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François Louis Perne
musicien érudit, né en 1772, à Paris, y décéda le 26 mai 1832. Il reçut sa première formation musicale de choriste à l’église Saint-Jacques de la Boucherie de l’abbé Haudimont, partisan de la théorie de Rameau. En 1792, il rejoint le chœur du Grand Opéra (en même temps que le célèbre Villoteau) comme ténor, mais en 1799, il a échangé ce poste d’essai contre celui de contrebasse de l’orchestre du Grand Opéra. Il a commencé à se faire connaître en tant que compositeur, d’abord par quelques petites œuvres instrumentales, mais en 18oi par une grande messe de festival, qui est jouée par des musiciens du Grand Opéra le jour de la Sainte Cécile pour célébrer le «Concordat», également par une triple fugue qui, en inversant la feuille, pouvait également être chantée à l’envers. Il devint bientôt absorbé par l’étude de la théorie musicale et de l’histoire de la musique, et entra en communication avec Choron et d’autres musiciens érudits. En 1811, il succède à Catel comme professeur d’harmonie au Conservatoire. Il perdit ce poste par la fermeture de cette institution en 1815, mais, lors de sa réouverture en 1816 (comme “Ecole Royale de Chant et de Déclamation”), il fut nommé inspecteur général, et en 1819 également bibliothécaire (successeur de l’abbé Roze). En 1822, il démissionne de tous ses postes (il était également contrebassiste dans l’orchestre royal depuis 1802), et se retire dans un domaine du quartier de Laon, où il se consacre aux études scientifiques, vivant d’une modeste pension. Les troubles de 1830 l’ont contraint à se retirer dans une ville où il pourrait se sentir plus en sécurité en cas de guerre. Au début, Laon v / tel que sélectionné; mais en 1832, François Louis Perne se rendit à Paris où il mourut cependant après quelques semaines. La bibliothèque du Conservatoire possède les manuscrits laissés par François Louis Perne, et Fétis a acheté sa bibliothèque. Les seuls éléments de ses nombreux écrits qui ont trouvé leur chemin dans la presse écrite étaient une série d’articles précieux dans la Revue A / usicale de Fétis (vol. 1-9) sur la notation grecque et les chants troubadours, etc., ainsi qu’une étude sur Châtelain de Coucy dans Monographie de Michel concernant ce troubadour (1830). En ce qui concerne la musique pratique, François Louis Perne a publié six sonates pour piano faciles, la fugue déjà mentionnée, et un volume de variations pour piano, une grande et une petite méthode pour piano, également un “Cours d’harmonie et d’accompagnement” (1822).