Léon Achard
chanteur éminent (ténor lyrique), né le 16 février 1831 à Lyon, décédé le 10 juillet 1905 à Paris, élève de Marco Bordogni (1789 – 1856) au Conservatoire de Paris. Il a fait ses débuts (1854) au Théâtre Lyrique ; il était, de 1856 à 1862, au Grand Théâtre à Lyon, et au Théâtre national de l’Opéra-Comique de Paris, de 1862 à 1871 ; et après nouvelle étude à Milan, à l’Opéra Garnier de Paris à partir de 1871. Fils de Pierre-Frédéric Achard (1808 – 1856), qui était acteur.
Antonie Jacobus Ackermann
Il est né le 2 avril 1836 à Rotterdam, décédé le 22 avril 1914 à La Haye ; élève de Johann Heinrich Lübeck”(1799-1865), Willem Frederik Gerard Nicolaï (1829 – 1896) et Friedrich Johann Xavier Wirtz (1799 – 1864) à l’Ecole Royale de Musique à La Haye ; il a été nommé enseignant de piano en 1865, d’orgue et de la théorie en 1867. Il a écrit des chansons (Op. 2, 9) et pièces pour piano pour deux mains et quatre mains.
Acoustique
(mot grecs), littéralement, la science de l’audience, i.e., la recherche de la nature du son, les conditions de son origine, le mode et la rapidité de sa transmission, ainsi que sa perception ultime par l’oreille. Une distinction est faite entre l’acoustique physique et l’acoustique physiologique : l’acoustique physiologique traite spécialement de la perception des sons. L’acoustique musicale ne concerne que la partie de l’acoustique, qui traite des sons musicaux disponibles, et qui doit être distinguée des bruits qui ne sont pas musicaux.
Les sons musicaux sont émis
(1) par des cordes frottées par un archet, frappées par un marteau, ou pincées avec le doigt ;
(2) par des instruments à vent (y compris la voix humaine) ;
(3) par des tiges élastiques (diapason, steel-harmonicon, straw-fiddle) ;
(4) par des disques métalliques bombées (cymbales, gongs, cloches) ;
(5) par des membranes tendues (timbales, tambours).
Le son musical, considéré physiquement, se fait d’une régulière alternance rapide de la condensation et de la raréfaction des corps élastiques (vibrations) ; la hauteur du son dépend de la rapidité de succession des vibrations, et la force (intensité) du son dépend de la mesure (amplitude) des écarts par rapport à un état d’équilibre. Les vibrations du corps élastique qui produisent des sons se communiquent à l’air ambiant (ou, précédemment, au corps solide en contact avec lui, voir table d’harmonie), et traverse en lui à une vitesse de 340 mètres par seconde, à une température de 16°C. Pour les besoins acoustiques, il est habituel de prendre de la vitesse du son à 1056 pieds par seconde, dont le nombre se trouve dans la relation avec la détermination de la hauteur en fonction de foot-tone. Comme, en fait, la vitesse du son, divisée par le nombre de vibrations doit nécessairement donner la longueur de l’onde sonore (une double vibration, à savoir la somme de la condensation et de raréfaction), pour contra-C avec 33 vibrations (1056 : 33) nous avons une onde sonore de 32 pieds, i.e., comme la longueur d’un flue-pipe ouvert ne correspond qu’à une onde simple (la moitié d’une onde complète), contra-C est produite par un flue-pipe ouvert de 16 pieds. Le nombre de vibrations que fait un son dans un temps donné (en secondes) est facilement obtenu par l’aide de la sirène (q.v.), améliorée par Cagniard de Latour. Autres sujets intéressants liés à l’acoustique sont les phénomènes de partiel (harmoniques, overtones), la sympathie de tons, combinaisons de tons et battements.
Acte
(Ital. Atto), le terme usuel pour les sections principales d’œuvres dramatiques (drames, opéras, ballets), et même pour des oratorios, pour lesquels le mot «partie» est plus habituel. Les différents actes sont séparés l’un de l’autre par la tombée du rideau et un intervalle d’une certaine longueur. Les actes sont souvent subdivisés en tableaux, soit des scènes principales avec changement de décoration, qui sont divisés par des pauses courtes et la tombée du rideau. Le nombre d’actes varie entre 1 et 5 : celui des tableaux est naturellement, pour la plupart, plus grand.