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musique programmée
musique que l’on dit intelligible en tant que représentation, assez détaillée, d’un événement subjectif ou objectif, et que l’auditeur n’est donc pas censé écouter comme s’il ne s’agissait que d’une succession de sons, mais de suivre avec une oreille critique la connexion entre le programme et le timbre. C’est malheureusement la façon habituelle de recevoir des compositions de programme, même si le compositeur a pu souhaiter le contraire, à savoir. que l’imagination de l’auditeur pourrait être excitée d’une manière plus déterminée qu’il n’est possible avec une musique ayant un sens général, c’est-à-dire une musique absolue sans aucun programme. Concernant la justification de la musique programmée. Absolute Music and Esthetics. L’idée d’imiter des événements extérieurs par des sons est ancienne; Cf. Jannequin, GOMBERT et MATTHIAS HERMANN.

Progressio Harmonica
un arrêt mixte dans l’orgue avec moins de rangs en dessous, qu’au-dessus; par exemple, C ne donne que les 3e et 4e tonalités supérieures, g les 2e, 3e et 4e, et de c” vers le haut, aussi le ton fondamental lui-même. (Cf. Mutation Stops.)

Progression
(1) des voix séparées, voir Progression des parties; Parallèles;
(2) des harmonies voir Clang Succession, Modulation, Tonality;
(3) des dissonances, voir Résolution.

La progression des parties
concerne le traitement des voix ou des parties séparées dans la composition musicale.

Une distinction nette doit être faite entre une pièce avec des parties réelles, qui pour les voix est auto-intelligible – aussi pour les cordes et pour les instruments à vent (en particulier le bois-vent), habituelle – et le style libre, qui, en particulier dans les temps modernes, est utilisé pour les instruments à clavier et pour orchestre complet. Le premier est également appelé legato ou style strict; cependant, par style strict et libre, on comprend également le plus ou moins de scrupule à éviter les progressions de voix non vocales dans Stile legato. Les parties réelles sont telles que se déplacer de manière claire et indépendante à travers un pièce entière, ou une secti sur, ou un nombre considérable de barres, de sorte qu’ils semblent posséder une individualité musicale; en eux vibre la vie réelle de la pièce musicale. Même le style libre ne peut pas tout à fait s’en passer; mais en plus des pièces réelles, il existe de nombreuses pièces de remplissage ou n’pieno, qui ne peuvent pas prétendre être des pièces réelles, bien qu’elles soient qualifiées de pièces de remplissage (q.v.). En ce qui concerne la polyphonie par rupture, voir l’article spécial. Les points essentiels de progression. de progression peuvent être décrits en quelques mots. La progression par intervalle d’une seconde forme son essence. Plus la succession d’accords est effectuée par la progression d’une seconde dans les parties séparées, plus douce, plus parfaite sera l’écriture. Même les successions d’accords qui, harmoniquement, sont difficiles à saisir, semblent dans une certaine mesure non labourées, si toutes ou la plupart des parties progressent par intervalles d’une seconde, qu’il s’agisse de tons entiers, de tons principaux ou étape de demi-tons chromatiques. Un moyen spécial de lier ensemble deux accords ou plus qui se suivent est de permettre aux notes en commun (ou identiques en harmoniquement) de rester. La progression de la partie basse fait exception; il passe facilement d’une note fondamentale à une autre et sert à clarifier la structure harmonique; également du fondamental au troisième ton, et du troisième ton au troisième ton ou ton principal. En revanche, le saut de la partie basse au cinquième ton doit être traité avec soin (voir Six-Four, Chord of). Bien que l’on doive toujours viser le mouvement par intervalle d’une seconde, il ne peut pas toujours être géré; la partie même qui est, en règle générale, libre et qui est d’abord écrite, la partie mélodique proprement dite (dans la musique moderne généralement la partie supérieure), se détache facilement du mouvement d’une seconde, par de plus grands pas dits harmoniques; et comme de telles étapes produisent l’effet de la polyphonie en cassant (q.v.), elles enrichissent l’écriture: dès la première fleurit, pour ainsi dire, une deuxième partie (cela arrive très fréquemment dans les compositions d’orchestre et de piano). Certaines progressions de parties, qui, harmoniquement, sont difficiles à comprendre et, pour cette raison, loin d’être pures, sont facilement évitées dans l’écriture vocale (et entièrement dans le “style strict”); ce sont des étapes augmentées (tritone, étape augmentée de la seconde, etc.). Les règles, que l’on retrouve dans tous les manuels d’harmonie, stipulant que la note principale doit remonter d’une seconde mineure vers le haut et que la septième doit descendre vers le bas, ne sont correctes que sous certaines conditions. Lorsque la note dominante apparaît dans l’accord dominant, et que celui-ci passe straiglit au tonique, le pas de ton principal est naturellement fait, car, en fait, des progressions en demi-ton doivent être prises chaque fois qu’une opportunité se présente qui ne se heurte pas à une autre règle de composition. De la même manière, le septième progressera aussi facilement vers le bas dans les cas où il peut faire le pas de ton descendant (un pas en avant au sens mineur); par exemple, lorsque l’accord de la septième dominante se résout sur l’accord tonique majeur:
Dans ce cas, le pas de tonalité ascendant, b’-c “, ainsi que la chute f’-e “est obligatoire; et ce n’est que dans des cas exceptionnels que l’on s’écarte de l’une ou l’autre de ces étapes. Mais il n’y a aucune raison pour que dans des accords comme b: d: f: a ou c: e: g: b le septième (selon la terminologie habituelle , c’est-à-dire le ton le plus élevé) doit se déplacer vers le bas, sauf pour éviter les quintes parallèles, ou quelque chose du genre. Tout dépend de l’harmonie qui suit; si celle-ci contient l’octave du ton fondamental, la septième augmentera fréquemment. La règle de la le septième tendant vers le bas, et du ton dominant tendant vers le haut, n’est donc rien de plus qu’un indice pratique, puisque dans la succession d’accords la plus habituelle, une telle progression se révèle être la plus commode. Par contre, les lois négatives , interdiction des quintes et interdiction des octaves (parallèles), sont de t il la plus haute importance.