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Karl Götze, né en 1836 à Weimar, décédé le 14 janvier 18S7 à Magdebourg, élève de Topfer et Gebhardi, puis de Liszt, fut chef de choeur à l’opéra de Weimar en 1855, puis capellmeister de théâtre à Magdebourg, Berlin (1869). le “Residenztheater”, alors appelé “Nowacktheater;” en 1870 au théâtre “Friedrich-Wilhelmstadt”), Breslau (1872) et Chemnitz (à partir de 1875). Karl Götze était un excellent chef d’orchestre et était également considéré comme un compositeur (opéras: Eine AbschiedsroUe, Die Korsen, Gustav Wasa, poème symphonique “Die Sommernacht”, pf. Morceaux, etc.).

Henrich Götze
professeur de musique et compositeur, né le 7 avril 1836 à Wartha en Silésie, fils d’un maître d’école, fréquenta le collège de formation des enseignants de Breslau et bénéficia d’un enseignement de la musique dispensé par Mosewius et Baumgart. Après avoir assumé les fonctions de professeur pendant trois ans, il est devenu l’élève du Conservatoire de Leipzig, a étudié le chant sous Franz Gotze mais a perdu la voix avant de se consacrer entièrement à l’enseignement et à la composition. Il entra d’abord comme professeur de musique en Russie, puis comme professeur à Breslau et, en 1871, fut nommé professeur de musique au collège de Liebenthal-i.-Schl. En 1885, il se rapprocha de Ziegenhals (Silésie) et fut nommé directeur musical royal en 1889. Parmi ses compositions, il convient de mentionner: deux sérénades (pour cordes), six sketches (idem), un p. trio; également une messe avec un orchestre, de nombreuses pièces précieuses pour orgue et pianoforte, des chants, des chants à mi-voix, etc. ce dernier est le premier ouvrage allemand consacré à l’important sujet de la dictée musicale (qv.), auquel peu d’attention a été accordée à ce jour.

Emil Götze
célèbre chanteur de ténor, né le 19 juillet T856 à Leipzig, mort le 28 septembre 1901 à Berlin-Charlottenbourg, était d’abord destiné à une carrière dans le commerce, mais a été formé au chant par le professeur Gust. Scharfe à Dresde et d’abord engagé au théâtre de la cour de Dresde (1878-81), puis au théâtre de Cologne, d’où il fit le tour de tous les théâtres importants et avec un succès phénoménal. Malheureusement, une inflammation aiguë de la gorge a contraint cet artiste, distingué à la fois comme acteur et chanteur, à interrompre pendant une longue période sa carrière publique.

Claude Goudimel
né vers 1505, Besan90n, fondateur de l’école romaine; il se rendit à Rome vers 1535, où Palestrina, G. Animuccia, G. M. Nanini et d’autres devinrent ses élèves; mais ensuite à Paris, où il fut pendant quelque temps en partenariat avec l’imprimeur musical Du Chemin (1555). On ignore s’il a quitté Rome parce qu’il sympathisait avec la Réforme. Sa conversion ultérieure au protestantisme a souvent été mise en cause. C’est un fait qu’il a mis en musique, en quatre parties, note contre note (!), La version traduite complète des Psaumes de Marot et de Beze (dans la mesure où ils n’étaient pas déjà dotés de mélodies indépendantes, peut-être même celles-ci). peut avoir fourni) et que dans la nuit du 28 au 29 août 1572, il fut tué à Lyon comme un huguenot (réel ou prétendu) et son corps jeté dans le Rhône. Le style de Goudimel a quelque chose qui ressemble à celui de Palestrina: son écriture était riche et pleine, sans artifices canoniques, mais toujours dans un style imitatif et d’une exactitude extraordinaire. Il est remarquable que, d’un professeur de Rome si célèbre, les imprimeurs italiens de cette époque (Gardano, Scoto, etc.) n’aient rien révélé. Les œuvres (messes et motets a 5-12), considérées comme les plus anciennes, sont manuscrites aux Archives du Vatican et à l’Oratoire de Santo Maria, Vallicella. Les publications, sans exception, sont apparues en France et aux Pays-Bas: quelques motets dans le quatrième livre de motets de T. Susato (1554), puis dans l’édition spéciale de “Q. Horatii Flacci.. Odse … ad rhythmos musicos redactas “(1555); “Chansons spirituelles de Marc Antoine de Muret” (a 4, 1555); “Magnificat ex octo modis (a 5, 1557);” Missae tres a Claudio Goudimel.. . . item missse tres a Claudio de Sermisy, Joanne Maillard, Claudio Goudimel” (155S); “Les psaumes de David mis en musique … en forme de motets “(1562, 16 psaumes à 4);” Les psaumes de David en musique de motets “(1562, 16 psaumes de 4 à 4); français par Clément Marot et Théodore de Beze “(1565);” La fleur des chansons des deux plus excellents musiciens de notre temps, un savoir de Orlande de Lassus et de D. Claude Goudimel “(1574); et quelques chansons dans la sixième et huitième livres de la collection de chansons de Le Roy et Ballard (1556 et 1557).