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Rafael Jose Maria Hernando
né le 31 mai 1822 à Madrid, a assisté au Conservatorio là-bas; il se rendit à Paris en 1843 pour y poursuivre sa formation, où il produisit un Stabat Mater à la Société de Sainte-Cécile, alors qu’il cherchait en vain un opéra au Théâtre Lyrique. À son retour à Madrid, il est rapidement connu (1848-1853) par des Zarguelas (opérettes, Las sacordotisas del sol, Palo de ciego, Colegiales y Soldados, El duende, Bertoldo y Comparsa, Escenas de Chamberi et Don Simplicio Bobadilla, le deux dernières conjointement avec Barbieri, Oudrid et Gaztambide, qui le supplaèrent bientôt), et commença l’idée d’exploiter ce style de composition, pour lequel le Théâtre des Variétés était accordé; et Hernando a été nommé directeur et compositeur. En 1852, Hernando devint secrétaire du Conservatorio et, quelques années plus tard, professeur principal d’harmonie. Il a également fondé une société musicale amicale. Il a également écrit des hymnes, des cantates et une grande messe votive (produite en 1867). Hernando est l’un des représentants musicaux les plus importants de l’Espagne de nos jours.

Louis Joseph Ferdinand Herold
né le 28 1791 à Paris, décédé le 28 janvier 1733 à Paris, décédé le 19 janvier 1833 à Paris, fils de Franz Joseph Herold (né le 10 mars 1755 à Seltz (Alsace), décédé le 1 er septembre 1802 à Paris, élève de Ph. E. Bach et professeur de piano réputé, également compositeur de sonates), a d’abord étudié avec son père, puis à la Hix School, où Fétis, alors élève du Conservatoire, était assistant professeur et entra au piano en 1806 classe d’Adam au Conservatoire, puis à la classe d’harmonie de Catel et, en 1811, à la classe de composition de Mehul. Après un an et demi, il reçut déjà le rix de Rome. Après trois années d’études à Rome, il se rendit à Naples, où il réussit avec son premier opéra (La gioveniu di Enrico Quinto, 1815). Peu de temps après son retour à Paris, Boieldieu l’accepta comme collègue dans un opéra d’occasion (Charles de France); c’est un succès et, la même année (1816), l’Opéra Comique présente la première œuvre importante de H, Les rosières, qui prend d’assaut la ville. Dans son prochain opéra. La Clochette, il a pleinement maintenu la réputation qu’il avait gagnée. Malheureusement, Herold, après cela, eut grand besoin d’un bon librettiste et se vit contraint, pour ne pas rester oisif, d’écrire de petits morceaux, fantasmes pour piano, etc., et enfin d’accepter des livrets qui étaient soit mauvais, soit déjà mis en musique. Le premier venu (1818), Les troqueurs (1819), L’amour platonique (1819, retiré), L’autre mort et vivant (1820), qui échouèrent tous, bien que de beaux numéros musicaux fussent empêcher un fiasco complet. Découragé dans une certaine mesure, Herold accepte en 1820 le poste d’accompagnateur à l’Opéra italien, ce qui lui prend une grande partie de son temps et lui permet de n’écrire que des œuvres de petit calibre (pièces de piano, caprices, rondos, etc.). En 1821, il fut envoyé en Italie afin d’engager de nouveaux chanteurs. Après trois ans de silence, il tente à nouveau sa chance sur la scène avec l’opéra-comique Le Muletier (1823); suivi la même année au Grand Opera de L’asthénie et à l’opéra d’occasion de Vendôme en Espagne (conjointement avec Auber); ceci, ainsi que les opéras en un acte qui suivirent immédiatement (1824), Le Roi René (pièce d’occasion) et Le Lapin blanc (tous deux à l’Opéra Comique), obtinrent à peine un succès moyen. En eux, Herold avait imité les manières de Rossini et non à son avantage. Entre temps (1824), il avait échangé son poste d’accompagnateur à l’Opéra italien contre celui de chef de chœur; en 1827, il y renonça et devint répétiteur au Grand Opéra. Ses occupations n’admettaient pas cette grande productivité qui par son talent semblait possible; mais en 1826, il remporte un succès avec l’opéra-comique Marie, qui est de loin supérieur à ses anciens partitions et est en fait l’une de ses meilleures œuvres. Comme répétiteur au Grand Opéra, il écrivit quelques ballets: Astolphe et Joconde, La sonnambule (1827), Lydie, La fille vial gard’ce. La belle an hois dormant (1828) et la musique du drame Missolonghi pour le théâtre de l’Odéon. Après deux nouveaux échecs, L’Illusion (1829) et Emmeline (1830), ainsi que l’Auberge d’Aurey (1830), rédigés conjointement avec Carafa, ont suivi l’œuvre qui lui a valu un nom célèbre, et même à ce jour dans L’Allemagne jouit d’une popularité non diminuée; c’était Zampa (Opera Comique, 1831). Outre la marquise de Brinvilliers (une œuvre manufacturée, écrite par pas moins de neuf collaborateurs: Herold, Auber, Batton, Berton, Blangini, Boieldieu, Carafa, Cherubini et Paer) et une petite œuvre en un acte. La médecine sans médecin, Herold écrivit encore, après Zampa, l’oeuvre que les Français considèrent comme la couronne de ses créations, Le pré aux clercs, pour l’Opéra Comique de 1832 (1000e représentation donnée en 1871). Son état de santé déclinait depuis quelques années, mais son ambition ne lui permettait pas de chercher un soulagement dans un climat plus clément, et il a succombé à une maladie à la poitrine à la villa Les Ternes. Il a laissé un opéra inachevé, Ludovic, achevé par Halévy et produit en 1834. M. B. Jouvin a écrit une courte biographie de Herold (1868).

Gottfried Herrmann
né le 15 mai 1808 à Sondershausen, décédé le 6 juin 1878, Lübeck, élève de Spohr à Cassel, puis violoniste à Hanovre, où, en même temps qu’il entretenait une relation amicale avec Aloys Schmitt, il devint un bon pianiste et se rendit à Francfort où, conjointement avec son frère Karl (violoncelliste puis musicien de chambre à Sondershausen), il organisa une fête de quatuor; en 1831, il devint organiste de la “Marienkirche” à Lübeck, en 1844, capellmeister à Sondershausen, en 1852, ville de capellmeister à Lübeck; également pour un temps chef d’orchestre au Stadttheater de Lübeck et de la Société Bach à Hambourg. Il a composé plusieurs opéras produits à Lübeck, ainsi que de la musique de chambre et d’orchestre, des chansons, etc. La fille de son frère Karl, Klara Herrmann, qui a étudié au Conservatoire de Leipzig et qui est ensuite avec lui un pianiste compétent, et vit à Lübeck.