T
sur les livres partiels signifie ténor. –
t. abréviation habituelle du tempo; a t. = a tempo (dans le premier tempo = tempo primo).
D’autre part, t. s. est une abréviation pour tasto solo (voir Generalbass);
t. c. = tutte corde (voir Corda).
Tablature
(allemand, tabulatur), (1) les règles de chant des Meistersingers, qui ne concernaient cependant pas uniquement la musique, mais s’étendaient à la poésie, tant en matière de forme que de contenu. L’idée la plus rapide et la plus vivante d’entre elles est tirée du drame musical de Richard Wagner. Die Meistersinger von Nürnberg. –
(2) Méthode de notation, obsolète depuis le début du siècle dernier; les portées et les têtes de notes n’y étaient pas utilisées, mais les notes étaient indiquées par des lettres ou des chiffres. Comme notre notation sur les lignes n’est qu’une notation de lettre abrégée (la clé de fa est un f devient méconnaissable, la clé d’alto a c, la clé de sol a g), il n’est pas du tout surprenant que la notation des lettres avec A-G soit plus ancienne que notre système de Remarques. Son origine remonte au moins au 10ème siècle, mais ne peut certainement pas être retracée, comme on le supposait autrefois, à Grégoire le Grand. (Cf. Letter Notation.)
Cette soi-disant tablature allemande, ou tablature d’orgue, en usage général au cours des 15e et 1e 6e siècles, était spécialement destinée à l’orgue et au clavier. Pour les autres instruments, en particulier le luth (q.v.), il y avait une lettre spéciale ou chiffre Tablature, qui faisait référence au doigté, et qui, selon l’accord des instruments, avait une signification différente.
La caractéristique commune à toutes les tablatures est le mode particulier d’indication des valeurs rythmiques des notes par des marques placées sur les lettres, de même des chiffres: Un point ♦ pour la breve, un trait | pour la demi-fibre, un drapeau pour le minimum, un double drapeau pour la crotchet, un triple drapeau pour la croche, et un quadruple drapeau pour la demi-caisse. Les mêmes signes sur une ligne, etc., servaient de repos. Comme les tablatures, déjà au XVIe siècle, utilisaient des barres transversales, à la place des drapeaux, pour plusieurs minims successifs (méthode adoptée pour la première fois en notation mensurale au début du XVIIIe siècle), et employait la barre de mesure tout au long, ces tablatures ressemblent à bien des égards plus à la notation d’aujourd’hui qu’à la notation mensurale, d’autant plus que la partie mélodique était parfois écrite sur une portée de cinq lignes avec des têtes de notes noires, et comme elles étaient associées les signes de valeur rythmique. De nombreuses publications en tablature d’orgue nous ont été transmises par Virdung, Agricola, Luscinius, Hans Gerle, Arnold Schlick, Jakob Paix, Amerbach, Bernh. Schmid, Woltz; en outre, les tablatures de luth de Hans judenkünig, Georg Neusiedler, W. Heckel, Ochsenkuhn, etc. Cf. Kiesewetter, «Die Tabulaturen der alten Praktiker» et von Wasielewski, «Geschichte der Instrumental Musik im 16. Jahrhundert» (1878), également Bacon et O. Fleischer. des exemples des tab-latures cités ici peuvent servir d’illustration.
Tableau
(Voir, ACT)
Jean Tabourot
(Voir Arbeau.)