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Gaudentios
“le philosophe”, écrivain grec sur la musique, probablement plus ancien que Ptolémée (IIe siècle a.). Son “Introductio harmonica” (‘Apuovixv fiTay (iiyri) », basée sur Aristoxenos, a été traduite en latin dans” Antiquse musicae auctores septum “(1662).

Jacques Gaultier
(Gautier), nommé sieur de Neie, vieux ou l’ancien (G. sen.), né vers 1600 à Lyon, luthier royal à Londres de 1617 à 1647, décédé vers 1670 à Paris, où il s’est rendu en 1647. Il était interprète au luth.

Denis Gaultier
(Gaultier le jeune ou l’illustre), né entre 15 et 1610, Marseille, cousin du premier, décédé, pas après 1664, Paris, célèbre luthiste, dont sont conservées deux collections imprimées de pièces pour luth (” Pieces de luth “1660” et “Livre de tablature”, ce dernier étant publié par sa veuve et Jacques Gaultier (i)), également une oeuvre manuscrite (“Codex Hamilton”). Parmi les élèves de Jacques et Denis Gaultier étaient: Monton, Du Faux, Gallot, Du But. Pour diverses personnes nommées Gaultier au XVIIe siècle, c /. La monographie d’Oskar Fleischer («Vierteljahrschrift f. Mus.-Wiss. , “1886, premier et deuxième livres).

Pierre Gaultier
originaire d’Orléans, est également compositeur pour le luth, mais n’a probablement aucun lien avec l’un des précédents. Il a publié (1638) des suites pour luth, mais de peu d’importance.

Ennemond Gaultier
fils de Jacques Gaultier, né, selon Fctis, 1635, Vienne (Dauphine); en 1669, luthiste de chambre royale à Paris, a publié deux livres de pièces pour luth en tablature. Il est décédé avant 1680.

Pierre Gaultier
né en 1642 à Cioutat (Provence), a perdu la vie par naufrage dans le port de Cette en 1697. Il a acheté à Lully, en 1685, le brevet d’une entreprise d’opéra pour Marseille a commencé en 1687 avec la production de son opéra, Le Triomphe de la paix.

Abbé Aloysius Edouard Camille Gaultier
né vers 1955 en Italie, mort vers 1755, à Paris; il élabora une nouvelle méthode pour l’instruction des éléments de la musique, qu’il décrit comme “des éléments de musique propres à la connaissance des notes, des mesures et des tons, au moyen de la méthode des instructions” (1789). Gauthier, Gabriel, né en 1808 dans le département de Saône-et-Loire, est devenu aveugle à l’âge de un an. en 1818, il fut élève et ensuite enseignant à l’Institution pour les Aveugles de Paris, ainsi qu’organiste à Saint-Étienne du Mont. Il publie: “Répertoire des maîtres de chapelle” (1842-1845, cinq volumes); “Considérations sur la question de la réforme du plain-chant et sur l’emploi de la musique ordinaire dans les églises” (1843); et “Le mécanisme de la composition instrumentale” (1845).

Jean Francois Eugene Gautier
né le 27 février 1822 à Vaugirard, près de Paris, décédé le 3 avril 187S à Paris, élève de Habeneck (vioHn) et de Halevy (composition) au Conservatoire; en 1848, deuxième chef d’orchestre au Théâtre National, puis au Théâtre Lyrique; en 1864, il devint professeur d’harmonie au conservatoire, poste qu’il remplaça en 1872 par celui de professeur d’histoire; il fut critique musical de divers journaux parisiens, à partir du Journal officiel de 1874 et pendant plusieurs années maître de chapelle à St Eugène. Il a composé un certain nombre (quatorze) d’opéras comiques, principalement un acte, produits au Théâtre Lyrique et à l’Opéra Comique, outre un oratorio (La Mori de Jesu), un “Ave Maria”, une cantate (Le Aoiit), et préparé Don Juan, Figaro et Freischutz pour le Théâtre Lyrique.

Théophile Gautier
né le 31 août 1811 à Tarbes, décédé le 23 octobre 1872 à Paris, écrivain remarquable, auteur du roman “Mademoiselle de Maupin”; Il fut pendant longtemps rédacteur en chef du dramatique feuilleton de La Presse et du Moniteur Universelle. Il a publié: “Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans” (1859, six petits volumes). Celles-ci et les œuvres qu’il a également laissées – “Histoire du romantisme” et “Portraits contemporains” – contiennent des détails intéressants concernant les chanteurs, compositeurs, etc.

Pierre Gaveaux
né le 5 août 1761 à Béziers (Hérault), décédé le 5 février 1825, Paris, chanteur de ténor à la collégiale Saint-Séverin de Bordeaux, où il fut élève de la composition de Franz Beck, il devint ensuite chanteur d’opéra à Bordeaux, à Montpellier, et à partir de 1789, à l’Opira Comique, Paris ( Théâtre de Monsieur, Théâtre Feydeau). Gaveaux a composé un grand nombre (trente) d’opéras, principalement pour le Theatre Feydeau (parmi lesquels Leonore, ou l’amour conjugal, dont le sujet est identique à celui de Fidelio de Beethoven). En 1812, il perdit sa raison pendant un moment et frona 1819 devint un fou incurable.

Pierre Gavinies
né le 26 mai 1726 à Bordeaux, ville dans laquelle son père (luthier) se rendit ensuite à Paris, y mourut le 9 septembre 1800; l’un des plus importants violonistes français du siècle dernier, que Viotti a distingué par le titre “le français Tartini”. Il était pour la plupart autodidacte. En 1741, il participa à un Concert Spirituel et créa une grande impression par son style de jeu expressif et noble. De 1796 à sa mort, il fut professeur de violon au Conservatoire. Gavinies a composé: “Les 24 matinées”, six concertos pour violon et trois sonates pour violon; les difficultés accumulées, certaines violant la nature de l’instrument, incitent à garder une haute opinion de ses pouvoirs en tant que virtuose. Un opéra (Le pretendu) a été produit en 1760. (cf., Fayolle, “Notices sur Corelli, Tartini, Gavinies et Viotti” (1810).)

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France