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Charles Louis Joseph Hanssens
(l’aîné), né le 4 mai 1777 à Gand, décédé le 6 mai 1852 à Bruxelles; Il a suivi sa première formation musicale à Gand, puis a suivi un parcours d’harmonie sous Berton à Paris et a commencé sa carrière de théâtre capellmeister dans un théâtre amateur à Gand. De là, il se rendit dans les compagnies d’opéra communes d’Amsterdam, de Rotterdam et d’Utrecht, puis en 1804 à Anvers et Gand, et en 1827 à Bruxelles, au théâtre de la Monnaie, et fut confié en même temps à la direction du Conservatoire. Au cours des événements politiques de 1830, il perd ses deux postes, remplit de nouveau la fonction de capitaine de théâtre (1835-1838) (la direction du conservatoire fut confiée à Fetis en 1833) et, pour la troisième fois, en 1840, une part dans la spéculation, et a été ruiné financièrement. Hanssens a composé plusieurs opéras, six messes et quelques œuvres vocales sacrées.

Charles Louis Hanssens
(le cadet), né le 12 juillet 1802 à Gand, décédé le 8 avril 1871 à Bruxelles; L’un des compositeurs belges les plus distingués de notre époque, entré en 1812 (à l’âge de dix ans) en tant que violoncelliste dans l’orchestre du Théâtre national d’Amsterdam, est devenu deuxième capellmeister en 1822 et a été engagé à Bruxelles en 1824. et fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1827. Comme Charles Louis Joseph Hanssens, il perdit ses deux postes en 1830, vécut alors en Hollande et devint second chef au Théâtre Ventadour à Paris en 1834. Il était en 1835 à l’Opéra français de La Haye, toujours à Paris et à Gand, et enfin, en 1848, nommé chef d’orchestre au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, poste qu’il occupera jusqu’en 1869; de 1851 à 1854, il fut également directeur de l’opéra. Le nombre de ses œuvres est extrêmement important: il a écrit des opéras, de nombreux ballets, symphonies, ouvertures, fantasmes d’orchestre, concertos pour violoncelle, pour violon et pour piano, deux concertos pour clarinette, un “Concertante symphonique” pour clarinette et violon , messes, un requiem, etc.

Harcadelt
(Voir Arcadelt.)

Harfenett
(Voir Spitzharfe.)

Harknes
(Voir Senkrah.)

Harmonica
jouet d’enfant composé d’une rangée de tubes de roseaux soufflés à la bouche (Mouth harmonica). (Cf. Accordéon et Strohfiedel.)

Harmonic Hand
(Voir Guidonian Hand.)

Harmonic stops
jeux d’orgue dont les tuyaux, en raison d’une plus grande pression du vent, ne produisent pas leurs sons fondamentaux, mais le premier harmonique – c’est-à-dire le son une octave au-dessus du son fondamental. Ces arrêts sont l’octaviante et l’harmonique de la flûte.

Harmonie
(1) terme allemand et français pour la musique jouée à l’aide d’instruments à vent (“Harmoniemusik”).
(2) Nom donné au Moyen-Âge au Drehleier (vielle à roue).

Harmonie-music
(Voir Harmonie.)

Harmonietrompete,
instrument entre cor et trompette, construit au début du siècle, sur lequel des notes arrêtées ont été utilisées avec succès. David Buhl a écrit une méthode pour l’harmonietrompete.

Harmoniphon
un instrument à vent à clavier, inventé en 1837 par Paris de Dijon. La musique qui en résulte ressemble à une combinaison de hautbois, de cors anglais et de bassons.

harmonique
Cf., flageolet

harmonistes
nom donné aux théoriciens guidés directement par la pratique musicale et non par des déterminations mathématiques des intervalles, contrairement aux canonistes, qui ont fait exactement l’inverse. Parmi les Grecs, la première méthode était représentée par l’école d’Aristoxenos, la dernière par celle de Pythagore. Les termes aristoxénistes et harmonistes sont donc identiques; de même que ceux des pythagoristes et des canonistes.