Andrea Adolfati
il est né en 1171 à Venise, mort le 28 octobre 1760 à Padoue, élève de Baldassare Galuppi (1706 – 1785) ; il était maître de chapelle à Venise (Basilique Santa Maria della Salute), et 1750 à la Basilique Santissima Annunziata del Vastato de Gênes (dell’Annunziazione). Adolfati a produit six opéras, et a écrit, en outre, une grande quantité de musique d’église.
Adomamento
(Ital.), ornement.
Adrastos
philosophe péripatéticien, environ 330 av. J.-C., disciple d’Aristote ; il a écrit un ouvrage sur la musique (Ἁρμονικῶν βίβλια τρία) dont, cependant, seul des extraits ont été conservés dans “Harmonica” de Manuel Bryenne (Manuel Bryennius).
Emanuel Adriaenssen
(Adriansen, Hadrianius); il est né à Anvers; artiste distingué sur le luth au 16ème siècle. Il a publié en 1592 “Pratum musicum”, etc., une collection de compositions par Cyprien de Rore (1515 ou 1516 – 1565), Roland de Lassus (1532 – 1594), Jacquet de Berchem (1505 – 1567), Hubert Waelrant (1517 – 1595), et d’autres, librement transcrites pour le luth dans tabulature (préludes, fantaisies, madrigaux, motets, chansonnettes, et des morceaux de danse).
Martin Joseph Adrien
(réellement, Martin Joseph Andrien), qui était appelé «La Neuville», également “Adrien l’ainé”: Il est né le 26 mai 1766 à Liège ; chanteur basse à l’Opéra de Paris, 1785-1804, par la suite, il y ètait maître de chant. Il est mort le 19 novembre 1822 à Paris, en tant que professeur de chant à École royale de musique; il était le compositeur d'”Hymne à la Liberté” à l’occasion du départ des Prussiens (1792), et d'”Hymne à la Victoire” (1795), et celui aux Martyrs à la liberté.
Johannes Aegidius Zamorensis
moine franciscain espagnol de Zamora, vers 1270 ; il était l’auteur d’un traité sur la théorie de la musique imprimé par Martin Gerbert (1720 – 1793) (“Scriptores” vol. iii.).
Aegidius de Murino
(Egidius de Francia), théoricien au 15ème siècle, dont le traité sur la musique mesurée a été imprimé par Edmond de Coussemaker (1805 – 1876) (“Scriptores,” vol. iii.).
Aeoline, Aeolina, Aeolodion, Æolodikon, Klavaeoline,
sont des noms pour les anciens instruments à clavier similaires au harmonium d’aujourd’hui (anches libres vibrantes sans tubes). Selon Charles Schafhantl, dans son “Biographie de Abt Vogler” (p. 36), le facteur d’orgues Kissnik à Saint-Pétersbourg était le premier homme qui a construit des instruments de ce genre, vers 1280 (à l’imitation de la voix humaine).
– Comme un nom pour les jeux d’orgue, cela indique comme ceux d’une construction similaire, c’est-à-dire, les anches libres, sans tubes, ou de très petites anches, qui donnent un ton très doux et peuvent être utilisées spécialement dans les effets d’écho (surtout avec venetian swell).
Æolomelodicon
(Choraleon, Éolomélodicum). Cet instrument, inventé par le professeur J.-F. Hoffmann, et construit en 1825 par mécanicien Fidelis Brunner de Varsovie, était une sorte de petit orgue. Sa sonorité était capable d’être modifiée en ce qui concerne le caractère ainsi que l’intensité sonore.
Æqual
(allemand, de Latin). Ce mot signifie “de hauteur de 8 pieds”, (voir, Foot-tone), i.e., du diapason normal ; il est utilisé pour des jeux d’orgue, qui sur la clef de DO donne le ton de DO; par ex., Æqual-principal, i.e., le diapason ouvert à 8 pieds.(voir, Voces æquales).
Egide Aerts
flûtiste ; Il est né le 1er Mars 1822 à Boom près d’Anvers, il est entré au Conservatoire de Bruxelles à l’âge de douze ans, et déjà en 1837, il a fait sensation comme flûtiste à Paris ; il est devenu professeur de flûte au Conservatoire de Bruxelles en 1847, mais il est mort le 9 Juin 1853 de la consomption. Ses compositions (symphonies, concertos pour flûte, etc.) ne étaient pas imprimées.
Félix Aerts
il est né le 4 mai 1827 à Saint-Trond, et mort le 9 décembre 1888 à Nivelles ; il était élève au Conservatoire de Bruxelles (Charles Hanssens) ; il a d’abord travaillé pendant un certain temps comme violoniste à Bruxelles, puis comme chef d’orchestre à Tournay ; il vivait pendant quelques années à Paris, et à partir de 1860 ; il était professeur de musique à Nivelles. Aerts a publié deux essais sur le chant grégorien (plain chant), un livre de chansons scolaires, de litanies, un livre d’instruction élémentaire, également une série de fantaisies pour orchestre, des variations pour violon, etc.
