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Accentus
dans le cadre du rituel catholique, accentus est la contrepartie de concentus. Dans les anciennes directions pour le chant liturgique, tout ce qui est de l’ensemble de la chorale a dû exécuter, i.e., hymnes, psaumes, réponses, alléluias, séquences, etc., a été inclus sous le nom de concentus. D’autre part, l’intonation de collecte, épître, evangile, leçons, en fait, tout ce qui a été chanté, ou plutôt récité par le prêtre et d’autres qui ont servi à l’autel, a été inclus dans accentus. Pour la plupart, l’accentus garde sur le même ton, et l’interpunction est indiquée par des montées (question) ou descentes (arrêt complet) de la cadence.

Acciaccatüra
(Ital., écrasement); un ornement obsolète de musique d’orgue et de piano, qui se fait en tappant la deuxième note en dessous de l’accord en même temps que celle notée, mais lâchant immédiatement la note auxiliaire. Le nom français de cet ornement est “pincé étouffé”. L’acciaccatüra était une des manières préférées des organistes et clavecinistes, et était rarement écrite: en une partie mélodique, elle est indiquée par une petite note avec une ligne à travers le tige, dans un accord, au moyen d’une ligne oblique. Depuis le 19e siècle, cependant, le dernier signe est également utilisé pour des arpèges. Le nom d’acciaccatüra est aujourd’hui utilisé pour la courte appoggiature.

Altérations
(allemand, Versetzungszeichen) sont des signes pour abaisser, élever et restaurer les notes des signes naturels de la gamme fondamentale, signe ainsi bémol, dièse, bécarre, double bémol, double dièse. Bémol abaisse la note d’un demi-ton, dièse soulève la note d’un demi-ton, bécarre restaure la note de la gamme. Le double bémol et le double dièse sont considérablement d’origine tarde, il sont apparus vers 1700. L’ensemble du système des signes chromatiques (Cantus transpositus transformatus, Musica ficta, falsa) a été progressivement développé à partir d’une double forme de B, la deuxième lettre de la gamme fondamentale, qui, déjà au 10ème siècle, était soit ronde (B rotundum molle) ou carré (B quadratum durum), le premier cas indique notre signe SI bémol, ce dernier notre signe SI naturel (l’allemand H est apparu en notation littéraire au 16ème siècle en étant confondu avec la forme de carré. (Voir tablature,)
Déjà au 13ème siècle, la forme carrée a pris, par écriture hâtive, les formes de dièse et de bécarre et en raison du transfert du B de double signification, à d’autres notes (E, A), sont devenues le signe pour la note la plus élevée des deux notes connectées, alors que le signe de bémol pour abaisser. Ainsi, le signe bémol était pour abaisser, et le signe carré pour élever. Donc, même le signe carré devant FA signifiait FA dièse. Le signe bémol devant FA signifiait FA bécarre à côté de FA dièse, pas la note MI.
Dans le 18ème siècle, le bémol révoquait un signe de dièse, et le signe de dièse ou le signe naturel révoquait le bémol, et il faut veiller à ne pas les prendre dans le sens moderne du terme. Il ne faut pas oublier que ce n’est que dans la première moitié du 17ème siècle que ces signes sont devenus valables pour tout le long de la mesure.
Avant, on devait écrire sur chaque note accidentée. (voir Riemann, “Studien zur Geschichte der Notenschrift”, pp. 52-63 [Die Musica ficta].)

 

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France