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monochord
(Gk., From monos, “un”; et chorde), un instrument d’une extrême antiquité pour la détermination mathématique et l’explication des relations entre les sons musicaux; il consiste en une corde, tendue sur une sono, qui peut être divisée à volonté par un pont mobile. Une échelle indique exactement sous quel point de division le pont doit être placé; de sorte que, avec l’aide de monochord, chaque intervalle puisse être produit, dans la mesure du possible, en pureté acoustique. Au cours du Moyen Âge, monochord (contrairement à son nom, contrairement à son nom) était construit avec plusieurs cordes et ponts respectifs, dans le but de produire une combinaison de sons. Pour le processus d’évolution par lequel il est devenu un clavicorde, voir piano.

monodrame
(Gk.) est la terra appliquée à une pièce de théâtre pour une seule personne; Duodrame, pour deux personnes. Cependant, le nom monodrame est souvent utilisé pour les pièces de ce dernier type.

Monody
(“single song”) est le terme appliqué au nouveau genre de musique apparu en Italie vers 1600 et qui établit le chant pour une voix, avec accompagnement instrumental, à la place du chant habituel en plusieurs parties, qui longtemps auparavant, était considérée comme la seule musique de type artistique. L’accompagnement était d’abord extrêmement simple (basse figurée, exécutée sur une clavicymbal, orgue, luth (théorbe) ou gamba), mais il s’est rapidement développé et est devenu plus intéressant. Cependant, chanter pour une voix était beaucoup plus ancien que le chant en partie et, sans aucun accompagnement, il était sans doute en vogue bien avant le XVIIe siècle (chez les Troubadours, surtout dans la musique Âgés): c’est seulement quelque chose de nouveau que des artistes et des théoriciens ont adopté un style de musique négligé. Le drame musical, l’oratorio, la cantate, même la musique instrumentale pure elle-même, c’est-à-dire tout notre système de musique moderne, sont issus de cet humble début. (Cf. Peri, Caccini, Cavalieri, etc.)

Monotone
d’un ton. Un récitatif monotone est un récitatif sans inflexion mélodique, la voix préservée dans le même ton.

Hippolyte Monpou
né le 12 janvier 1804 à Paris, décédé le 10 août 1841 à Orléans, élève puis chef de chant à la Choron School of Music à Paris; il composa de nombreux romans sur des paroles de A. de Musset et de Victor Hugo. Après la dissolution de l’école de Choron, il fut obligé d’entretenir sa famille et écrivit de nombreuses Opéras. mais il n’était qu’un musicien à moitié formé et doué pour la mélodie.

Pierre Alexandre Monsigny
célèbre compositeur d’opéras, né le 17 octobre 1729 à Fauquembergue (près de Saint-Omer), décédé le 14 janvier 1817 à Paris; il a fréquenté le collège des jésuites à Saint-Omer et a commencé à pratiquer le violon avec zèle. Quand, par la mort prématurée de son père, il dut subvenir aux besoins de sa famille, il obtint en 1749 un stage aux Bureaux des Comptes du Clergé, à Paris, et après quelque temps, devint maître d’hôtel du duc d’Orléans. Ce n’est qu’en 1754 qu’une représentation de la Serva padrona de Pergolesi a ravivé son penchant pour la musique, qui s’est à présent complètement transformé en composition. Pierre Alexandre Monsigny avait reçu peu ou pas d’instruction théorique; Il étudie maintenant l’harmonie et la basse avec un tel zèle, sous Gianotti, qu’il était déjà capable, au bout de cinq mois, d’écrire un opéra comique: L’Aveuxindiscrets, qui fut produit en 1759 au Théâtre de la Foire Saint-Laurent, et avec grand succès. “Quand le même théâtre a produit, successivement et avec un succès croissant, de nouvelles Opéras de Pierre Alexandre Monsigny:
Le Maître en droit,
Le cadi dupé (tous les deux en 1760), et
On ne s’avise jamais de tout (1761), la Comédie Italienne se servit de son privilège et ferma ce théâtre. Les deux théâtres étaient maintenant unis et la comédie italienne profitait des nouveaux triomphes de Pierre Alexandre Monsigny.
Le roi et le fermier (1762),
Rose et Colas (1764),
Aline, reine de Golconde (1766),
L’île sonnante (1768),
Le déserteur (1769),
Le faucon (1772),
La belle Arsène (1773),
Le rendez-vous bien employé (1774) et
Félix ou l’enfant trouvé (1777) –
Pierre Alexandre Monsigny avait trouvé à Sedaine un excellent librettiste, qui écrivait presque tous ses livrets à partir de 1761. Félix avait reçu un accueil enthousiaste, presque sans précédent, qui semblait avoir prédisposé dans l’esprit considérant qu’il devait maintenant descendre une colline, il posa sa plume et ne rédigea plus une note. Il laissa deux opéras, Pagamin de Monègue et Philémon et Baucis, qui il était déjà achevé en 1770. Entre temps, il était devenu administrateur des biens du duc d’Orléans et inspecteur général des canaux. La Révolution lui a coûté ses postes et il a même perdu ses économies; de sorte qu’il aurait été pris au dépourvu si l’Opéra Comique ne lui avait pas accordé une pension de 2 400 francs. Après la mort de Piccinni, il devint inspecteur de l’enseignement au Conservatoire mais démissionna de son poste en 1802, ne se sentant pas à la hauteur, à cause de sa formation théorique superficielle. En 1813, il est élu membre de l’Académie à la place de Gretry. Pierre Alexandre Monsigny est l’un des créateurs de la bande dessinée française Opéra. ce qui lui manquait dans l’entraînement, il l’a racheté par ses dons mélodiques et son instinct dramatique. Son nom n’est pas oublié, et même sa musique n’est pas tout à fait morte à Paris. Quatremere de Quincy (1818), Alexandre (1819) et Hedouin (1820) ont écrit des notices biographiques du compositeur.

Philippus de Monte
(Filippo de Monte, Philippe de Mons), célèbre contrapuntiste du XVIe siècle, né en 1521, Mons, Hainault (ou à Malines), décédé le 4 juillet 1603 à Vienne; il devint capellmeister en 1568 auprès de l’empereur Maximilien II, puis de Rodolphe II. Ses œuvres qui ont été conservées sont: un livre de masses à 5-8 (1557). messe, Benedicta es, à 6 (1580), un livre de messes à 4-5 (1588), six livres de motets à 5-6 (1569-74; aussi 1572-76; le sixième livre 1584), deux livres de motets à 6 et 12 (1585, 1587), dix-neuf livres de madrigaux à 5 (1561-88), huit livres de madrigaux à 6 (1565-92), “La fiammetta”, canzonets et madrigaux à 7 (1598), à la volée o Madrigali Spirititali à 5 (1581), un livre de chansons françaises à 5-7, et “Sonnets de Pierre de Ronsard” (à 5-7, 1576). De nombreuses collections contiennent des morceaux de Philippus de Monte, extraits des œuvres susmentionnées. On trouve dans les éditions modernes quelques autres, à savoir un madrigal à 4 dans “Histoire” de Hawkins, un motet dans “Sammlung” de Dehn et “Collectio” de Commer.