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Alexander Nikolai Serow
né le 11 mai 1820 à Pétersbourg, y décéda le 20 janvier 1871. Il reçut une instruction précoce au piano et, à partir de l’âge de 15 ans, au violoncelle de Karl Schuberth. Sous la direction de Jos. K. Hunke, professeur à la chapelle royale, il essaya d’arranger, de marquer, etc., mais ne se tourna entièrement vers la musique qu’à l’âge de 30 ans, abandonnant en 1850 la carrière d’un avocat, à dont il était devenu conseiller d’État. Au début, Alexander Nikolai Serow est devenu connu par son stylo vif comme critique musical; il soumit le jugement d’Ulibischew concernant Beethoven à un examen sévère (cf. “Kritik der Kritik de F. Liszt, ou Ulibischew und Serow”), et fit la guerre à Fétis; il tenait toujours compte du présent et rendait hommage au progrès. Il écrivit dans divers journaux sur les idées et les tentatives de réforme de Wagner en matière de théâtre musical et tenta à deux reprises de créer son propre journal (1860, Die Künste; 1867, Müsik und Theater). Il a publié de précieuses études sur le Volkslied russe dans Moszkiva et Musik-Saison. Ce n’est qu’en 1863 qu’il fait ses débuts en tant que compositeur et sort deux grandes Opéras, Judith (16 mai), Rogneda (27 octobre), toutes deux avec un succès décisif. En 1866, il commence à composer un Opéra, Taras Bulba, et en 1867, un ballet, Wakula, der Schmied (tous deux d’après des romans de Gogol), mais il les abandonne et consacre toute sa force à la composition d’un troisième Opéra, Wrazyia Sila (The Power of the Enemy), après un drame d’Ostrowski. Alexander Nikolai Serow était un disciple fidèle de Wagner et préparait toujours ses propres livrets; dans Wrazyia Sila, il a du affronter de si grandes difficultés qu’en 1870, il n’avait terminé que le quatrième acte; il a laissé un croquis du cinquième. Sa partition a été complétée par N. Solowiew, et le 19 avril 1871, l’Opéra a été produit; il est ensuite devenu très populaire. Alexander Nikolai Serow a également écrit un Ave Maria pour Adelina Fatti en 1868, un Stabat Mater et de la musique pour Schiller’s Glocke.
“Alexander Nikolai Serow” par Baskin (Petersburg, 1889) et “Alexander Nikolai Serow” par N. Findeisen (2nd Ed. 1904).

Serpent
(Ital. Serpentone),
(1) un instrument inventé en 1590 par le chanoine Guillaume, d’Auxerre, qui est maintenant complètement hors d’usage. Il ressemblait au vieux zinken et, comme les cornes et les trompettes, il était soufflé au moyen d’un bec en forme de bol sans anche, donc classé à tort avec des instruments à vent en bois (basson, etc.). Le tube du Serpent était enroulé à la manière d’un serpent, ou plié à la manière d’un basson, et en bois (comme dans le zinken tordu, composé de deux pièces plates en partie évidées et collées ensemble, et couvertes sur avec du cuir); il avait neuf trous sonores. était en b bémol, et avait un registre de b – a. Le ton de l’instrument était rude et grossier.—
(2) Dans l’orgue, une anche de pédale obsolète de 16 pieds; son timbre était moins puissant que celui du trombone.

Gaston Serpette
né le 4 novembre 1846, Nantes: il étudie auprès d’Ambroise Thomas au Conservatoire de Paris (Prix de Rome, 1871); un compositeur dramatique de style un peu léger. Il produit 8 opérettes ou Paris et Bruxelles (La branche cassée (1874); Le manoir de Pic To du, Le moulin du Vert Galant, La petite muette, La nuit de Saint-Germain, Madame le diable, Fanfréluche et Le château de Tire Larigot (1884)). Il est décédé le 3 novembre 1904 à Paris.

Jean Adam Serre
peintre, chimiste et théoricien de la musique, né en 1704 à Genève, résidait à Paris et écrivait: “Réflexions sur la supposition d’un troisième mode en musique” (dans le Mercure de France de janvier 1742; une attaque contre la théorie du “pur mineur” de Blainville); “Essais sur les principes de l’harmonie” (1753); “Observations sur les principes de l’harmonie” (1763; critique des théories de Rameau (d’Alembert), Tartini et Geminiani).

Adrien François Servais
l’un des violoncellistes les plus distingués des temps modernes, né le 6 juin 1807 à Hal (près de Bruxelles), y mourut le 26 novembre 1866. Il était le fils d’un musicien et reçu de son père, sa première formation musicale, a ensuite fréquenté le Conservatoire de Bruxelles, et, sous la direction de Platel, est devenu un maître de son instrument. Sur les conseils de Fétis, il décide de faire ses débuts de concertiste à Paris, où son succès est brillant. Il entreprend ensuite (1834-1848) une série de vastes tournées de concerts à travers l’Angleterre, la Scandinavie, l’Allemagne, la Russie, etc. En 1848, il est nommé professeur de violoncelle au Conservatoire de Bruxelles, où il forme de nombreux élèves et se distingue par ses activité jusqu’à sa mort. Il était également violoncelliste solo du roi Léopold. Ses compositions publiées sont 3 concertos et 16 fantasmes pour violoncelle et orchestre, aussi quelques caprices pour violoncelle et piano, duos sur des thèmes de l’Opéra pour violoncelle et piano (conjointement avec J.Grégoire), pour violon et ‘violoncelle (conjointement avec Vieuxtemps et Leonard).

Joseph Servais
fils d’Adrien François Servais, comme excellent violoncelliste, né le 23 novembre 1850, Hal, décédé là le 29 août 1885, a été formé par son père, a fait des tournées de concerts, et en 186g était nommé membre de la fanfare de la cour à Weimar, poste qu’il démissionna en 1870; enfin il fut professeur de son instrument au Conservatoire de Bruxelles.
– Son frère,
François Matthieu Servais (Franz Servais),
est un compositeur de talent. Il est né le 19 mars 1846 à Saint-Petersbourg, mort le 13 janvier 1901 à Courbevoie, Hauts-de-Seine.