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Melograph
(Gk.; Pianograph, Eidomusikon, Phantasiermachine (?)), une sorte de mécanisme pour pianos, qui met sur papier une notation plus ou moins exacte et lisible, tout ce qui se joue sur l’instrument, de sorte que les improvisations, lesquelles souhaite souvent conserver, sont ainsi préservés. De très nombreuses tentatives ont été faites pour préparer de bons mélographes (Adorno, Careyre, Clifton, Creed, Engramelle, Frèke, Guérin, Hohlfeld, Keller, Pgape, Unger, Witzels, von Elewyck, etc.), mais aucune n’a été particulièrement fructueuse.

Annibale Melone
anagramme: Alemanno Benelli (Bonelli). (Voir Bottrigari.)

Mélophone
Voir (Harmonium et Accordéon.)

Meloplast
le nom donné par Pierre Galin (q.v.) à sa méthode simple pour enseigner les éléments de la musique. Afin de ne pas torturer en même temps l’élève avec les nombreuses sortes de notes, clés, etc., il a créé, comme moyen d’instruction, un tableau avec des lignes de notes, une mélodie bien connue, et , pour le moment, les mots remplacés par les noms des notes (do, re, mi, etc.), indiquant avec un bâton l’emplacement sur la portée pour les notes en question. Il a donné une idée claire des distances rythmiques au moyen d’un double métronome, qui marquait simultanément des battements entiers et divisés (Chronomériste).

Édmond Membrée
compositeur français d’Opéras, né le 14 novembre 1820 à Valenciennes, décédé le 10 septembre 1882 au château de Damont, près de Paris; Au Conservatoire de Paris, il a suivi une formation de pianiste sous Alkan et Zimmermann et de composition sous Carafa. En 1857, il produit son premier Opéra, François Villon, au Grand Opéra de Paris, ainsi qu’au Théâtre Français les choeurs de CEdipe roi, en 1861 à la cantate Fingal, en 1875 au Grand Opéra L’Esclave, en 1876 à l’Opéra Populaire Les Parias, en 1879 à l’Opéra Comique La Courte-cchelle. Il a également publié des chansons, des ballades, etc., et laissé deux Opéras non produites, Colomba et Freyghor.

Hermann Mendel
écrivain en musique, né le 6 août 1834 à Halle-a.-S., décédé le 26 octobre 1876 à Berlin; Il fit ses études musicales à Halle et à Leipzig. Entré en 1853 comme apprenti à la maison d’édition musicale Schlesinger à Berlin, il travailla ensuite comme employé dans la firme Bote and Bock. En 1862, il fonda son propre commerce de musique, qui cessa d’exister. en 1868. Hermann Mendel était un contributeur assidu aux papiers musicaux: Echo, Tonhalle, mais surtout au Deutsche Musikerzeitung, qu’il a édité de l’année de sa fondation (1870) jusqu’à sa mort, et dans lequel, entre autres, il a publié une notice biographique complète sur O. Nicolai. Il publia en outre: “G. Meyerbeer, eine Biographie” (1868) et “G. Meyerbeer, sein Leben et seine Werke” (1869: Ital. Par Lazaneo, 1870); mais il est devenu largement connu par l’édition du grand “Musikalisches Konversationslexikon”, qu’il a commencé en 1870 et qu’il a poursuivi jusqu’à la lettre M (dans le vol. VII). A. Reissmann s’est chargé de l’édition après le décès de Hermann Mendel.

Arnold Ludwig Mendelssohn
né le 26 décembre 1855 à Racibórz, mort le 18 février 1933 à Darmstadt. Petit-neveu de Felix Mendelssohn Bartholdy), professeur et organiste.
Opéras :
Elsi, die seltsame Magd (Cologne, 1896),
Der Bärenhäuter, partition pour piano publiée avant l’écriture de l’Opéra du même nom de Siegfried Wagner ;
cantates, etc.