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Robert Pflughaupt
pianiste, né le 4 août 1833, Berlin, décédé le 12 juin 1871, Aix, élève de Dehn à BerUn, puis de Henselt, à Pétersbourg, où il s’est marié en 1854, et de Liszt, à Weimar; il a vécu de 1857-62 à Weimar, puis à Aix-la-Chapelle. Il légua sa fortune à l’Allgemeiner deutscher Musikverein, dont ce dernier se servit comme base pour une bourse Beethoven.
Robert Pflughaupt a composé des morceaux de piano et des chansons.
– Sa femme, Sophie Stschepin
née le 15 mars 1837 à Dünaburg, décédée le 10 novembre 1867 à Aix-la-Chapelle, était une pianiste de premier ordre, élève de Henselt et Liszt.

Ferdinand Pfohl
né le 12 octobre 1863 à Elbogen (Bohême), étudia d’abord le droit à Prague, puis (1885) la philosophie et la musique à Leipzig, et y montra bientôt une activité de critique musical. En 1891, il entreprit la direction musicale du Hamburger Nachrichten, en tant que successeur de Paul Mirsch.
Ferdinand Pfohl a écrit:
«Höllenbreughel als Erzieher»,
«Bayreuther Fanfaren», des guides pour Tannhduser et Meistcrsinger de Wagner, et a publié quelques livres de chansons; une suite orchestrale est également apparue, arrangée pour piano à quatre mains.

Ernst Gotthold Benjamin Pfundt
célèbre artiste du kettledrum, né le 17 juin 1806 à Dommitzsch, près de Torgau, décédé le 7 décembre 1871 à Leipzig; il a étudié la théologie dans ce dernier endroit, mais, plus tard, en jouant du piano, sous son oncle, le père. Wieck (ayant déjà, enfant, appris à jouer sur divers instruments à vent, ainsi que sur des tambours et des bouilloires), et a vécu quelque temps comme professeur de piano et chef de chœur au théâtre municipal de Leipzig. En 1835, Mendelssohn le persuada de se joindre à l’orchestre Gewandhaus, dont il était membre jusqu’à sa mort. Ernst Gotthold Benjamin Pfundt a inventé le “Maschinenpauke” et publié une méthode de batterie.

Pierre Phalèse
(Petrus Phalesius, vraiment van der Phaliesen), né vers 1510, Louvain, y établit, vers 1545, une entreprise d’édition musicale, qui devint l’une des plus importantes de l’époque. À partir de 1556, il imprima ses propres publications. En 1572, il conclut un partenariat avec Jean Bellere (q.v.) d’Anvers, mais chacun resta dans sa propre ville. Ce n’est qu’en 1579 (probablement après la mort du père) que le fils de Phalese, de même nom, transféra les affaires de Louvain à Anvers, et la firme prit le titre de Pierre Phalèse et Jean Bellere. Bellere est mort en 1598, le plus jeune Phalèse en 1617; sa fille, Magdalene Phalèse, cependant, a continué son activité jusqu’à sa mort, en 1650; et toujours en 1669 se trouve sur une publication musicale: “Presso i heredi di Pietro Phalesio.”

Philidor
est le nom ou, selon une légende familiale, le nom de famille (en souvenir de Filidori, un hautbois italien) accordé par Louis XIII. ou XIV. sur l’un des membres les plus âgés d’une famille (Michel ou Jean), qui s’est distingué comme musicien. Cette famille de musiciens très appréciée a vécu à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles; son nom d’origine (uni ensuite à celui de Philidor) était Danican. Le grand-père du représentant le plus important de la famille (François. André) était

(1) Jean Danican-Philidor
Décédé le 8 septembre 1679, Paris, comme “Phiphre de la Grande ficurie”, c’est-à-dire cornemuseur de la musique militaire royale ; il joue du fifre, du cromorne, du hautbois et de la trompette marine.
Ses fils étaient:
(2) Andre Danican-Philidor
Décédé le 11 août 1730, à un âge avancé. En 1659, il succède à son oncle, ou parent éloigné, Michel Danican (qui ne prend pas le nom de famille Philidor) comme joueur de cromorne dans la Grande Ecurie, et devient ensuite membre de l’orchestre privé du roi, composé de hautbois, cromorne, trompette marine, et basson. Il compose des marches, etc., pour l’armée, des ballets de l’Opéra (Le canal de Versailles, La Princesse de Crète), un divertissement et plusieurs masques pour la cour de Versailles. Une œuvre d’un mérite tout à fait spécial était la direction de la Bibliothèque musicale royale de Versailles, à laquelle Philidor, en tant que bibliothécaire adjoint, avec le violoniste trop occupé Fossard, assistait avec une grande diligence; et dans cette bibliothèque, il a amassé une riche collection de pièces instrumentales anciennes (danses, musique de banquet et de chasse, fanfares de festival, ballets, etc.), qui avaient été jouées à la cour à l’époque de François I (1515). Parmi ceux-ci, malheureusement, une partie s’est ensuite dispersée, tandis que les autres constituent des documents inestimables (dont la publication a été promise par E. Thoinan dans le Supplément de Pougin à la Biographie universelle de Fétis).
Les oeuvres imprimées d’André Philidor sont: –
“Mascarade des Savoyards” (1700);
“Mascarade du roi de la Chine” (1700);
“Suite de danses pour les violons et hautbois qui se jouent. Chez le roi” (1699);
«Pièces à deux basses de viole, basse de violon et basson», etc. (1700);
“Pièces de trompettes et balles tim” (1685);
“Partition de plusieurs marches et batteries de tambour.
Avec les airs des fifres et de hautbois”, etc. André Philidor a été nommé Philidor l’aîné, pour le distinguer de son frère cadet, Jacques Danican (1657-1708), qui , comme lui, était un joueur d’instruments à vent dans la fanfare du roi.

(3) Anne Danican-Philidor
Le fils aîné d’André Philidor, né le 11 avril 1681, Paris, décédé le 8 octobre 1728, joueur de flûte capable (pièces publiées pour flûtes, violons et hautbois, 1712); il composa plusieurs Opéras pastorales de Philidor (L’amour vainqueur, 1697; Diane et Endymion, 1698; Danae, 1701), et fonda les concerts spirituels.