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Robert Franz
(von Knauth), n. Le 28 juin 1815, Halle-a-S., Y mourut le 24 octobre 1892; un des compositeurs de chansons les plus réfléchis et, en général, l’un des meilleurs musiciens de notre époque Franz 250 Frescobaldi. Ses parents s’opposèrent d’abord à son penchant pour la musique, mais lui permit finalement d’aller à Dessau compléter ses connaissances musicales sous Friedrich Schneider (1835). Il y resta deux ans, effectuant une étude approfondie du contrepoint, bien que les sèches leçons de Schneider ne fussent nullement à son goût. En 1837, il revint à Halle et, ne trouvant aucun poste ni éditeur pour ses compositions, il consacra tout son temps à l’étude de Bach et de Haendel, dont les œuvres, par une révision magistrale de la partie instrumentale, plus accessible à notre époque. Après de nombreuses années d’attente, il est enfin devenu organiste de l’Ulrichskirche (orgue de Forner), puis chef d’orchestre de la “Singakademie”, et enfin “Musikdirektor” de l’Université. En 1843, son premier ensemble de chansons est apparu; au début, leur mérite a été reconnu par quelques-uns seulement; mais parmi ceux-ci se trouvaient les noms importants de Schumann et de Liszt. D’autres ensembles ont rapidement suivi et F. est devenu l’un des écrivains lyriques les plus distingués, alliant le romantisme de Schumann à une méthode de composition contrrapuntique rappelant celle de Bach. En tout, il a publié plus de 250 chansons. Déjà en 1841, son audition commença à se dégrader sensiblement, ce qui, aggravé par un désordre général des nerfs, atteignit un tel degré qu’il fut contraint de démissionner de son poste en 1868. Son inquiétude quant au maintien de sa famille enlevé par un don magnanime de Freiherr Senfft von Pilsach, de J. Schüffer, d’Otto Dresel, de Frau Magnus, de Liszt et de Joachim, le bénéfice résultant d’une tournée de concerts entreprise en 1872 au profit de Franz. Parmi les réalisations les plus méritantes de F. figurent ses révisions des œuvres de Bach et de Haendel, en particulier des premières: Passion du Saint-Matthieu, Magnificat, Funeral Ode, dix cantates, ainsi que de nombreux airs et duos; et de Haendel: le Messie, Jubilate, “L’Allégro, il est censé être modéré”, airs et duos d’opéra. Parmi les compositions de F., on peut citer, en outre, le 117ème Psaume pour double choeur, un Kyrie pour soli et choeur et des chants à mi-voix pour mâle et pour choeur mixte. Les essais sur F. ont été écrits par Ambros, Liszt, A. Saran, J. Schaffer et H. M. Schuster. Son père, Christoph Franz Knauth (pas “von”), par la permission royale, a changé son nom de famille en “Franz” en 1847.

J.H. Franz
pseudonyme du comte Bolko von Hochberg (q.v.).

Ignaz Fränzl
violoniste distingué, né le 3 juin 1734 à Mannheim, décédé en 1803; il devint, en 1750, membre du célèbre orchestre de la cour de l’électeur Karl Theodor, ensuite chef, finalement capellmeister à Munich (après que le groupe eut été transféré dans cette ville en 1778). Il a voyagé avec son fils, à partir de 1784, pendant plusieurs années et, en 1790, a pris la direction du groupe de théâtre de Mannheim. De ses compositions figurent des concertos pour violon, trios, quatuors, etc.

Ferdinand Fränzl
fils du premier, né le 24 mai 1770 à Schwetzingen (Palatinat), décédé le 18 novembre 1833 à Mannheim, élève de son père. , qu’il a surpassé à la fois en tant que violoniste et compositeur; il fit des tournées avec lui à Munich, à Vienne et en Italie, étudia la composition sous la direction de Padre Martini à Bologne, devint leader à Francfort en 1792, en 1794, capitaine privé de Bernard à Offenbach, voyagea en 1803 en Russie; et en 1806, il devint le successeur de Cannabich en tant que capellmeister de la cour et directeur de l’opéra allemand de Munich, mais se rendit souvent en tournée. Après avoir touché sa pension en 1827, il se retira d’abord à Genève, puis à Mannheim. Il a composé neuf concertos pour violon, un double concerto pour deux violons, duos et trios pour violon, des ouvertures, une symphonie, plusieurs opérettes, “Das Reich der Tone” (solos vocaux, solo de violon, choeur et orchestre), etc.

Frédéric II
le grand roi de Prusse, né le 24 janvier 1712 à Berlin, décédé le 17 août 1786 à Sans-Souci. Il était non seulement un dilettante zélé et un flûtiste assez accompli (Cf. Quanz, Grau.n, Ph. E. Bach), mais aussi un compositeur (solos, flûtes, arias, marches, opéra, II re pastore, une ouverture à Acis und Galatea). Sa biographie musicale a été écrite par K. F. Muller (1847) et W. Kothe. Breitkopf & Hartel ont publié une sélection de ses compositions.

Fredon
court, secouez

Otto Freiberg
né le 26 avril 1846 à Naumburg, où son père était Musikdirektor; de 1860 à 1863, élève du Conservatoire de Leipzig, violoniste dans l’orchestre de la cour de Carlsruhe en 1865. Il étudia ensuite sous V. Lachner, devint en 1880 Universitats-Musikdirektor à Marburg, et en 1887, Musikdirektor et professeur adjoint à l’Université de Göttingen.

Cor d’harmonie, cor naturel (Waldhorn).

sixte française
l’accord de la sixième augmentée, avec les quart et troisième p. Ex. LA bémol, DO, RÉ, FA dièse

Clef de violon française
la clef de sol en première ligne. Freschi, Giovanni Domenico, né en 1640, Vicenza, décédé en 1690, écrivit des messes et des psaumes en 3-6, un oratorio (Judith) et douze opéras (pour Venise, 1677 à 1685).

Fresque
(Ital.), Fraîche.

Accordeur de piano à Paris, l’Ile de France