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rythme
l’art de, s’intéresse aux différentes durées des sons (longs et courts) et aux effets artistiques qui en découlent. Il faut donc le distinguer clairement de l’art du mètre, dont l’objet est le poids varié des sons. Comme l’harmonie et la mélodie, les deux sont, en effet, inséparables. Un art intelligent de la mélodie doit prendre en considération la signification harmonique des sons, et de manière similaire, celle du rythme, sans égard à la position métrique des valeurs de durée de tonalité, n’est pas rentable, voire inconcevable. Une enquête esthétique sur les effets de la mélodie naturelle (non cultivée), c’est-à-dire des changements de hauteur constants, non gradués, est bientôt épuisée; il en est de même de la recherche des effets du purement rythmique, c’est-à-dire de l’alternance du long et du court, sans ordre symétrique. Le point essentiel peut être défini en quelques mots, à savoir. que les longs, par opposition aux shorts, ont un effet calmant; et les shorts, par opposition aux longs, un effet d’animation. Une succession d’un nombre considérable de courts métrages est agitée, excitante; la succession d’un certain nombre de longues, majestueuses, dignes, voire pesantes, oppressives. Les anciens, qui n’ont pas traité séparément la théorie des valeurs temporelles accentuées et non accentuées, comme nous l’avons exposé dans Meter, Art of, mais uniquement en conjonction avec celle des longs et des shorts, ont établi les pieds de vers comme des éléments de leur métrico- théorie rythmique; cela, nous devons le dénommer schémas à barres (formations métriques de la valeur d’une barre), bien que déjà rempli avec un R défini:
Trochee (long, court)
Iambus (court, long)
Dactyl (long, court, court)
Amphibrach (short, short, long)
Anapest (short, short, long)
Spondee (long, long)
Pyrrhichius (short, short, short)
lonicus
Choriambus
Molossus
Antispast
Creticus etc.
Certains d’entre eux, cependant, sont pratiquement identiques, à savoir le trochee avec l’iambus, le dactyl avec l’amphibrach et l’anapest, dans tous lesquels l’ictus, c’est-à-dire le point du stress tombe toujours sur les longs. Et comme avec les anciens une mesure de verset trochaïque ou iambique ne nécessitait pas de mots dont chacun formait un trochee ou un iambus, les séries trochaiques et iambiques ne diffèrent qu’au début. Il en va de même pour le dactyle , amphibrach et anapest, qui, exprimés dans le langage moderne, ne diffèrent que par l’absence ou la boussole du battement. Mais passant des anciens, qui La terminologie n’est introduite ici que parce que les noms des pieds de couplet sont assez généralement utilisés maintenant, les types rythmiques les plus simples sont les suivants: –
(a) Mouvement en valeurs égales, uniquement articulé par accentuation avec sa légère extension (prolongation du son):
Si l’extension est double de la longueur, nous avons la forme originale du triple temps. (Voir Mètre, Art of.)
Ceci une fois obtenu, les formations suivantes en valeurs égales sont possibles:
Tout cela peut commencer par un battement accentué (Cf. Phrasing), mais ensuite se transformer, en règle générale, en une forme de battement ascendant :
et
les mesures contenant plus de trois temps ne sont composées que de deux ou trois doubles ou triples, et ne présentent donc rien de nouveau.
(b) Les subdivisions d’un battement non accentué produisent les rythmes suivants:
ou avec une fin féminine (Cf. Phrasing):
(souvent en alternance avec ci-dessus).
et
(c) Rassemblement d’un rythme accentué avec le rythme non accentué qui suit , et double subdivision du troisième battement non accentué (seulement en triple mesure): rarement féminin:
(d) Prolongation du battement accentué dans la valeur temporelle du non accentué qui suit (au moyen d’un point):
et
(e) Rassemblement de battements en triple mesure:
les deux non accentués Cette prolongation contre nature de ce battement non accentué par opposition à l’accentuation lui donne un sens tendu; pourtant, à cause de cela, il est parfois un effet caractéristique (semblable à la syncope).
(f) Rapprochement du battement accentué avec le précédent sans accent (syncope):
et
dans tous ces cas un sforzato est requis pour le point de stress anticipé, c’est-à-dire pour l’entrée avant son heure de la son tombant sur le point de stress.
(g) Rapprochement syncopé des subdivisions:
et
(h) Duple et triple subdivision mixtes (triplets, duolets):
Avec ceux-ci, les divers tjrpes sont presque épuisés; tous les autres possibles sont le résultat de la combinaison de certains des éléments ci-dessus, en les transférant également à des valeurs d’ordre supérieur ou inférieur.
Mais un rôle important est joué par:
(i) Repos cf. Reste), par exemple:
(Cf. Riemann: “Musikalische Dynamik und Agogik , “1884.)