Louis James Alfred Lefébure-Wély
né le 13 novembre 1817 à Paris, décédé le 31 décembre 1869, fils de l’organiste de Saint-Roch, Antoine Lefébure-Wély, qui publia des sonates pour piano et violon, une messe, Te Deum, etc. (mort en 1831). Louis James Alfred Lefébure-Wély a étudié avec son père. À l’âge de huit ans, il était son adjoint et devenait son successeur à l’âge de quatorze ans. Peu de temps après cette nomination, il entre au Conservatoire où il enseigne Benoist (orgue), Zimmermann (piano), Berton et Halevy (composition) et reçoit plusieurs prix. En même temps, Louis James Alfred Lefébure-Wély était un élève privé d’Adam (composition) et de l’organiste de Saint-Sulpice. Sejan (orgue). En 1847, il échange son poste d’organiste de Saint-Roch contre celui de la Madeleine avec son magnifique orgue construit par Cavaille-CoU. Il démissionna en 1838 afin de se consacrer entièrement à la composition, mais succéda à Sejan à Saint-Sulpice en 1863. L., principalement connu pour être le compositeur de la pièce pour piano “Les cloches du monastère”, était un musicien distingué. particulièrement habile en improvisation d’organe. Il a essayé presque toutes les branches de la musique: Opéra, Les recruteurs (1861); cantate, “Après la victoire” (1863); deux messes pour orgue, une messe pour orchestre, trois symphonies, etc., de nombreuses pièces pour piano de salon (trois grandes collections d’études). Louis James Alfred Lefébure-Wély était également un interprète distingué à l’harmonium et un compositeur pour cet instrument.
Jacques Lefèbvre
(Le Févre, Jacobus Faber), né vers 1435 ou 1455, Etaples, près d’Amiens (appelé ainsi “Stapulensis”), décédé en 1537 ou 1547, Nérac, au service des rois de Navarre comme tuteur aux enfants royaux. Il écrivit “Elementa musicalia” (1496; 2e éd. 1510, sous le titre “Musicalibris IV .ataata”, avec une inscription semblable dans une grande œuvre mathématique de Lefebvre de 1514 et dans une autre de 1528, qui contient également “Quaestiuncula prasvia dans musicara speculativam Boetii; “finalement en 1552” De musica quatuor libris démonstrata “).
Charles Edouard Lefèbvre
né le 19 juin 1843 à Paris, fils du peintre de ce nom. Il étudia d’abord la jurisprudence, puis entra au Conservatoire, remportant le Prix de Rome en 1870. Après de longues tournées, il s’installa à Paris et se consacra uniquement à la composition (œuvres chorales (concert Opéra), Judith, 1879; légende fantastique: Melka; chorale Elva, musique de chambre, psaumes, plusieurs Opéras: Zaïre, 1887, Le Trésor (un acte), Djchna).
Jean Xavier Lefèvre
célèbre clarinettiste, né le 6 mars 1763 à Lausanne, décédé le 20 novembre 1829 à Paris; élève de Michel Yost à Paris, membre de l’orchestre du Grand Opéra pendant de nombreuses années, 1795-1825, professeur de clarinette au Conservatoire, membre de l’Impérial à partir de 1807 et depuis la restauration. Chapelle royale; il a écrit la clarinette officielle Méthode du Conservatoire (1802; également en allemand), ainsi que concertos, concertantes, duos, sonates, etc., pour son instrument, qu’il avait amélioré par l’ajout d’une sixième clé. Il refusa d’envisager toute nouvelle addition de clés.
Legando
(Ital.), Coulant, contraignant; jouer ou chanter en douceur.
Legatissimo
(Ital.), Le superlatif de legato, très en douceur. (Voir ci-dessous. Legato.)
Legato
(ligato), à égalité, c’est-à-dire sans pause entre chaque note. Legato est obtenu en chantant lorsque, sans interruption, c’est-à-dire sans interrompre le courant d’air, le degré de tension des cordes vocales est modifié de sorte que le premier son passe réellement dans le second. Un processus similaire a lieu dans les instruments à vent, où, de même, le courant d’air n’est pas interrompu, mais uniquement le doigté ou la position des lèvres est modifié. Sur les instruments à cordes, les sons sont liés
(1) lorsqu’ils sont joués sur la même corde, avec seulement changement de doigté, et sans que l’arc ne quitte la corde;
(2) quand ils se produisent sur différentes cordes, tandis que l’arc glisse rapidement de l’une à l’autre.
La connexion de notes sur des instruments à clé est effectuée en ne laissant que la première touche pendant que la seconde est enfoncée. Au piano, les cordes de la première note sont ainsi libérées de l’amortisseur et par conséquent résonnent jusqu’à ce que la seconde note soit frappée. Sur les instruments de type orgue (Harmonium, Regal, “Positiv”), la soupape admettant le vent dans le canal reste ouverte jusqu’à ce qu’une nouvelle note ouvre une nouvelle soupape. (Cf. Slur.)
Legatura di voce
(Ital.), Exécution en douceur d’une succession de notes en un souffle.
Légende
terme très utilisé récemment pour désigner des œuvres musicales à caractère épico-lyrique, dont le sujet (texte ou programme) est la légende d’un saint.
Leggiero
(Ital.), léger, agile. Un mode de contact dans le jeu de piano entre legato et staccato; il diffère de l’ancien en ce sens qu’il est le résultat d’un coup porté et non d’une pression. Il diffère du mezzo-legato en ce que ce n’est pas le toucher nerveux, mais simplement le ressaut auquel le joueur doit prêter attention.
Legno
(Ital.), Bois. Col legno, avec le bâton de l’arc (pas avec les cheveux).
Isidor Edouard Legouix
né en avril 11834 à Paris, élève du Conservatoire de cette ville, compositeur de plusieurs opérettes comiques, la plupart du temps en un acte, mais d’un caractère trop distingué pour attirer l’oreille du million.