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Quintuor
comme QUINTET.

Quintuplet
(allemand, Quintole), un chiffre de cinq notes de valeur égale qui valent quatre ou six de la même espèce. Le quintuplet, en règle générale, est marqué d’un 5.

Quintus
ou Quinta (la “cinquième”), cinquième voix dans les compositions du XVIe siècle, pour cinq parties ou plus, tantôt soprano, tantôt alto, tantôt ténor ou basse.
Le livre partiel du Quintus comprenait des pièces pour voix des genres les plus variés, et il était donc nécessaire, lorsque plusieurs pièces en étaient chantées, de «vagabonder» d’une voix à l’autre;
et pour cette raison le Quintus s’appelait aussi Vagans (le “vagabond”).

Quintviola
(1) une sorte d’alto (voir QUINT, 3).
(2) Dans l’organe un arrêt de mutation (Quint Stop) avec mesure de Gamba (alto).

Quodlibet
(Ital. Messanza, Mistichanza), était le terme appliqué, aux XVIe et XVIIe siècles, à une combinaison humoristique de diverses mélodies, sons de la nature, etc., un mélange hétéroclite, comme dans le “Schlacht” (bataille) de Jannequin, “Hasenjagd” (chasse au lièvre), “Weiberklatsch” (bavardage des femmes) et pièces similaires de Gombert, Matthias Hermann, etc.
Un autre type de Quodlibet était le rapprochement, à la manière d’un pot-pourri et de manière humoristique, de fragments de diverses compositions bien connues (motets, madrigaux, chorales, chansons, etc.).
Les Quodlibets composés de vieilles chansons folkloriques ont une valeur particulière pour nous aujourd’hui.
Schmeltzel en a publié quelques-uns à Vienne en 1544, et beaucoup sont depuis apparus sous forme imprimée.
(Voir le tome I. de “Deutsches Lied”, supplément au Monatshefte für Musik-Geschichte.).