LA dièse
A♯ (allemand, Aïs), LA élevé d’un demi-ton ;
également, en tant que un signe de basse continue, queand la tonalité de la pièce n’a pas DO dièse, en mettant un dièse au-dessus de A,
♯
A
cela représente la triade A avec la tierce majeure, i.e., l’accord de LA major: enfin la tonalité de LA major.
D’autre côté, un bécarre sur A ou un bémol sur A signifie l’accord ou la tonalité de LA mineur. Mais cette façon
d’indication ne s’est pas généralisée, elle reste d’usage ambigu, donc elle n’est pas recommandable. (Cf., Klangschlüssel.)
Aaron Scotus
il était abbé dans les monastères de Saint-Martin et celles de Saint-Pantaléon à Cologne. Il décéda le 14 décembre 1052 ; il a écrit le traité (dans la bibliothèque de Saint-Martin à Cologne) “De Utilitate Cantus vocalis et de Modo Cantandi atque Psallendi (L’utilitaire du chant vocal et la manière chantante et récitante)”, et (selon Johannes Trithemius (1462 – 1516)) un autre traité, “De Regulis Tonorum et Symphoniarum (Sur les régles du son et de l’harmonie)”.
Pietro Aaron
(ecrit aussi Pietro Aron), excellent théoricien. Il est né vers 1489 à Florence, décédé entre 1545 et 1562; canon de Rimini, et en 1536, moine de l’ordre de Cross-Bearers, d’abord à Bergame, ensuite à Padoue, et enfin à Venise.
Il a publié
“Les trois livres de l’institution harmonique” (en 1516, en Latin par Giovanni Antonio Flaminio (1464 – 1536));
“Toscanello en Musique” (1523, 1525, 1529, 1539, 1562);
“Traité de la nature et de la cognition de tous les tonnerre du chant figuratif” (1525);
“Lustration en musique de quelques opinions anciennes et modernes” (1545);
“Résumé de nombreux doutes secrets et sentences autour de canto fermo et figuratif” (dont on ne connaît pas l’année de publication).
Evaristo Felice dall’Abaco
Il est né le 12 juillet 1675 à Vérone en Italie, décédé le 12 juillet 1742 à Munich, capitale de la Bavière en Allemagne, électorale Capellmeister de la Bavière.
Il a publié des sonates pour violon, et des sonates pour deux violons, avec la basse continue, et des concertos pour instruments à cordes.
a ballata
(ital.) Dans le style ballade (In a “ballad” style).
Abb.
une abréviation de abbassamento (di mano), indiquant quelle main doit passer par-dessous l’autre dans un croisement de mains lorsqu’on joue du piano ou de l’orgue. (Cf., Alz.)
Abbandonatamente ou con abbandono
(Ital.) avec abandon de soi, sans retenue.
Abbandono
(Ital.) avec abandon de soi.
Abbassamento
(Ital.) L’acte d’abaisser, ou l’état d’être abaissé.
Abbassamento di mano
abaissement de la main au moment de la frappe.
abbassamento di voce
abaissement de la voix.
Antonio Maria Abbatini
Compositeur de l’école romaine. Il est né en 1595 ou 1605 à Tiferno, ou selon Abbate Giuseppe Baini (1775 – 1844), à Città di Castello, décédé en 1677 à Città di Castello. En 1626, maestro à la Basilique Saint-Jean-de-Latran, après à l’église du Gesù à Rome, à l’église Saint-Laurent-dans-la-Maison-de-Damase à Rome, la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, et l’église Santa Maria di Loreto à Rome.
Antonio Maria Abbatini a fait de nombreuses compositions pour l’église.
Quelques-unes de ces compositions sont pour le chant avec un grand nombre de chanteurs ;
quatre livres de psaumes,
trois livres de masses,
antiennes à 24 voix (1630-1638, 1677),
cinq livres de Motets (1635).
Il a fait un opéra en 1654 à Rome, intitulé “Del Male in Bene”, et un autre en 1666 à Vienne, intitulé “Ione”. Il a travaillé avec Athanasius Kircher (Athanase Kircher, 1602 – 1680) pour son “Musurgia”.
abbellimento
(Ital.) identique au ornement (q.v.)
abbellitura
(Ital.) embellissement, ornement.
John Abbey
facteur d’orgues très connu à Paris. Il est né le 22 décembre 1785 à Whilton Northampton dans Northamptonshire, décédé le 19 février 1859 à Versailles. John Abbey a construit, entre autres, l’orgue à l’occasion de l’Exposition Nationale de 1827, et aussi “l’orgue expressif”, qui a été détruit aux Tuileries en 1830. Ces deux orgues ont été conçus par Sébastien Érard (1752-1831); et en 1831, l’orgue de l’Opéra de Paris, qui a été détruit par un incendie de 1873.
abréviation
Les abréviations sont largement utilisées comme notations elles-mêmes, ainsi que marques d’expression et indications de tempo.
Les abréviations qui se trouvent très souvent sur les partitions sont :
(1) La répétition, ou la reprise, d’une partie entière de la partition, à la place d’écrire deux fois beaucoups de mesures. Également, au lieu de cela, surtout pour la répétition de quelques mesures, les indications de “bis” ou de “due volte” (deux fois) sont employées.
(2) La répétition d’un element blef.
(3) Pour la répétition de la même note en courte durée, on utilise la note plus longue avec l’indication de la longueur dans laquell la répétition sera effectuée.
(4) Pour une pause sur de nombreux mesures, l’indication du nombre sur des lignes obliques.
(5) Pour un arpège, ce sera interété en tant que la manière de l’accord cassé précédemment utilisé.
(6) L’indication d’octave pour des notes très hautes ou très basses, en évitant des lignes supplémentaires ennuyeuses. Pour revenir à la position normale, le mot “loco” sera marqué.
(7) Avec l’indication de “c 8VA . . . ” (au-dessus ou au-dessous des notes), i.e., “con ottava”, ou “coll’ottava”, “con ottava bassa”, au lieu d’écrire toutes les notes en octave.
(8) Quand plus d’un instrument jouent ensemble une phrase des mêmes notes,
col basso = avec contrabasse, i.e., les mêmes notes que la contrabasse,
col violino, etc.,
au lieu de récrire les mêmes notes.
Pour les partitions de piano également, quand les deux mains jouent les mêmes notes en octave différente, on écrit seulement la partie de la main droite ou de la main gauche et indique “all’unisono”, ou “unisono”, en écrivant les premières notes de l’autre main pour montrer la distance entre elles.
(9) On évite souvent d’écrire la réitération de la même expression, comme legato, staccato, etc., mais l’indique en écrivant “simile”, “par segue”, etc., selon ce qui précéde.
Les signes de gruppetto, trille, mordant, etc., sont des abbreviations de la notation.