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Jean Théodore Radoux
né le 9 novembre 1835, à Liège, fils d’un armurier qui aimait la musique et lui a donné ses premières instructions; il étudie ensuite au Conservatoire de Liège (Daussoigne Mehul), devenant, en 1856, professeur de basson dans cette institution. Il poursuit ses études à Halevy à Paris, après avoir remporté le Prix de Rome avec la cantate Le juif errant (1859), et devient directeur du Conservatoire de Liège en 1872. Jean Théodore Radoux est estimé comme compositeur dans son pays natal (images symphoniques) : “Ahasverus” “Le festin de BaUhasar” “Epopee nationale”, Te Deum, 1863; Opéras: Les Bearnais. 1866; La coupe enchajitee, 1872; oratorio, Cain; cantata, La fille de Jephté, etc. Jean Théodore Radoux a également écrit “Henri Vieuxtemps, sa vie et ses oeuvres”, 1891).

Anton Heinrich Radziwill
prince, “Statthalter” de Posen, né le 13 juin 1775. Wilna, décédée le 7 avril 1833, à Berlin. Il était un musicien compétent, un amateur enthousiaste et un mécène de talent musical. Il publie des romans français (1802), des duos vocaux avec piano (1804), “Complainte de Maria Stuart” (avec violoncelle et piano), des chansons avec guitare et violoncelle, des quatuors pour voix masculines (pour Liedertafel de Zelter); il en va de même de la musique accessoire au Faust de Goethe (publiée en 1835), dont déjà en 1810 des fragments ont été interprétés par la Berlin Singakademie.