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A
Diapason Paris
le nom de la première note dans la notation musicale alphabétique (A B C D E F G).
Les italiens, les francais, les espagnols, ils l’appellent tous LA, ou (spécialement dans les œuvres théoriques d’autrefois) avec la solmisation complète, “A lamire” ou bien “A mila”. (Voir, Solmisation, Mutation).
Les As des différentes octaves se distinguent les uns des autres lorsqu’ils sont écrits en lettres au moyen d’ajouts –
d’abord par la différence entre majuscules et minuscules,
puis par des traits sur ou à droite des minuscules, et sous ou à gauche des majuscules,
ou au lieu du trait – comme d’habitude maintenant – le chiffre correspondant; de sorte que c” et c2 portent le même sens.
Le registre total des sons musicaux utilisables s’étend du Double Contra C à c avec six primes, c’est-à-dire, neuf octaves; mais les sons les plus bas et ceux les plus hauts de ce registre géant ne se produisent que dans l’orgue. Ils ne sont pas écrits sur les partitions, mais apparaissent seulement comme des renforts de son (dans les jeux d’orgue (= organ stops) de 32 pieds d’une part, et dans les plus petits jeux d’orgue de mutation en quint 2/3 ou 1/3, et en tierce 2/5 d’autre part. (Voir, foot-tone).

La notation peut en effet montrer ces sons (par 8VA et 8VA bassa [ottava], ou même par 15MA et 15MA bassa [quindicesima]), pourtant les limites ordinaires de la notation sont celles de notre piano à queue de concert actuel, avec le registre à partir d’A double contra octave (2A) jusqu’à c avec cinq primes (c””’), qui fait sept octaves et demi, voir le synopsis. Comparez les synopsis, dans lesquels en même temps la notation habituelles par lettre des notes est donnée. (En France, on dit the Great Octave «la première», the Small Octave «la deuxième», etc.; également the Contra Octave, «moins un» [-1], et the Double Contra Octave, «moins deux» [-2]; donc ils appellent a1, «LA3», etc.).
c une fois accentué (c’) est celui situé au milieu du clavier – nos orchestres accordent généralement sur a une fois accentué (a’), indiqué dans le synopsis pour toutes les clefs par une ronde, qui est donné par le hautbois.
Le ton normal de cette note LA, ce qui était autrefois très incertain, a été fixé par l’Académie française en 1858 à 870 vibrations simples ou 435 doubles par seconde, appelé Paris chamber-pitch, aussi « diapason bas » afin de le distinguer de celui considérablement plus élevé d’usage général, différent selon les pays et les villes, le diapason de Paris (diapason normal) est progressivement introduit partout.
Lors de la conférence internationale organisée à Vienne du 16 au 19 novembre 1885, afin d’établir le diapason international, il était résolu de recommander que ce diapason soit officiellement adopté par les gouvernements de tous les pays représentés.
Aujourd’hui, les accordeurs de piano accordent les pianos modernes avec le diapason A = 440 Hertz ou A = 442 Hertz.

A
· Autrefois, dans des partitions de chant en parties séparées, “A” veut dire Altus (la voix d’alto).
Aujourd’hui, sur les partitions, les lettres de l’alphabet (A – Z, Aa – Zz) sont mises sur les parties de la pièce pour que, à la répétition, le conducteur puisse indiquer aux membres de l’orchestre des endroits à jouer.

· Dans des œvrages de théorie musicale (Jacob Gottfried Weber (1779 – 1839), Moritz Hauptmann (1792 – 1868), Ernst Friedrich Eduard Richter (1808 – 1879), etc.), des lettres de l’alphabet sont utilisées pour noter les accords ; A signifie l’accord de LA majeur, LA, DO dièse, MI ; a signifie l’accord de LA mineur, LA, DO, MI, etc.

· Pour les antiphonaires du chant grégorien, notamment celles avec Neume, la lettre “a” au début indique que cette pièce est en premier ton ecclésiastique.

· Dans les indications italiennes d’expression et de temps, “a” signifie “avec”, “en”, “à”, “pour”, “par”; par exemple, “a due” veut dire “à deux”, “en deux parties”.