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Giovanni Battista Gordigiani
né le 17 juillet 1795, Mantoue, morte le 2 mars 1871 à Prague, fut d’abord opéra, puis chanteuse de concert et, à partir de 1822, professeur de chant au Conservatoire de Prague. Gordigiani a écrit beaucoup de musique sacrée, aussi des canzonets et des chansons, e Gt deux opéras (Pygmalion et Consuelo, Prague, 1845 et 1846).

Luigi Gordigiani
frère de Giovanni Battista Gordigiani, né le 12 juin 1806 à Florence, décédé le 30 avril 1860, écrivit de 1830 à 1851 sept opéras (Un ercdit en Corse, 1847). Il a particulièrement réussi avec ses petites pièces vocales (duos avec pianoforte) et a également publié trois livres de chansons populaires toscanes.

Gorgheggiamento
(Ital.), L’art de jouer des passages iiorides, des trilles, etc.

Gorgheggiare
(Ital.), Pour interpréter des passages fleuris, des trilles, etc.

Gorgheggio
(Ital), un passage fleuri; Goigheggi est le pluriel.

Adolf Goria
né le 21 janvier 1823 à Paris, y mourut le 6 juillet 1860, compositeur de musique pour piano au salon.

Johann Heinrich Göroldt
né le 13 décembre 1773 à Stempeda, près de Stolberg (Hartz); Directeur musical de Quedlinbourg, où il vivait encore en 1835, en 1803, il composa des pièces de piano, des chorales pour voix masculines avec orgue et partit en manuscrit, cantates, hymnes, motets, etc. Il est plus connu par ses écrits: ” Leitfaden zum Unterricht im Generalbass und der Komposition “(1815-16, 2 vols., 2e éd. 182S); “Die Kunst, nach Noten zu singen” (2 e éd. 1832); “Die Orgel und deren zweckmiissiger Gebrauch” (1835); “Gedanken und Bemerkungen iiber Kirchenmusik” (dans “Eutonia”, 1830). Il a également écrit une “Ausfiihrliche theoretisch-praktische Hornschule” (1830).

John Goss
né en 1800, Fareham, Hants, décédé le 10 avril 1870 à Brixton. Il était un choriste de la chapelle royale de Smith, puis un élève particulier d’Attwood. En 1824, il devint organiste de la nouvelle église de St. Luke, Chelsea, succéda à Attwood en tant qu’organiste de la cathédrale Saint-Paul (jusqu’en 1872) et, en 1856, à la mort de Knyvett, devint compositeur de la Chapelle royale. Il fut fait chevalier en 1872 et obtint son diplôme de docteur en musique à Cambridge en 1876. Il composa des hymnes, des psaumes, des Te Deum, ainsi que des glees, des chansons, des pièces pour orchestre et écrivit: “Introduction à l’harmonie et à la contrebasse” (1833 , œuvre bien connue en Angleterre et maintes fois republiée). Goss a publié “Chants, Ancient and Modern” (1841, conjointement avec W. Mercer) et “The Organist’s Companion” (pièces pour orgue).

François Joseph Gossec
(vraiment Gossé), né le 17 janvier 1734, Vergnies (Hainaut), décédé le 16 février 1829 à Passy, ​​près de Paris (quatre-vingt-quinze ans). Il a reçu sa première formation musicale en tant que choriste à la cathédrale d’Anvers. En 1751, il se rendit à Paris avec de bonnes introductions à Rameau, qui lui procura le poste de chef d’orchestre de la fanfare privée de La Popelinière, Fermier-général. Pour lui, il a écrit sa première symphonie (1754), cinq ans avant la première de Haydn (cf., toutefois, Sammartini) et, en 1759, ses premiers quatuors à cordes. La Popeliniere meurt en 1762 et Gossec, lors de la dispersion du groupe, prend la direction de celle du prince Conti à Chantilly et acquiert une renommée considérable. En 1770, il fonda et dirigea les célèbres concerts d’amateurs, réorganisa en 1773 les concerts spirituels et les dirigea conjointement avec Gavinies et A. Leduc, sen., Et aussi pendant quelques années seulement, mais fut chassé de ce poste par des intrigues (1777 ). De 1780 à 1782, il fut sous-directeur de l’Académie de musique et demeura membre du comité exécutif jusqu’en 1784, date à laquelle il dirigea l’organisation et la direction générale de l’École royale de chant. Lorsque cette institution a été élargie sous la République et est devenue le Conservatoire de musique, Gossec a été nommé inspecteur, conjointement avec Cherubini et llesueur, et est devenu en même temps membre de l’Institut de France fondé la même année. De 1799 à 1804 et 1809-1515, il fut membre de la commission chargée d’examiner les opéras envoyés au Grand Opera. À partir de 1815, il vécut sa retraite à Passy, ​​près de Paris. G., en tant que compositeur, occupe une place de choix. Ses symphonies (vingt-six ans et trois pour instruments à vent) ne sont pas accueillies favorablement au début, mais déjà en 1777, l’une d’elles est encornée lors d’un concert. Par contre, ses quatuors à cordes ont été reçus avec enthousiasme dès le début et ont été reproduits à plusieurs reprises dans des pays étrangers. Son Requiem (1760), dans lequel il existe d’importants effets instrumentaux, a laissé une profonde impression. Il a également écrit une “concertante symphonique” pour onze instruments, sérénades, ouvertures, trios à cordes, duos au violon, quatuors pour flûte et instruments à cordes, plusieurs messes avec orchestre, deux Te Deum, des motets, plusieurs oratorios (Said, La Nativitc, L ‘ arche d’alliance), des choeurs à l’Atlialie de Racine et à l’Eïectre de Rochefort, ainsi qu’une série d’opéras qui lui ont valu d’être considéré comme l’un des compositeurs les plus importants de cette branche de l’art musical: le premier était le petit et sans importance Le faux lord (1764 ), suivie par Les pvcheurs (1766), qui connut un franc succès; Le double déguisement (1767); Toinon et Toinetie (1767): Rosine (1786); et les sabots et le cerisier (1803), tous à l’Opéra Comique. Les œuvres suivantes ont été produites au Grand Opéra: – Sabinus (1774); Alexis et Daphne (1775); Philémon et Baucis (1775); Hylas et Sylvie (1776); La fête du village (1778); Thésée (1782); Les visitandines (conjointement avec Trial); La reprise de Toulon (1796); et enfin, à l’Opéra de Bruxelles, on peut y ajouter Berthe (1775), Le Périgourdin (spectacle privé) et Nitocris (non produit). Gossec était enthousiaste pour la République et composa un grand nombre de chants, hymnes, etc. pour des festivals patriotiques liés au temps de la Révolution; Ainsi, tout d’abord, le “Chant du 14 juillet” (pour l’anniversaire de la prise de pouvoir de l’IBastille), les hymnes: “À la divinite”, “A l’étre suprême”, “À la nature”, “À la liberté” “À l’humanite”, “À l’égalite”, “Serment républicain”, “Marche religieuse”, “Marche victorieuse”, transcription pour orchestre de la “Marseillaise”, chœur de l’apothéose de Rousseau; Offrande à la patrie (1792) et le camp de Grand-Pré (1793) (Le Tambourin sera paru dans l’édition n ° 8299 d’Augener). Gossec était, pour ainsi dire, compositeur officiel de la République. (Cf. Gregoir, “Notice sur Gossec” (1878), et Hedouin, “Gossec, sa vie et ses œuvres” (1852).