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Heinrich Sattler
né le 3 avril 1811, Quedlinburg, décédé le 17 octobre 1891, Brunswick, élève de W. Liebau (Quedlinburg) et Hummel (Weimar). En 1838, il devient organiste à Blankenburg, en 1861 professeur de musique au Oldenburg Seminary. Il était théoricien de la musique et compositeur: Organ Method, un livre “DieOrgel” (5e éd.). Méthode Harmony, Méthode de chant scolaire, compositions et œuvres instructives pour orgue, oratorio (Die Suchsentaufe), cantate (Triumph des Glaubens), œuvre chorale, “Der Taucher” (Schiller), Messe pour trois voix de femmes, musique de chambre, parties de chansons , etc.

Wilhelm Sauer
l’un des facteurs d’orgues allemands les plus renommés, né le 23 mars 1831, Friedland (Mecklembourg), élève de son père, a fait des voyages dans le but d’étudier à travers l’Allemagne, Suisse, France et Angleterre, et s’établit, en 1857, à Francfort sur l’Oder. Déjà en 1882, Wilhelm Sauer avait achevé 370 orgues, dont de nombreux grands avec trois et quatre manuels pour IBerlin, Magdeburg, Petersburg, Altona, Marienwerder, Bromberg, Fulda, Bochum, Mannheim, Ludwigshafen, etc.

Emil Sauer
pianiste de merveilleuse technique, né le 8 octobre 1862, Hambourg, élève de Nicolas Rubinstein (Moscou); il fait des tournées de concerts depuis 1882.
Parmi ses compositions, on peut nommer un concerto pour piano en mi mineur. Il a publié un livre “Meine Welt” (1901).

Emma Saurel
​​excellente chanteuse de scène, née en 1850, Palerme, de parents français, est apparue pour la première fois à Pise, et avec un succès immédiat et brillant. Elle a ensuite chanté sur les meilleures scènes italiennes, voyagé avec Tamberlik à travers l’Amérique du Sud et le Mexique, est apparue à New York avec Nilsson, et a ensuite chanté au Portugal, en Russie et en Allemagne (1878 et 1879 à BerHn).

Émile Sauret
distingué interprète au violon, né le 22 mai 1852, Dun le Roi (Cher), fréquenta le Paris, puis le Conservatoire de Bruxelles, où De Beriot était son professeur. Émile Sauret se classe parmi les meilleurs violonistes vivants; il apparut à des concerts en 1866, d’abord en Angleterre, en France et en Italie, 1870-1874 en Amérique, et enfin en 1877 également en Allemagne; et par son goût raffiné se révéla un digne rival du plus brillant et éblouissant virtuose Sarasate. De 1880 à 1881, Émile Sauret était professeur à l’Akademie de Kullak à Berlin. En 1890, Émile Sauret fut nommé professeur de violon à la London Royal Academy of Music à la place de Sainton. Il a composé un concerto pour violon (sol mineur), ainsi que plusieurs pièces solo pour violon avec et sans orchestre. Sauret était depuis quelques années mariée à Mme. Carreiio (q.v.).
En 1903, il démissionna de son poste à la Royal Academy of Music et se rendit à Chicago, mais après un certain temps, il retourna en Europe.

—Un frère de Émile Sauret,
Anguste Sauret
né en 1849, pianiste, décédé en octobre 1890.

Joseph Sauveur
ingénieux mathématicien et acousticien, né le 24 mars 1653, La Flèche, décédé le 9 juillet 1716, Paris. Il était sourd, et jusqu’à sa septième année muet, mais a développé un don si remarquable pour les mathématiques que, finalement, il a fait des recherches sur un personnage marquant dans la branche liée aux phénomènes d’audition, dont personnellement il était totalement exclu ; en 1696, il est élu membre de l’Académie. S. a été le premier à trouver le moyen de calculer le nombre de vibrations absolues d’un son (au moyen de battements); par exemple, si deux sons se tiennent l’un à l’autre dans la relation de demi-tons diatoniques 15: 16, et produisent dix battements par seconde, ils produisent [15:16] × 10, soit 150 et 160 vibrations par seconde. S., aussi, a d’abord exposé de manière scientifique les phénomènes d’harmoniques. Les écrits de S. à ce sujet sont tous imprimés dans les Mémoires de l’Académie de Paris: “Principes d’acoustique et de musique” (1700-1701), “Application des sons harmoniques à la composition des jeux d’orgue” ( 1702); “Méthode générale pour les anciens systèmes tempérés de la musique, et du choix de la célébration doit suivre” (1707); “Table générale des systèmes tempérés de musique” (1711); “Rapports des sons des cordes d’instruments de musique aux flèches des cordes et nouvelles déterminations des sons fixes” (1713).

Eugène Sauzay
violoniste, né le 14 juillet 18091 Paris, élève et gendre par la suite de Baillot, dans le quartette duquel il joua d’abord le deuxième violon, puis l’alto à la place d’Urban (jusqu’en 1840); il organisa lui-même des soirées de musique de chambre avec Norblin (plus tard avec Franchomme) comme violoncelliste, et avec sa femme et son fils aîné comme pianistes. En 1840, S. devient violoniste solo de Louis Philippe, puis chef des seconds violons de l’orchestre de Napoléon III, et en 1860 succède à Girard comme professeur de violon au Conservatoire. S. a publié: fantasias, rondos, etc., pour violon et piano, un trio à cordes (avec alto), des pièces pour piano, violon et violoncelle, plusieurs pièces pour piano, “Études harmoniques pour violon” (Op. 13), et une «étude» des quatuors de Haydn, Mozart et Beethoven, avec un catalogue de ceux-ci (1861).
Il est mort le 24 janvier 1901 à Paris.

Marie Gabriel Augustin Savard
professeur au Conservatoire de Paris, né le 2 août 1814, Paris, décédé en juin 1881, élève de Bazin et Leborne, en 1843 professeur d’enseignement de la musique élémentaire (Solfège), ensuite d’harmonie et de minutie -basse. Il publie: “Cours complet d’harmonie théorique et pratique” (1853); «Manuel d’harmonie»; «Principes de la musique» (1861; 4e éd. 1875); “Recueil de plain chant d’eglise” (harmonisé à 3-4); «Premières notions de musique» (1866; 5e éd. 1868); et “Etudes d’harmonie pratique” (2 vol.).