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In altissimo
(ital.); ainsi s’appellent les notes de g”’ à f””.

In alto
(Ital), ou en alt.; ainsi s’appellent les totes de g” à f”’.

Incalzando
(Ital.), éperon dessus, hastening = stringendo.

Indeciso
(Ital.), Indécis.

Indifferente, Indiflferentemente Con indifferenza
(Ital.), Insouciant, avec indifférence.

In distanza
(Ital), indique qu’un passage doit être joué comme si le son venait de loin.

Paul Marie Vincent d’Indy
né le 27 mars 1851 à Paris, élève de Diemer, Marmontel et Lavignac, puis (1873) de César Franck au Conservatoire, devient en 1875 chef de choeur sous Colonne et acquiert de l’expérience. Devenu batteur pendant trois ans au détail orchestral, il se consacre alors entièrement à la composition et obtient un grand succès. En 1874, Pasdeloup produit la deuxième partie (“Piccolomini”) de son “Wallenstein-Trilogie” (poème symphonique). suivi d’une symphonie “Jean Hunyade”, ouverture à Antony et Cléopâtre, d’une ballade symphonique, “La forêt enchantée” ; un concerto pour piano symphonique sur un thème alpin; légende pour orchestre, “Sauge fleune”; Scena pour baryton et orchestre; “La Chevauchee du Cid”; un quatuor de pianos (en a); et une suite pour trompette, deux flûtes et quatuor à cordes; un “Lied” pour violoncelle et orchestre; pièces de piano, chants sacrés et profanes. Attendez-moi sous l’orme, opéra-comique comique, n’eut que peu de succès (1882); mais au contraire, la légende dramatique Le chant de la cloche (1884) remporte le prix offert par la ville de Paris.
Son Opéra “Fervaal” a été produit avec succès à Bruxelles, 1897 ; Paris, 1898. Son Opéra, “L’Étranger” a été créé à Bruxelles (1903), et une symphonie en ré, à Paris (1904). Il a également écrit de la musique de scène pour diverses pièces de théâtre. Il fut l’un des fondateurs en 1896 de la Schola Cantorum. Son “César Franck” est apparu dans la série “Maîtres de la Musique”.
Indy rend hommage à l’école moderne (Schumann, Berlioz, Wagner).

Infernale
(Ital), infernal, infernal.

Inflatilia
(Lat.), Instruments à vent.

Infrabass
(Lat.-German), un arrêt d’orgue d’une hauteur de 6 pieds, une sous-basse.

In fretta
(Ital.), En toute hâte.

Inganno
(Ital.), Lit. “tromperie”; une cadence trompeuse ou proche ‘(q. v.).

Marco Antonio Ingegneri
né vers 1545 à Venise, était déjà en 1576 maestro di cappella de la principale église de Crémone, au service du duc de Mantoue. Il était le professeur de Monteverde. Il a publié un livre de messes à 5 et 8 (1573); un livre de messes à 5 (1587); quatre livres de madrigaux à 4 et 5 (1578, 1579, 1580, 1584); “Sacrse cantiones” à 5 (1576); “Sacrae cantiones” à 7 et 16 (1589) et “Responsoria hebdomadae sanctae” (1581). On trouve également des madrigaux séparés dans “Symphonica angelica” (1594) de Hubert Waelrant, ainsi que dans “Madrigali pastorali a sette” de Pierre Phalese (1604) et “Madrigali a otto voci” (1596). Dehn dans son “Sammlung altererMusik aus dem 16. und 17. Jahrhundert” (1837) donne l’un des motets d’Ingegneri.

Ingressa
(Voir Introitus.)

In lontananza
(Ital.). Les mêmes que dans distanza.

Parties intérieures
Les parties situées entre les parties extrêmes, c’est-à-dire entre la partie supérieure et la partie inférieure.

Pédale intérieure
note soutenue ou tenue dans une partie intérieure.

Innig
(allemand), avec un sentiment profond et authentique.

Inno
(Ital.), Un hymne.

Innocente
(Ital.), Innocent.

in partito
(Ital.), En partition.

Inquieto
(Ital.), Inquiet, inquiet.

Giacomo Insanguine
compositeur d’opéra napolitain, né en 1744 à Monopoli (Naples), décédé en 1796, à Naples, élève du Conservatorio di Sant ‘Onofrio et, pendant une courte période, enseignant à cette institution. Il se consacra ensuite entièrement à la composition dramatique et, de 1772 à 1782, produisit neuf opéras, pour la plupart sérieux (Didotie, Arianna, Adriano, etc.). Il a également écrit des œuvres sacrées et des pièces pour orgue et clavier. Il manquait d’originalité.

Insensibilmente
(Ital.), Imperceptiblement.

Inständig
(allemand), urgent, pressant.

Instante
(Ital.), Urgent, en hâte.

Institut de France
est la grande institution française aux différentes sections qui porte le nom Académie. (Cf. Academy.) Le Prix de l’Institut (attribué, entre autres, à Félicien David en 1867) est quelque chose de très différent du Grand Prix de Rome, qui peut être obtenu chaque année par un élève du Conservatoire. Le Prix de l’Institut a été fondé en 1859 par Napoléon III. Il est offert tous les deux ans (20 000 francs), puis aux cinq sections de l’Institut, de sorte qu’il n’est offert une fois par année par l’Académie des arts. dix ans; le récipiendaire du prix peut être un poète, un peintre, un sculpteur ou un musicien. Le prix est décerné, sans concours, afin d’encourager les efforts sérieux dans le département de l’art ou de la science.