Les pipes d’imitation
sont ces pipes de bois recouvertes de papier d’aluminium en “perspective”, simplement pour des raisons de parure, dans de petits orgues. Il existe également des arrêts “d’imitation” qui ne sonnent pas, mais qui sont ajoutés dans un souci de symétrie. Ils ont souvent des noms amusants, comme par exemple: Manum de tabula (Ça suffit !), Exaudire, Nihil, Vacat, Ductus inutilis (Arrêt inutile). Noli me tangere, etc.
Contrepoint imitatif
(Voir Contrepoint, Imitation et Canon.)
Imitazione
(Ital.), Imitation.
Immer
(allemand), toujours, continuellement; Immer schwdchey, devenant de plus en plus doux.
Immutabilis
(Lat.), L’un des acce7itus ecclesiastici.
John Immyns
(année de naissance et lieu inconnus), décédé le 15 avril 1764 à son domicile à Coldbath Fields (Londres), à l’origine avocat, mais il jouait très bien de la flûte, du violon, de la gambe et du clavecin. Par indiscrétion, il dut abandonner la profession d’avocat et devint copiste de l’Académie et amanuensis du Dr Pepusch. En 1741, il fonda la Société Madrigal. Il était un savant distingué et un collectionneur de la musique des premiers maîtres. En 1752, il fut nommé luthiste à la chapelle royale, après avoir appris à jouer du luth à l’âge de quarante ans.
Impaziente
(Ital.), Impatient.
Imperfection
(Lat. Imperfectus),
(1) divisibilité des notes de la musique mesurée (q.v.) en deux parties égales. Cela se produisait toujours lorsque, par un signe modal, une mesure imparfaite (q.v.) était indiquée; mais cela pourrait également se produire dans des conditions spéciales avec le signe Modal pour une mesure parfaite. La note destinée par le signe modal à être divisée en trois parties a été rendue imparfaite en écrivant après celle-ci une note égale à la moitié de sa valeur (par exemple, une valeur minimale après un demi-rêve), cette note étant suivie d’une note supérieure ou d’un point de division ( Puncttim divisionis) (voir Point suivant la note); ou il devient imparfait s’il est suivi de plus de trois notes de la moitié de sa valeur.
(2) en ligatures (q.v.) lorsque la dernière note était un peu brève. Cette valeur a toujours été déterminée pour les deux dernières notes par l’utilisation de Figura obliqua (q.v.).
Imperioso
(Ital.), Impérieux, hautain.
Impetuoso
(Ital.), Impétueux.
Imponente
(Ital.), Imposant.
Impresario
(Ital.), Responsable d’un théâtre ou d’un concert.
Impromptu
identique à l’improvisation; une pensée instantanée (Lat. in promptu), mais à l’époque moderne le titre de pièces pour piano, sous la forme de chanson plus développée, avec la construction A-B-A (Cf .. Form) réalisée dans leurs trois sections principales (comme des menus menus et des marches prolongées , pourtant sans leur rythme caractéristique), comme dans Schubert, Chopin, Heller, etc. Improperia (Lat.), c.-à-d. “Les reproches”, la plainte de souffrance amoureuse sur la croix, d’antiennes et de réponses chantées le vendredi saint à la place de la masse ordinaire, et, en effet, aux vieilles mélodies grégoriennes. Il n’y a que dans la chapelle Sixtine à Rome que l’impromptu a été chanté depuis 1560 à Faux bourdons, arrangé par Palestrina en plusieurs parties, dans un style simple, note contre note.
Improprietas
(Lat.), C’est-à-dire “valeur impropre”; dans les ligatures (q.v.) de la musique mesurée, la valeur, non pas d’un Breve mais d’un long, est attachée à la note d’ouverture. Cela se produit lorsque, avec une deuxième note qui monte, la première a un trait qui pend vers le bas à droite ou à gauche; aussi avec une seconde note qui tombe sans coup. (cf. Proprietas.)
improvisation
(de Lat. Ex improviso, “sans préparation”), une performance improvisée, sans notes précédemment écrites; le nom pour la production instantanée que ce soit de la poésie ou de la musique. La plupart des grands compositeurs ont été célébrés pour leur improvisation au piano ou à l’orgue. Une distinction est faite entre l’improvisation et la fantasia libre; par le premier, on entend le strict respect d’une forme. Ainsi, jadis, un musicien capable était capable d’improviser une fugue sur un thème donné. Bach pourrait accomplir des merveilles dans cette ligne. Ce genre d’improvisation présuppose une concentration immense des pouvoirs mentaux, tandis que le jeu dit de fantasia laisse libre cours à la fantaisie et donne des ambiances de couleurs variées, produisant un effet kaléidoscopique. Entre les deux se trouve la variation d’un thème donné – une fantasia sur une mélodie – dont tout musicien ordinaire devrait être capable. L’improvisation est parfois utilisée comme identique à Impromptu.