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Alexis-Jacob Azevedo
écrivain français sur la musique; il est né le 18 mars 1813 à Bordeaux, décéda le 21 décembre 1875 à Paris. Il fut d’abord un contributeur à la France Musicale, et le Siècle; ensuite rédacteur de son propre journal, qui, cependant, bientôt échoué; puis de temps en temps à la Presse, et enfin 1859-1879 feuilletoniste à l’Opinion Nationale. Alexis-Jacob Azevedo était un admirateur passionné de Rossini et de l’école italienne, et nullement courtois dans ses critiques des œuvres d’un ordre différent. Il a également écrit plusieurs pamphlets attaquant les efforts de Galin-Paris-Chevé à la réforme de la notation musicale (système de chiffres).

Christoph Babbi
il est né en 1748 à Cesena, il est allé à Dresde en 1780 en tant que chef de la bande électorale, et là, il décéda en 1814. Il a composé des concertos pour violon, des symphonies, des quatuors à cordes, etc.

Matteo Babini
l’un des chanteurs de ténor les plus célèbres du 18ème siècle: il est né le 19 février 1754 à Bologne, décéda le 22 septembre 1816 à Bologne; il était destiné à la profession médicale, mais, comme ses parents l’ont laissé sans moyens, il a été formé par son parent Arcangelo Cortoni, professeur de chant, et il a fait ses débuts vers 1780. Son succès fut si grand qu’il reçut bientôt des engagements à Berlin, Pétersbourg, Vienne (1785), et à Londres. A Paris, il a chanté en duo avec Marie-Antoinette. La Révolution l’a ramené en Italie, mais il était de nouveau à Berlin en 1792. Il chantait encore en 1802, et est mort un homme riche.

Bacchius
(père), Bacchii senioris, écrivain grec sur la musique (environ 150 A.D.), dont deux traités théoriques nous ont été transmis; publiés par Marcus Meibom (vers 1630- 1710/1711), Marin Mersenne ( le 8 septembre 1588 à Oizé – le 1er septembre 1648 à Paris) et Johann Friedrich Bellermann (le 8 mars 1795 à Erfurt en Allemagne – le 5 février 1874 à Berlin). Karl von Jan (le 22 mai 1836 à Schweinfurt en Allemagne – le 3 septembre 1899 à Adelboden en Suisse) a écrit une analyse de son «Isagoge» (1891).

Valentin Bacfart
(Bacfarre, Graew): Un artiste célèbre sur le luth; il est né en 1515 à Siebenbürgen; Il vécut alternativement à la cour impériale de Vienne et à la cour de Sigismond Auguste de Pologne, et décéda le 13 août 1576 à Padoue. Valentin Bacfart publia deux ouvrages sur la tablature du luth (1564 et 1565).

Bach,
nom de la famille de Thuringe dans laquelle, comme nulle part ailleurs, la poursuite de la musique était héréditaire (aux XVIIe et XVIIIe siècles), et soigneusement nourrie dès l’enfance. Lorsque plusieurs membres de cette famille se sont réunis, des performances musicales d’un genre sérieux ont eu lieu, des opinions ont été échangées sur de nouvelles compositions, et il y a eu des improvisations; en fait, ils se renforçaient si fort les uns les autres dans leurs connaissances et leurs capacités que les Bach étaient tenus en très haute estime dans tout le pays, et fournissaient de nombreux chanteurs et organistes aux villes de Thuringe. Ainsi à Erfurt, Eisenach, Arnstadt, Gotha, Mülhausen, on trouve des Bach comme organistes, et encore à la fin du XVIIIe siècle les cornemuseurs d’Erfurt s’appelaient «les Bach», même si aucun d’entre eux n’était plus un Bach. Julius August Philipp Spitta (1841 – 1894), dans sa biographie de J.-S. Bach, a montré que la famille venait de Thuringe et non, comme on le supposait autrefois, de Hongrie. Le meunier, Veit Bach, qui errait (vers 1590) de la Hongrie à Wechmar, près de Gotha, était originaire de ce même village.
Veit Bach a poursuivi l’art de la musique pour son plaisir (il a joué de la cithara); son fils, Hans Bach (l’arrière-grand-père de J.-S. Bach) était, d’autre part, musicien de profession, et a été formé à Gotha sous Nikolaus Bach. Ainsi, les Bach étaient déjà à cette époque, apparemment, dans la profession. Des fils de Hans Bach, Johann Bach devint l’ancêtre des «Bach» d’Erfurt, Heinrich Bach, organiste à Arnstadt, père de Johann Christoph Bach et Johann Michael Bach et Christoph Bach, organiste et musicien de ville à Weimar, grand-père de J.-S. Bach.

Dans la sixième décennie du 17e siècle, les Bach étaient, pour ainsi dire, des occupants établis des postes de musique de Weimar, Erfurt et Eisenach; si une place était vacante ici ou là, l’un d’eux s’offrait et comblait le vide. Ainsi, par exemple, un fils de Christoph Bach, Ambrosius Bach (le père de J.-S. Bach), est allé d’Erfurt à Eisenach pour prendre la place d’un autre Bach.

Les compositeurs les plus importants de cette famille sont: –

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France