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part-books
sont les parties imprimées séparément des différentes voix des compositions en plusieurs parties. Les œuvres modernes sont toujours imprimées en partition et en parties. Jusqu’au XVIIe siècle, il n’y avait pratiquement pas de partitions imprimées, mais, à la place des livres de partie, seul chorus-book, c’est-à-dire toutes les voix étaient écrites successivement sur deux pages, en face l’une de l’autre, dans l’ordre:
Soprano,
Alto,
Ténor,
Basse,
étaient imprimés en gros caractères, de sorte que les chanteurs pouvaient lire les quatre parties en même temps dans le livre de chœur, sans avoir à trop se pencher dessus. En revanche, les part-books, surtout du XVIe siècle, étaient fréquemment imprimés avec de très petites notes. Jaques Moderne de Lyon, de 1538 à 1539, imprima les chorus-books en petit 4to oblong, à la manière des siens, car il arrangea les quatre voix, de sorte que les chanteurs deux à deux devaient s’asseoir face à face. (Voir le fac-similé dans Monatshefte für Musik-Geschichte, V. 116.)

Parte
(Ital.), mouvement d’une œuvre; aussi voix (partie), partie principale. D’où colla parte indique que l’accompagnement d’une partie solo est de suivre le chanteur ou le joueur lorsque le rendu est libre.

Tonalités partielles
(Voir Overtones.)

Participatum systema
est le système de tempérament égal, ainsi appelé parce qu’en lui une note doit représenter plusieurs du système pur, et ceux-ci ont donc, pour ainsi dire, une part, y participent. (cy. Tempérament.)

Partie
(Partita). (Voir Suite.)

Partimento
(Ital.), Partie de basse figurée, continuo.

Partitino
(Ital.), “Partition auxiliaire”, c’est-à-dire la petite partition supplémentaire, les instruments ajoutés à certaines partitions.

Partition
Partitur (allemand), Partitura (Ital.).

Part-song
Dans son sens le plus large, toute composition vocale de type chanson, avec ou sans accompagnement, pour plus d’une voix. Au sens le plus restreint et généralement accepté, une composition chorale non accompagnée en au moins trois parties.

Pas
surtout en danse (Pas de deux, “dance-duo”), mais aussi en marche militaire (Pas redoublé, “Quick march”).

Oskar Pasch
né le 28 mars 1844, Frankfort a.- d. -O., Élève de la Royal Institution for Church Music et de l’Academy for Composition, Berlin; en 1874, il obtient le prix Michael Beer (Psaume 130 pour soli, chœur et orchestre). En 1884, il devient directeur musical royal et vit à Berlin en tant qu’organiste et professeur de chant dans les écoles. Oskar Pasch a composé une symphonie, des motets, des psaumes, des oratorios et plusieurs vaudevilles.

Giovanni Cesare Pascucci
né le 28 février 1841, Rome, s’est d’abord fait un nom à travers quelques Opéras comiques (Il pronosticante fanatico, Rome, 1877; La vedova scaltra, 1880 et Ersilia, 1882), mais ensuite à travers un grand nombre d’opérettes (jusqu’en 1890, quinze) en dialecte romain.

Jules Étienne Pasdeloup
le chef d’orchestre méritoire de Paris, né le 15 septembre 18 19, Paris, décédé le 13 août 1887, Fontainebleau, fils de musicien, entra au Conservatoire en 1829, se distingua dans les cours de piano de Laurent et Zimmermann ; en 1841, il devint répétiteur d’une classe de solfège, et en 1847 fut nommé professeur d’une classe de piano, mais démissionna en 1850. En 1855, il fut nommé «professeur d’accord» d’une classe d’ensemble vocal, qu’il dirigea jusqu’en 1868. Il remporta son lauriers, cependant, sur un autre domaine. Sa première création, grâce à son talent de chef d’orchestre, fut la “Société des jeunes artistes du Conservatoire” (1851), qui donna des concerts de symphonie classique dans la “Salle Herz”, et de là naquirent les “Concerts populaires de musique classique, pour lequel Jules Étienne Pasdeloup engagea le” Cirque d’hiver “(1861), et, pour la première fois, donna aux Parisiens l’occasion d’entendre de la bonne musique à bas prix. L’entreprise prospéra aussitôt et, pendant de nombreuses années, conserva sa réputation. Les concerts de Pasdeloup ne sont cependant pas exclusivement consacrés aux maîtres de l’école classique, mais ils encouragent également la nouvelle école française (Saint-Saens, Massenet, Bizet, Lalo, etc.), et introduisent pour la première fois les Parisiens les meilleures nouveautés étrangères. Jules Étienne Pasdeloup fut pendant un temps chef d’orchestre d’une section des chorales masculines de Paris et, de 1868 à 1869, directeur du Théâtre Lyrique, mais sans succès; aussi sa tentative d’établir des concerts choraux réguliers dans la nouvelle salle Athénée (1866) a échoué. Il a donc, par la suite, limité son attention aux concerts populaires; mais celles-ci furent progressivement chassées du champ par les entreprises rivales de Colonne et Lamoureux, et prirent fin en 1884 (un festival de musique en l’honneur de Jules Étienne Pasdeloup au Trocadéro lui rapporta environ 100 000 francs). Après que Godard eut vainement tenté de ressusciter les «Concerts populaires», Jules Étienne Pasdeloup lui-même fit une nouvelle tentative vaine en 1886 et ne survécut pas longtemps à son échec.

Victor Nikándrowitsch Pasháloff
né le 18 avril 1841, Saratoff, décédé le 28 février 1885 à Kasan (Russie); il a composé des chansons qui ont obtenu une grande popularité en Russie. Pasquali, Nicolo, compositeur italien, s’installa à Édimbourg en 1740, et publia, outre un Opéra et des airs, un “Dirge on Roméo et Juliette”, également deux ensembles de sonates pour violon avec basse; un ensemble pour deux violons, ténor (alto) et continifo; douze “ouvertures” pour cornes; et une méthode (“Thorough-bass made Easy”, 1757). Victor Nikándrowitsch Pasháloff est décédé en 1757.