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Claudin Le Jeune
contrapuntiste français; ses compositions parurent de 1585 à 1610 (chansons, madrigaux, psaumes, airs, etc.); il ne faut pas le confondre avec Claudin de Sermisy, qui avait prospéré cinquante ans plus tôt. Il est né vers 1530 à Valenciennes, mort le 23 septembre 1564 à Paris. Parmi ses compositions, les plus importantes sont les 40 Psaumes de David, imprimés en 1601.

Lemaire
selon Rousseau, “Dictionnaire de musique” et Mersenne, “Harmonic universelle”, p. 342 (1636), celui qui proposa d’introduire sept syllabes de solmisation au lieu de six, c’est-à-dire de supprimer la mutation (septième syllabe, selon Rousseau Si; selon Mersenne, Za). Selon Fétis (“Biographie universelle”), il y avait un Guillaume le Maire parmi les vingt-quatre violons de Louis XIV, qui aurait pu être l’innovateur en question; comme cependant, selon Calvisius, “Exercitatio musicae III”. (1611), le nom Si pour la septième syllabe semble avoir déjà été bien connu à propos de 161 r, cette affirmation peut difficilement être correcte; et la priorité doit être refusée à Lemaire, ou la période au cours de laquelle il a prospéré plus tôt.

Théophile Lemaire
né le 22 mars 1820 à Essigny le Grand (Aisne), élève de Garcia (chant) et de Michelot (Opéra) et de Moreau-Sainti (BD Opéra) au Conservatoire. À la suite d’une violente attaque de pleurésie, il abandonne sa carrière d’opératrice de chanteuse et se consacre à l’enseignement du chant, pour lequel il approfondit toutes les méthodes, anciennes et modernes, qui sont à sa portée. Ces études l’ont amené à traduire “Opinionidei cantori antichi e moderni” de Tosi, 1823 (“L’art du chant, opinions”, etc., 1874); il a également travaillé en collaboration avec H. Lavoix (q.v.) lors d’une “Histoire complète de l’art du chant”.

Mattheus Le Maistre
(Mattheus Le Maitre), contrapuntiste néerlandais, nommé capellmeister à Dresde en 1554, retraité en 1568, décédé en 1577. Il publie: “Magnificat octo tonorum” (1557); “Catéchèse numérisée musicale et ad puerorum captum accomodata tribus vocibuscomposita” (1563, pour les garçons du choeur de Dresde), “Geistliche und weltliche teutsche Gesange” (1566, à 4-5), un livre de motets à 5 (157.0); “Officia de nativitate et ascensione christi” (1574, 35); “Schöne und auserlesene teutsche und lateinische geistliche Lieder” (1577) – La bibliothèque de Munich possède en manuscrit trois messes, vingt-quatre offices et quatre versicules, qui ne sont pas imprimés. Fétis a confondu Mattheus Le Maistre et Matthias Hermann. (Voir Hermann; Cf. aussi Monatshefte fur Musikgeschichte, 1871 (12); ainsi que la monographie de Mattheus Le Maistre par O. Kade, 1862).

Edwin Henry Lemare
né le 9 septembre 1865 à Ventnor en île de Wight. Organiste dans diverses églises dans Londres, enfin à St. Margaret’s à Westminster. En 1902, il devint organiste au Carnegie Hall à Pittsburg aux États-Unis, mais après deux ans, il retourna à Londres.

strong>Jean Frédéric August Lemière de Corvey
né en 1770 à Rennes, décédé le 19 avril 1832 à Paris, officier français de l’époque de la Révolution; aussi sous Napoléon. Il a écrit une bonne série (vingt-trois) de vaudevilles et de bandes dessinées, Opéras, la première à Rennes quand il était tout à fait amateur; mais ce dernier, à partir de 1792, comme élève de Berton, pour Paris, et non sans succès. Il a également préparé plusieurs opéras de Rossini en français et publié des sonates pour violon, sonates pour piano, pot-pourris, musique militaire, trio pour harpe, cor et piano, romances, etc.

Nicolas Jacques Lemmens
interprète célèbre à l’orgue, né le 1er janvier 3 décembre 1823 à Zoerle-Parwijs (Belgique), décédé le 30 janvier 1881 à Castle Linterport (près de Malines); il était élève du Conservatoire de Bruxelles sous Fétis; puis (1846) envoyé aux frais du gouvernement chez Hesse à Breslau et devint professeur de musique au Conservatoire de Bruxelles en 1849. En 1857, il épousa la chanteuse Mlle Helen Sherrington (née le 4 octobre 1834, Preston, décédée à Bruxelles le 9 mai 1906), très estimé à Londres comme concertiste, église et chanteur de l’Opéra; à partir de ce moment il résida beaucoup en Angleterre. En 1879, il ouvre un institut de formation pour organistes et chefs de chorale à Malines sous les auspices du clergé belge. Nicolas Jacques Lemmens a écrit de nombreuses excellentes compositions pour orgue (improvisations, sonates, études, etc.), ainsi qu’une grande “Ecole d’orgue” (adoptée par les conservatoires de Bruxelles, Paris, etc.), une méthode de accompagnement de chants grégoriens, diverses œuvres vocales sacrées, symphonies, etc.

Antoine Marcel Lemoine
né le 3 novembre 1763 à Paris, y est décédé en avril 1817; Il joua de la guitare, joua de la viole en 1789 au Théâtre de Monsieur et dirigea quelque temps dans de petits théâtres parisiens, mais fonda en 1793 une maison d’édition musicale dirigée par son fils. (Voir 2.) Il a publié une méthode de guitare.

Henri Lemoine
fils de Antoine Marcel Lemoine, né le 21 octobre 1786 à Paris, où il mourut, le 18 mai 1854, élève du Conservatoire dans cette ville (1898-1809), et encore de Reicha en 1821 pour harmonie, fut très recherché en tant que professeur de piano, mais en 18 17, il reprend les activités d’édition de son père et en fait sa réputation. Henri Lemoine lui-même composa des méthodes de piano, d’harmonie et de solfège, ainsi que “Tablettes du pianiste; souvenir du professeur de piano” (1844), ainsi qu’un certain nombre de bonnes pièces pour piano (sonates, variations, etc.).

Aimé Lemoine
né en 1795 (date du décès inconnue), fut l’élève de Galin (q.v.), enseigna selon sa méthode et publia également deux nouvelles éditions de sa “Méthode du meloplaste”, mais retourna finalement à la méthode ordinaire. d’instruction.