né le 2 juillet 1836, Munich, décédé le 21 juillet 1865, Dresde; il a reçu sa formation musicale de J. Otto dans cette ville et au Conservatoire de Leipzig, puis a étudié pour la scène sous Eduard Devrient à Carlsrube, où il a fait ses débuts, et a reçu un engagement en 1858. En 1860, il est allé à Dresde comme ténor dramatique principal. Sa mort prématurée est due à un frisson qu’il a pris à l’occasion de sa création du rôle de Tristan à Munich. Ludwig Schnorr von Carolsfeld était l’un des meilleurs interprètes de Wagner et un Tannhauser particulièrement bon. Il a épousé la chanteuse Malwina Garrigues (1825-1904).

Xaver Schnyder von Wartensee
estimé professeur, né le 16 avril 1786 à Lucerne, décédé le 27 août 1868 à Francfort. Issu d’une famille aisée, il était à l’origine destiné à un poste d’imprimeur, mais il suivit son penchant musical et se rendit à Vienne dans l’espoir de recevoir des leçons de Beethoven; ce dernier ne prenant pas d’élèves, il se place sous J. Ch. Kienlen. Après avoir traversé la campagne du 1815, il a été professeur de musique à la Pestalozzian Institution à Yverdun et, en 1817, il s’est installé comme professeur de musique à Frankfort, où il a rapidement gagné une grande estime. Xaver Schnyder von Wartensee a écrit principalement des œuvres vocales, à savoir. un Opéra magique, Fortunat (1829); un oratorio. Zcit und Evi’igkeit; cantates, chants profanes et sacrés, chants suisses pour chœur d’hommes et 2 symphonies, une sonate pour piano, etc. Il a également contribué des articles critiques à la Mayence Caecilia et au Leipzig, Die Allgemeine musikalische Zeitung, B. Widmann a publié son “System der Rhythmik”. (Cf. “Lebenserinnerungen von Xaver Schnyder von Wartensee nebst musikalischen Beilagen und einem Gesamtverzeichnis seiner Werke”, Zurich, 1888.)

Franz von Schober
l’ami de Franz Schubert (q. v.), né le 17 mai 1798, Malmo (Suède), décédé le 13 septembre 1883 à Dresde, survivant à son ami pendant 55 ans. Franz von Schober vécut vers 1843 à la “cour de Weimar, en 1856 à Dresde, puis à Pesth, Munich et Graz. Ses poèmes parurent en 1842 et 1865.

Franz Schoberlechner
pianiste et compositeur, né le 2 juillet (1797, Vienne, décédé le 7 janvier 1843 à Berlin; il étudia avec Hummel et Förster à Vienne, donna des concerts à l’âge de dix ans, jouant un concerto écrit pour lui par Hummel. Franz Schoberlechner mena une vie agitée et passionnante en tant que virtuose, partit le premier pour l’Italie en 1814, il joua dans plusieurs grandes villes et produisit un requiem et un opéra à Florence, devint maestro de la duchesse de Lucques en 1815, quand il produisit un deuxième opéra. En 1820, il revint à Vienne, mais dès 1823 se rend à Pétersbourg, où il épouse, en 1824, la chanteuse Sophie dall ‘Occa (née en 1807, Pétersbourg, décédée en 1863, Florence), dont la carrière scénique rend sa vie encore plus instable. Les deux partagent principalement leur vie entre Pétersbourg, Vienne et Haute-Italie (Bologne, Florence, Milan). En 1831, Franz Schoberlechner acheta une villa à Florence, où il se retira ensuite. La mort l’a dépassé lors d’un voyage à travers l’Allemagne. Les compositions publiées de Franz Schoberlechner sont principalement des variations, des fantasias, des rondos et quelques sonates pour piano solo, aussi quelques variations avec orchestre (Op. 46, 47) et des quatuors pour cordes, trio apiano, une sonate pour violon (flûte), un rondo pour quatre mains, et une ouverture.

Ludwig Schöberlein
né le 6 septembre 1813, Kolmberg (près d’Ansbach), décédé le 8 juillet 1881, Göttingen, théologien protestant, étudia à Munich et à Erlangen, devint “Stadtvikar” à Munich, en 1841 sous-maître à l’Université d’Erlangen, en 1849 conférencier privé là-bas, 1850 professeur occasionnel à Heidelberg, 1855 professeur ordinaire à Göttingen, également en 1862 conseiller consistorial, et 1878 abbé à Bursfeld. Il publia (avec le père Riegel), outre des travaux théologiques: “Schatz des liturgischen Cher- und Gemeindegesangs” (3 vols., 1865-72), un ouvrage précieux.