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M. était puissamment soutenu, en particulier par Ferdinand David (q.v.), qu’il avait attiré à Leipzig en 1836 en tant que chef du groupe. En 1836, il s’appelait Dr.Phil. lion, causa par l’université. A cette période appartient aussi la production de son Paulus (Düsseldorf, 22 mai 1836). L’année 1837 marqua une étape dans sa vie. le 28 mars, il épouse Cacilie Charlotte, Sophie Jeanrenaud, fille d’un ministre huguenot, qui vivait avec sa mère à Francfort. Le mariage était heureux et il y avait cinq enfants, Karl, Marie, Paul, Félix et Lili. En 1843, conjointement avec “Kreisdirector” v. Falkenstein, le conseiller du tribunal Keil, l’éditeur de musique Kistner, l’avocat Schleinitz et le conseiller municipal de Seeburg, administrateurs, ainsi que Moritz Hauptmann, Robert Schumann, F. David et Chr. A Pohlenz, formant la première équipe d’enseignants, M. a fondé le Conservatorium à Leipzig; il était sous le patronage du roi de Saxe et devint bientôt une pépinière musicale de premier rang. Le fondement pécuniaire de l’entreprise était un héritage (Blümner) de 20000 Thl., À la disposition du roi à des fins artistiques. Le roi Friedrich Wilhelm IV. de la Prusse a tenté à plusieurs reprises d’attirer M. à Berlin. En 1841, le compositeur accepte les fiançailles pendant un an et se rend quelque temps à Berlin. Il produit, à la demande du roi, la musique qu’il a écrite pour Antigone. Il reprend rapidement ses fonctions à Leipzig. Également en 1842, lorsqu’il fut nommé directeur général royal de la musique et de la même manière en 1845, il passa peu de temps à Berlin et dirigea des représentations de sa musique pour Œdipus et Athalia. Il resta sans compter les absences pour les concerts (hiver 1844-1845 à Frankfort; août 1846 à Birmingham pour la première représentation d’Elijah) à Leipzig; mais la mort inattendue de sa soeur bien-aimée Fanny, à laquelle il ne survécut que quelques mois, fut un choc pour son système. Les mérites de M. ont été indûment mis à l’ombre par les attaques qui ont été faites – et non sans justification certaine – d’un côté de sa faculté créatrice, à savoir une mélodie qui tend à la sentimentalité, et cela a été imité dans une manière de côté par ses successeurs. M. n’était pas seulement un génie créateur doué de talents divins, dont les œuvres enchantent encore ses auditeurs comme ils le faisaient il y a un demi-siècle; mais c’était avant tout un homme qui comprenait parfaitement les œuvres des compositeurs classiques, et il faut lui attribuer le grand mérite d’avoir ressuscité Bach. À la tête des œuvres de M. (Op. 1-72 publiées de son vivant, 73-121 après sa mort, ainsi que de nombreuses personnes sans numéro d’opus) se trouvent ses oratorios: St. Paul (1836) et Elijah (1846), le les œuvres les plus importantes dans cette branche de l’art depuis Handel et Haydn; puis ses concert ouvertures (Midsummer night’s dream, op. 21;
The Hebrides, O. 26 (Fingal’s Cave);
Calm sea and Prosperous Voyage, Op. 27;
The Story of the Lovely Melusina, Op. 32;
Ruy Blas, Op. 95 ;
Trumpet Overture, Op. 101;
also one for wind band, Op. 24);
the music (choruses, etc.) to Antigone, Op. 55;
The First Walpurgis Night, Op. 60;
A Midsummer Night’s Dream, Op. 61;
Athalia, Op. 74,
and Œdipus in Colonos, Op 93;
quatre symphonies (UT mineur, Op. 11; LA mineur [Scotch], Op. 56; LA majeur [Italian], Op. 90; RÉ majeur [Reformation Symphony], Op. 107),
et une symphony-cantata, Lobgesang, Op. 52;
also un concerto pour violon (Op. 64), un des plus beaux écrits de tous les temps.

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Ses deux concertos pour piano (sol mineur. Op. 25 et ré mineur. Op. 40) sont, pour le moins, de grands favoris; aussi le si mineur Capriccio, op. 22; “Rondo brillant”, op. 29; et la sérénade, op. 43 (tous trois pour piano et orchestre). Ses travaux de chambre prennent un rang élevé; un octet pour les chaînes. Op. 20; deux quintets idem. Op. 18 et op. 87; sept quatuors. Op. 12, 13, 44 (3-5), 80, 81; un sextet de piano. Op. non; les quatuors de piano, op. 1 2, 3; les trios de pianos, op. 49, 66; sonate pour violon, op. 4; deux sonates de cellc. Op. 45, 58 et un ensemble de “Variationr concertantes” pour violoncelle et piano. Op. 17; mais, indéniablement, les compositions pour piano jouissent de la plus grande popularité, “Lieder ohnc Worte” (huit livres. Op. igb, 30, 38, 53, 62, 67, 85, 102); Capriccio, op. 5; Pièces caractéristiques. Op. 7; Rondo capriccioso. Op. 14; Fantasia, op. 15; Fantaisies, op. 16; Caprices, op. 33; Kinderstiicke, op. 72; Préludes et études, op. 104; Albumblatt, op. 117; Capriccio, op. 118; Perpetuum mobile, op. 119; outre quatre sonates. Op. 6, 28 (Fantasia “Scotch Sonata”), 105, 106; trois séries de variations. Op. 54 (Variations serieuses). Op. 82 (ej?) Et op. 83 (b.; Aussi pour quatre mains, comme Op. 833); Allegro brillant, op. 92 (duo de piano); six préludes et fugues. Op. 35; une fugue en mi mineur sans numéro d’opus; trois préludes et fugues pour orgue. Op. 37; six sonates d’orgue. Op. 65. Il a également écrit quatre-vingt-trois chansons pour voix avec piano; treize duos (Op. 63, 77, N ° 12 dans Op. 8 et trois sans numéro d’opus); Twentyightight Quartets pour voix mixtes. Op. 41, 48, 59, 88, 100; vingt et un quatuors pour voix masculines, op. 50, 75, 76, i2o (“Nachtgesang”, “Stiftungsfeier” “Ersatz für Unbestand”); deux airs de concert (“Infelice”, op. 94 et un sans numéro d’opus); deux cantates de festivals (AndieKihistler, pour choeur d’hommes et orchestre d’harmonie, et Zur Sdcularfeier der Buchdruckerkunst (cantate “Gutenberg”), pour choeur d’hommes et orchestre); six “Spriiche” (hymnes) pour huit pt. Refrain. Op. 79; cinq psaumes (nos 42, 95, 98, 114, 115) pour soli, choeur et orchestre; trois autres (2, 22 et 43) à 8, a cappella; motets (Op. 23, pour solo, chœur et orgue; trois motets pour chœur de femmes et orgue. Op. 39; trois motets a cappella. Op. 69); “Funeral Song” pour choeur mixte. Op. 116; Kyrie Eleison pour double choeur; Lauda Sion, avec orchestre. Op. 73; Hymne, op. 96, pour solo, choeur et orchestre (orgue); Tu es Petrus, à 5, avec orchestre. Op. dans; deux chansons sacrées. Op. 112; deux choeurs sacrés pour Mendelssolin-BartlLoldy 489 voix masculines, op. 115; fragments d’un oratorio, Chrishis; fragments de l’Opéra Lorelei (finale du premier acte, Ave Maria et choeur de vignerons); une opérette, Son and Stranger, op. 89; deux pièces de concert pour clarinette, cor de basset et piano. Op. 113, 114; un Lied ohne Worte pour violoncelle et piano. Op. 109; un duo concertant pour deux pianos (conjointement avec Moscheles); une partie de piano à la Chaconne de Bach; Des accompagnements supplémentaires à “Dettingen Te Deum” de Haendel et A galide Galatée, ainsi qu’à un grand nombre d’œuvres juvéniles, dont onze symphonies pour orchestre à cordes et une pour orchestre complet, cinq petites Opéras, etc., qui n’ont pas encore été publiées. ) Les lettres de Iendelssohn ont été publiées par son frère, Paul M.: “Reisebriefe” (1830-1832) (1861, deux vol.) Et “Briefe” (1833-1847) (1863; anglais par Lady Wallace). Huit lettres ont également paru à Madame Voigt en 1871, d’autres dans le “Musikerbriefe” de Ludwig Nohl et dans les diverses biographies du maître, dont les plus importantes sont: —Lampadius, “Felix M., ein Denkmal” (1848; Enghsh par Gage), et le même agrandissement comme “FMborn ein Gesamtbild sennes Lebens und Schaffens” (1886); Benoît, “Un croquis de la vie et des oeuvres de feu F. M.” (2e éd. 1853); J. Schubring, “Réminiscences de F. M.” (1866); Ed. Devrient, “Meine Erinnerungen anF. M.” (1869; anglais par Lady Macfarren); Karl M. (fils aîné de Mendelssohn), “Goethe und F. M.” (1871); F. Hiller, “F. M.” (1874, allemand et anglais) S. Hensel, “Die Familie M.” (1879, trois vols.); Feli.x Moscheles, “Briefe von F.Mborn an I. und C. Moscheles” (allemand et anglais, 1888), ainsi que J. Eckardt, “Ferdinand David et la famille Mendelssohn-Bartholdy” (1888). Le nombre de biographies de seconde main est très important, comme celles de A. Reissmann, E. Polko, La Mara (“Studienköpfe”), F. Gleich (“Charakterbilder”, etc.). Le “Dictionnaire de la musique” de Grove contient un excellent article sur M,